mercredi 20 mai 2009

Caricature de femme juive pulpeuse, vicieuse et perverse



"Dans la galerie judaïque il y a également une abondance de femmes - et quelles femmes ! - toutes splendides, et aussi célèbres pour leurs formes que pour les tares sexuelles que leur sang charrie. Des prostituées de Jérusalem aux demoiselles vierges de bonnes familles qui couchaient avec David (patriarche avancé en années et en fourberies) pour réchauffer le vieillard. Grâce à ces sympathiques créatures la Bible est un petit livre presque aussi apprécié que le Kamasutra […].

On en parle moins, mais la femme juive n'est pas épargnée par les stéréotypes antisémites, avec leur cortège de sarcasmes et mépris. Ces illustrations du passé aident à éclairer les stérotypes des antisémites et des antisionistes d'aujourd'hui.

"Un jour, je me trouvais à six heures du soir assis dans ma bibliothèque à réfléchir à l’écriture d’un de ces livres qui m’apportent une si grande renommée, quand je vis un ange descendre du ciel, qui me dit : "José, pourquoi ne racontes-tu pas l’histoire du Peuple Elu ?"

Ayant compris que l’apparition, vêtue d’une chemise blanche et ailée, était un signe du Très Haut, je ne tardai pas à me mettre à la tâche.

Pour être tout à fait franc, les Juifs ne me furent jamais un peuple sympathique et déjà au temps où, avec une rare application, j’étudiais le catéchisme, ils étaient à mes yeux méprisables. Je les considèrais comme des êtres sensuels et coureurs de jupons, toujours sales, la barbe mal entretenue, ne prenant un bain qu’à Pâques dans les eaux stagnantes de la Mer Morte, et ce en raison de préceptes religieux et non pour des raisons d’hygiène. Des gens qui en plus prêtent à du 20% n’ont jamais mérité ma sympathie, bien que par besoin (bénit soit Dieu !) j’ai dû, pour mon malheur, trop souvent à mon goût avoir recours à leurs services.

Mais dans la galerie judaïque il y a également une abondance de femmes - et quelles femmes ! - toutes splendides, et aussi célèbres pour leurs formes que pour les tares sexuelles que leur sang charrie. Des prostituées de Jérusalem aux demoiselles vierges de bonnes familles qui couchaient avec David (patriarche bien avancé en années et en fourberies) pour réchauffer le vieillard. Grâce à ces sympathiques créatures la Bible est un petit livre presque aussi apprécié que le Kamasutra […]."

Source: repris d'un blog portugais dont on devinera aisément la tendance. Le dessin et le texte sont de Vilhena et datent de 1965 (une vingtaine d’années après l’extermination de 6 millions Juifs européens – dont 1.5 million d’enfants), et proviennent du tome 3 de son "Histoire Universelle de la Crapulerie Humaine" intitulé "Les Juifs". Il est dédié à l'homme qui a failli "résoudre les problèmes de la Race Elue", et à son exécutant Eichman "créateur d’une chaîne continentale de rôtisseries pour Juifs et pareils qui encore de nos jours, bien que [il espère qu'il s'agit d'une fermeture provisoire], représentent la grande attraction touristique de la vieille Europe des Patries". Mais n'oubliez pas - c'est de l'humour ...

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Source: For « connoisseurs »… [II et fin], Richard Zrehen

"Il y a la lascivité : "Le vice a… chez les Juives un caractère particulier.

… Il est certain qu’un père et une mère juifs vendent parfaitement leurs filles quand ils sont pauvres, tandis que dans nos grandes villes, nos pauvres, hélas ! se contentent, faute de surveillance (!), de les laisser se livrer au premier venu. Les courtisanes juives se prostituent pour de l’argent, mais froidement, sans l’ombre d’ivresse, avec l’intention bien arrêtée de se marier quand elles auront ramassé un pécule ; elles épousent alors un comédien, un négociant, un financier…

La prostituée, d’ailleurs, sert Israël à sa façon : elle accomplit une sorte de mission en ruinant, en poussant au déshonneur les fils de notre aristocratie ; elle est un merveilleux instrument d’information pour la politique juive.La femme juive de la classe aisée vit à l’orientale, même à Paris, fait la sieste l’après-midi, garde je ne sais quoi de fermé et de somnolent. Elle est étrangère aux passions violentes, qui troublent si souvent le cœur de la chrétienne que la foi ne garde plus ; elle est préservée justement par cette absence de tout idéal, qui est la caractéristique des Sémites…" [1]."

