jeudi 27 décembre 2007

LES CAMPS DE LA MORT


À l'été 194 1, les dirigeants nazis conçoivent un nouveau plan : construire des centres d'extermination en Pologne occupée, y transporter tous les juifs restant dans les pays européens contrôlés par l'Allemagne, et les tuer par le gaz. Un million de juifs sont déjà morts. Mais les méthodes employées jusque là - les fusillades systématiques, la privation de nourriture, le travail forcé - sont jugées inefficaces.
En outre, les nazis veulent mener à bien le génocide prévu tandis que la fortune des armes leur sourit toujours. Six camps d'extermination sont rapidement créés ou modifiés: Auschwitz, Belzec, Chelmno, Lublin-Majdanek, Sobibor et Treblinka. Après avoir d'abord essayé des chambres à gaz mobiles, les Allemands dotent ces camps de chambres à gaz permanentes auxquelles s'adjoignent des fours crématoires. Dans cinq camps, les chambres à gaz fonctionnent au monoxyde de carbone. À Auschwitz, on emploie l'acide cyanhydrique ou de l'acide prussique, connu sous le nom commercial de Zyklon B. Les déportations commencent. Les juifs d'Allemagne et d'Autriche sont les premiers à être déportés, en septembre 194 1. Puisque les centres d'extermination ne sont pas encore prêts, les victimes sont entassées dans des ghettos surpeuplés proches des camps. Les chambres à gaz commencent à fonctionner à l'été 1942. Dans les villes d'Europe occidentale, les juifs sont rassemblés ou reçoivent l'ordre de se présenter dans des centres de regroupement. Ils sont emmenés par chemin de fer dans des camps de transit, et de là, transportés en wagons à bestiaux à travers l'Europe jusqu'aux camps d'extermination. Depuis les Pays-Bas au nord jusqu'à la Grèce au sud, un pays après l'autre est frappé. En Pologne occupée, les ghettos sont vidés l'un après l'autre à partir de la fin de 1942. Les déportations massives continuent jusqu'en janvier 1945, lorsque les juifs de Hongrie sont transportés à Auschwitz. Plus de 3 millions de personnes meurent dans les camps.

jeudi 20 décembre 2007

FIN DE L'INSTRUCTION DANS L'AFFAIRE DU MEURTRE D'ILAN HALIMI

S elon une information RTL de Julien Dumond, l'enquête sur l'enlèvement et le meurtre d'Ilan Halimi en février 2006 est terminée. L'enquête confirme la responsabilité de Youssouf Fofana qui aurait été à l'origine de l'enlèvement de ce jeune vendeur juif et de son exécution. Le procès pourrait désormais avoir lieu avant la fin de l'année 2008.

Fofana a lui-même exécuté son otage

L'enquête sur l'enlèvement, la séquestration et le meurtre d'Ilan Halimi début 2006 est terminée. La juge d'instruction Corinne Goetzman en a informé mercredi le parquet et les avocats de l'affaire. Les parties ont dorénavant un mois pour formuler des observations. Passé ce délai, le parquet prendra ses réquisitions et la juge rendra son ordonnance de renvoi devant la cour d'assises. Le procès pourrait intervenir avant la fin de l'année 2008.

Ilan Halimi, jeune vendeur en téléphonie d'origine juive, avait été enlevé le 21 janvier 2006. Séquestré pendant trois semaines dans une cité de Bagneux, il avait été retrouvé agonisant le 13 février à Sainte-Geneviève-des-Bois. L'autoproclamé chef des barbares, Youssouf Fofana avait été interpellé quelques jours plus tard en Côte d'Ivoire. Et les deux ans d'enquête confirment que c'est bien lui qui a ordonné à une de ses "appateuses" de séduire le jeune homme parce qu'il est juif. Le chef des barbares pense alors que la communauté juive sera assez solidaire pour verser une rançon.

L'enquête démontre aussi que les violences infligées à Ilan sont allées crescendo : plus la rançon s'éloignait, plus les geôliers frappaient.

Mais surtout, pour la magistrate, c'est bien Youssouf Fofana en personne qui a exécuté son otage ce 13 février à Sainte-Geneviève-des-Bois. Ilan est alors frappé de deux coups de couteau à la gorge, aspergé d'essence puis enflammé. En revanche, malgré la trentaine de personnes poursuivies, certains complices de Fofana sont toujours dans la nature. Les enquêteurs de la brigade criminelle recherchent deux individus présents lors de l'enlèvement.

Du fond de sa cellule, Youssouf Fofana ne coopère pas et nie tout. Paranoïaque et agressif, le chef des barbares a jusque là découragé une quarantaine d'avocats.

J.M. avec Julien Dumond

jeudi 13 décembre 2007

MEMOIRE : AUSCHWITZ

Juin 1944. 380000 juifs de Hongrie sont déportés à Auschwitz.

lundi 10 décembre 2007

LE CHEF DU NPD NEONAZI ALLEMAND NIE L'HOLOCAUSTE

Agence France-Presse

Berlin

Le chef du parti néonazi allemand NPD, Udo Voigt, a remis en cause dans une interview l'ampleur de la Shoah et réclamé la restitution des terres allemandes perdues après 1945, alors que la classe politique s'interroge sur l'opportunité d'essayer de faire interdire ce parti.