[1] Edouard Drumont, La France juive, Paris, Marpon & Flammarion, 1886, t. 1, pp. 89-90.

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Source: For « connoisseurs »… [I], Richard Zrehen

"En 1898, Estherazy vient d’être acquitté et l’Aurore de mettre en première page le J’accuse… ! de Zola, Gyp [voir Un curieux penchant (II)] publie chez Flammarion Israël, sorte de roman à clefs[1], aux titres de chapitres évocateurs : C’est euss’ qu’est les rois, Châteaux en… France, Leur sens moral, Ceux qui ne les gobent pas, Ceux qui n’en veulent pas, Leur patriotisme, Leur tact…

Gyp est le nom de plume de la comtesse de Martel de Janville (1849-1932), née Sibylle Aimée Marie Antoinette Gabrielle Riquetti de Mirabeau, arrière petite nièce du turbulent et talentueux tribun révolutionnaire, Honoré de Mirabeau, partisan entre autres de l’émancipation des Juifs. – Descendant d’une famille florentine, Honoré de Mirabeau était réputé avoir quelques gouttes de sang séfarade… [...]

Extrait:

La comtesse Mac Chabée de Clairvaux, 49 ans, grande, molle [ !], très serrée. Nez fabuleux. Cheveux très noirs. Peau rugueuse, d’un rouge violacé, transparaissant sous une couche considérable de poudre de riz. L’aspect d’une énorme framboise roulée dans du sucre. Regardant aussi si Maugiron ne peut pas entendre. - Tais-toi !… et ne me regarde pas comme ça ! j’ai peur de me trahir !…""


http://philosemitismeblog.blogspot.com/2009/05/caricature-de-femme-juive-pulpeuse-et.html

mardi 19 mai 2009

Pie XII : le pape de la Shoah



Pie XII : son rôle pendant la guerre reste scellé dans les archives.
Photo: DR , JPost
Pour les Israéliens, le discours décevant de Benoît XVI à Yad Vashem fait écho au silence frileux de Pie XII, le pape de la Shoah. Retour sur une figure controversée, obstacle à la réconciliation judéo-chrétienne.

A Yad Vashem, Benoît XVI a tourné le dos à une seule photo. Tout comme son prédécesseur Jean-Paul II en 2000, le souverain pontife a évité de croiser l'image de son aïeul spirituel, Pie XII et sa légende controversée l'accusant d'avoir gardé le silence durant la Shoah.

Depuis des dizaines d'années, le rôle d'Eugenio Pacelli fait l'objet d'un bras de fer entre le Vatican et Israël.

Pourtant à peine élu, Benoît XVI a remis le dossier Pie XII en haut de la pile des candidatures à la béatification, reconnaissance officielle de l'Eglise catholique à un "bienheureux".

En octobre 2008, il célèbre en grande pompe le 50e anniversaire de la mort du pape Pacelli. Pour le pontife allemand, son aïeul italien n'a épargné aucun effort pendant la guerre "pour intervenir en faveur des Juifs".

Indignation en Israël : le silence de Pie XII durant la Shoah reste une marque douloureuse et indélébile. Pour apaiser les tensions, Benoît XVI n'a pas d'autre choix que de freiner le processus de béatification.

Il renonce ainsi à célébrer "les vertus héroïques" du pape des temps sombres, étape indispensable de la procédure. Le dossier Pie XII, poudrière politique, est pour l'instant bloqué.

Pie XII savait tout

La figure d'Eugenio Pacelli provoque d'intenses polémiques. Sur Wikipedia, la page qui lui est dédiée fait l'objet d'une "controverse de neutralité".

Sur Google, les admirateurs du pape défunt alignent des blogs à la chaîne. Ils dénoncent la fabrication d'une légende noire totalement fictive.

Leur argument de défense : après la guerre, l'action du pape Pacelli est mondialement saluée, y compris dans les rangs de la communauté juive.

Le grand rabbin de Jérusalem, Isaac Herzog, exprime ainsi en 1946 sa "profonde gratitude pour l'aide apportée par le Saint-Siège au peuple qui a souffert pendant les persécutions nazies".

Il faut attendre les années 1960 et la cicatrisation des plaies les plus vives pour que le rôle de Pie XII pendant la guerre soit examiné à la loupe. La pièce de théâtre Le Vicaire, en 1963, fait éclater la controverse. En 2002, le film Amen de Costa Gavras, inspiré de cette œuvre, rallume les flammes.

Il met en scène le silence assourdissant du Saint-Siège alors que des wagons entiers allaient tout droit vers la mort. Objet de culte ou incarnation des maux de l'Eglise catholique, la figure de Pie XII sort souvent de son contexte.

Quel est réellement le parcours d'Eugenio Pacelli ?

Le 12 mars 1939, l'homme d'Eglise, issu d'une famille de diplomates, succède à Pie XI.

Avant même son élection, il assiste aux premières loges à la montée du nazisme. Secrétaire d'Etat du Vatican (équivalent du ministère des Affaires étrangères), il participe à l'écriture de l'encyclique de son prédécesseur, "Avec une vive inquiétude".

Publiée en 1937, elle dénonce l'"idéologie de la race" et le nazisme.

Elu pape, Eugenio Pacelli met pourtant en sourdine les attaques contre le IIIe Reich. Que savait-il exactement des desseins d'extermination des nazis ?

Les historiens s'accordent, dans leur ensemble, à dire qu'il savait tout. Les appels au secours en provenance de Pologne, triste terre de Belzec ou de Treblinka, ne laissent pas de place au doute.

L'ambassadeur de Varsovie au Vatican, Casimir Papée, fait au pape un exposé funeste : "Les déportés sont mis à mort par différents procédés dans des lieux spécialement préparés à cette fin."

Par ailleurs, à partir de 1942, les Anglais et les Américains abreuvent le Saint-Siège de rapports détaillés. Face à la terreur nazie, de nombreux hommes d'Eglise vont mettre tout en œuvre pour sauver des Juifs.

Même Pie XII agit individuellement en faveur des Juifs de Rome. Mais aucune déclaration publique ne vient se dresser contre la barbarie du IIIe Reich.

C'est bien ce silence complice qui est reproché aujourd'hui au Saint-Siège et à Pie XII. L'histoire prouve que des prises de positions sans équivoque peuvent inverser le cours des choses ou au moins retarder leur dénouement.

En 1941, le sermon de l'évêque de Munster, Clemens-August von Galen contre l'assassinat programmé des malades mentaux et des handicapés en Allemagne a une portée considérable. Hitler finit par abandonner son plan face à la pression du clergé.

Pie XII : le "pape d'Hitler" ?

L'unique prise de parole de Pie XII face à la Shoah réside dans son homélie de Noël 1942. Il fait alors allusion à des "centaines de milliers de personnes qui, sans aucune faute de leur part, parfois seulement en raison de leur nationalité ou de leur race, sont destinées à mourir ou à disparaître peu à peu..."

Jamais les mots "Juifs" ou "nazis" ne sont prononcés. Trop vague, pas assez courageuse, cette déclaration fait l'effet d'un coup d'épée dans l'eau. Depuis le début de la controverse Pie XII, la ligne de défense du Vatican reste la même.

Le silence par peur des représailles contre les communautés chrétiennes : "Non seulement il n'est pas en mon pouvoir de freiner les actes criminels et insensés des nazis, mais une condamnation formelle ne ferait actuellement qu'entraîner le pire", écrit Pie XII dans son journal intime en 1942. Des historiens évoquent, par ailleurs, l'aversion profonde du pape vis-à-vis du communisme.

Dans ce contexte, le nazisme est un rempart contre Staline. Dans son histoire secrète de Pie XII, "Le pape d'Hitler", l'historien John Cornwell va jusqu'à affirmer qu'Eugenio Pacelli avait une "indéniable antipathie à l'égard des Juifs". L'écrivain pousse peut-être son analyse à l'extrême.

Mais il est incontestable que le silence papal à une époque aussi cruciale renvoie aux sombres souvenirs des pogroms orchestrés par les catholiques.

Dans l'Europe encore en guerre, quelques voix s'élèvent contre l'homélie frileuse de Pie XII. Dans sa revue Combat, Albert Camus écrit en 1944 : "Nous attendions que la plus haute autorité spirituelle de ce temps voulût bien condamner en termes clairs les entreprises des dictatures...


La grande foule des hommes attendait, pendant toutes ces années, qu'une voix s'élevât pour dire nettement où se trouvait le mal."


L'image de Pie XII réévaluée ?