«Six millions de morts, cela ne peut pas être exact. Au maximum, 340.000 personnes sont mortes à Auschwitz. Ce que disent toujours les juifs, c'est +même si un seul juif était mort parce qu'il est juif, ce serait un crime+. Mais il y a une différence entre payer pour 6 millions (de morts) et pour 340 000», a déclaré M. Voigt dans une interview devant être diffusée lundi soir par la chaîne publique de télévision ARD.

«A ce moment-là, l'unicité de ce grand crime, ou grand crime présumé, n'est plus», a ajouté Udo Voigt, dans cette interview accordée à des journalistes iraniens et rediffusée par l'émission Report Mainz d'ARD.

Le chef du plus radical des partis d'extrême droite allemands, créé en 1964 par d'anciens fonctionnaires nazis, a par ailleurs réclamé la restitution de «la Poméranie, la Prusse occidentale, la Prusse orientale et la Silésie, peu importe que cela soit K”nigsberg (Kaliningrad), Danzig (Gdansk) ou Breslau (Wroclaw)». Car «toutes ces villes sont selon nous allemandes, et nous réclamons d'exercer sur elles notre droit», a-t-il estimé.

Le président de la Commission intérieure du Bundestag, le social-démocrate Sebastian Edathy, a annoncé qu'il allait porter plainte contre le chef du NPD, un parti qu'il veut faire interdire.

«C'est une invitation à violer le droit des peuples en vigueur», a dit M. Edathy, l'un des partisans les plus farouches d'une interdiction du NPD. Les propos d'Udo Voigt montrent selon le député que le NPD est «un parti qui viole les principes de la Constitution». Et ces partis-là «sont dans notre pays interdits», a-t-il dit.

Selon le communiqué d'ARD, un bras droit du chef du NPD, Sascha Rossmller, a déclaré dans une interview aux mêmes journalistes iraniens avoir demandé un soutien financier au président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont le pays avait organisé en décembre 2006 un grand rassemblement de révisionnistes et de négationnistes.

Le financement de partis depuis l'étranger est interdit en Allemagne. «Mais il y a toujours des solutions, quand on le veut», a estimé M. Rossmller.

Des membres ou des sympathisants du NPD ont déjà été maintes fois traînés devant les tribunaux allemands pour des propos révisionnistes ou confinant au négationnisme.

Confrontée de nouveau à une multiplication des agressions racistes dans l'ex-RDA déshéritée, terre de prédilection du NPD qui y siège dans deux parlements régionaux, la classe politique allemande réfléchit à faire interdire le NPD. Une première tentative avait échoué en mars 2003, en raison d'un vice de forme dans la demande.

LA SHOAH PAR BALLES

Sujet : Interview du Père Patrick Desbois : la Shoah par balles


http://www.europe1.fr/politique/videos/759065/Jean-Pierre-Elkabbach-recoit-L-interview-de-Patrick-Desbois.html

vendredi 7 décembre 2007

SHABBATH SHALOM

SHABBATH SHALOM ET HAG SAMEAH
A TOUTES ET TOUS

mardi 4 décembre 2007

LA SECRETAIRE D'OSKAR SCHINDLER IMMIGRE EN ISRAEL

Agence France-Presse

Aeroport Ben Gourion, Israël

La secrétaire d'Oskar Schindler, l'industriel allemand qui a sauvé plus de 1000 juifs pendant la seconde guerre mondiale est arrivée mardi en Israël pour s'y s'installer.

«Je me sens à la maison», a expliqué timidement aux journalistes venus l'attendre Mimi Reinhardt, âgée de 92 ans à sa descente d'avion. Installée après la guerre à New York, Mme Reinhardt a rejoint son fils unique Sacha, immigré en Israël il y a 30 ans.

Pendant la seconde guerre mondiale, elle a dressé les listes des employés juifs sauvés par l'industriel allemand Oskar Schindler des chambres à gaz.

D'origine autrichienne et juive elle-même, Mimi Reinhardt vivait à Cracovie avant la guerre et grâce à sa connaissance de la langue allemande avait été engagée par Oskar Schindler, pour qui elle a travaillé jusqu'en 1945.

Son fils, Sacha Weitman, 68 ans qui a immigré en Israël en 1974 est professeur de sociologie à l'université de Tel-Aviv.

Père de trois filles et neuf fois grand père, il ne cache pas sa joie. «Notre famille est enfin réunie», proclame-t-il ému.

L'histoire d'Oskar Schindler (1908-1974) a été rendue célèbre par Steven Spielberg dans son film «La Liste de Schindler», couronné de sept Oscars et de dizaines de prix internationaux.

Dans le film, c'est l'associé de Schindler qui rédige les listes, alors que son personnage n'apparait pas. «Ce n'est pas grave, je n'ai jamais recherché la gloire», a affirmé cette vielle dame, toute menue mais restée dynamique malgré son âge.

Elle a rencontré le cinéaste, mais avoue avoir mis des années avant de pouvoir regarder le film. «J'ai été invitée à la première du film à New York. Mais j'ai du sortir avant la projection, c'était trop dur pour moi», se souvient-elle.

La nouvelle immigrante va s'installer dans une maison de retraite de Hertzliya Pitouah, une banlieue cossue de Tel-Aviv.

Descendu du même avion, le grand rabbin de Tel-Aviv et ancien Grand Rabbin d'Israël, Israël Meir Lau, originaire de Cracovie et rescapé de la Shoah a pour sa part reconnu que «le peuple juif a une grande dette envers Schindler, que sa mémoire soit bénie».