Déjà attaqué sur le silence de Pie XII, le Saint-Siège doit aussi faire face à une autre polémique. En 2004, le journal italien Corriere della Sera publie une lettre datée de novembre 1946. Elle démontre que Pie XII a recommandé à l'Eglise de France de ne rendre que les enfants juifs non baptisés.

Les instructions du Saint-Siège sont claires : les nouveaux "Catholiques" ne doivent pas être "confiés à des institutions qui ne leur garantissent pas une éducation chrétienne". En dépit des controverses, la béatification de Pie XII est à l'ordre du jour depuis 1965.

Le processus aurait dû aboutir en 2001. Mais Israël est monté au créneau. Jean-Paul II décide au dernier moment d'échanger son dossier avec celui d'un autre pape plus lointain, Pie IX.

Craignant une polémique incontrôlable, le pape charge alors six historiens catholiques et Juifs de faire la lumière sur les actes du Saint-Siège pendant la Shoah. Ces derniers déclarent leur impuissance à trouver des réponses.

En cause : le refus du Vatican d'ouvrir ses archives complètes. Une mise au secret qui alimente encore davantage les fantasmes. En 2003, le Saint-Siège accepte finalement d'ouvrir ses cartons jusqu'en 1939. Problème : Pie XII n'est pas concerné. Son magistère suprême s'étend de 1939 à 1958.

Pourtant, quelques documents passent entre les mailles du filet. En mai dernier, Yad Vashem fait d'ailleurs une déclaration surprenante. Il pourrait "réévaluer" l'action d'Eugenio Pacelli pendant la guerre. Le directeur du musée, Avner Shalev, a indiqué avoir reçu des documents secrets favorables à Pie XII.

Le souverain pontife aurait ainsi donné des consignes à un couvent, situé à l'extérieur de Rome, pour abriter des Juifs en fuite. Ces documents réussiront-ils à redorer le blason bien terni d'un pape qui continue encore à faire parler de lui ?


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mercredi 6 mai 2009

Quand Chanel était « collabo »



"L’image que nous avons de Gabrielle Chanel, dite « Coco », a été soigneusement travestie par l’intéressée puis par sa descendance spirituelle. La couturière paiera ainsi dans les années 50 Louise de Vilmorin pour écrire une fausse histoire de sa vie. Ce qui apparaît au fil des vraies biographies apparaît beaucoup moins reluisant. Que Coco ait plus ou moins sombré à ses débuts dans la galanterie reste son affaire. Son antisémitisme viscéral, qui se manifeste dès les années 30, le devient déjà moins. Son rôle pendant la Seconde Guerre mondiale apparaît, lui, nauséabond. Chanel ferme sa maison en 1940 pour s’installer au Ritz. C’est son droit. Mais elle y entame vite une liaison avec Hans Günther von Dinklage, « Allemand et sans doute espion » nous révèle un article paru dans L’Express en 1995.



Le même journal détaille un document « récemment déclassifié ». On apprend ainsi que Chanel a pris elle-même l’initiative de collaborer « et qu’elle était venue en discuter en avril 1943 à Berlin avec Walter Friedrich Schellenberg, l’homme de confiance d’Himmler ». Chanel va ainsi se retrouver prise dans la rocambolesque mission Chapeau de couture (Modelhut), qui vise à obtenir une paix séparée entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Le tout doit se conclure dans la Madrid, officiellement neutre, de Franco. Le fiasco sera total. Quel est alors le but de Chanel ? Récupérer ses parfums, vendus à l’entreprise (juive) des Wertheimer avant la guerre…

En août 1944, Chanel est arrêtée au Ritz. Une intervention de Churchill sauve ses cheveux et peut-être sa peau. Elle se voit néanmoins envoyée en exil à Lausanne. Schellenberg sera condamné à Nuremberg. Chanel ne devait pas avoir de trop mauvais souvenirs de Modelhut. Elle aidera financièrement l’homme à se refaire une situation lors de sa sortie de prison en 1951. Elle-même s’apprêtait alors à rentrer en grâce. Coco redéfilera à partir de 1954. La virginité, ça repousse parfois. "

Claire Marie FOULQUIER-GAZAGNES écrit que "Mais cette ambitieuse volonté recèle ses noirceurs : pendant la Seconde Guerre Mondiale, Coco Chanel tente de récupérer les parts du parfum n°5 détenu à 70% par la famille juive Wertheimer en profitant de l’antisémitisme ambiant."


Etienne Dumont