vendredi 5 septembre 2008

ADOLF HITLER ET LE NAZISME

Dans cet article, je résume la vie d'Adolf Hitler. J'expose les décisions qu'il a prises et organisée qui ont pour certaines provoqués la seconde guerre mondiale. De plus je développes ses idées, ses objectifs et se qu'il appelle la "hiérarchie des races"...

Adolf Hitler est né en 1889 à Braunau en Haute-Autriche. Issu d'une famille de la petite bourgeoisie, il a combattu pendant la première guerre mondiale dans l'armée bavaroise, il devient en 1921 le chef du Parti ouvrier allemand (NSDAP). Il crée les sélections d'assaut (SA) en 1921 puis il à Munich, en 1923, un putsch (coup d'état ou le soulèvement est organisé par un groupe armé en vue de s'emparer du pouvoir.), qui échoue. Détenu, il rédige Mein Kampf, où est exposée la doctrine ultranationaliste et antisémite du nazisme. A partir de 1925, il renforce son parti créant les SS et de nombreuses organisations d'encadrement. Développent une propagande efficace dans une Allemagne humiliée par la défaite de 1918 et le traité de Versailles, et fortement atteinte par la crise de 1929, il accède en 1933 au poste de chancelier. Les communistes mis hors la loi à la suite de l'incendie du reichstag (février), Hitler se fait attribuer les pleins pouvoirs par la chambre (mars). Inquiet du pouvoir que prennent les SA, il en fait éliminer les chefs lors de la "Nuit des longs couteaux" (30 Juin 1934). Il est arrivé au pouvoir le 30 janvier 1933 par suite d'élections libres au cours desquelles son parti avait obtenu une majorité (relative) de voix. Il n'a pas fait de coup d'état : c'est le président de la Républiques allemande, le vieux maréchal Hindenburg qui l'a appelé légalement à diriger le gouvernement. Ensuite, il devient "Führer" et en quelques mois, Hitler a installé une dictature féroce. Sa politique d'expension en Rhénanie (1936), en Autriche (1938), en Tchécoslovaquie (1938), et en Pologne (1939) provoque la seconde guerre mondiale (1939), au cours de laquelle est entreprise l'extermination des juifs. Hitler est mort en 1945 à Berlin. Est-on sûr qu'il s'est suicidé ? Oui, sauf a croire à un gigantesque complot. En avril 1945, les Alliés ont gagné la guerre à l'ouest et les soldats soviétiques se battent dans Berlin. Le 30, cloîtré dans son gigantesque bunker en béton enterré sous Berlin, Hitler avale une capsule de poison, puis se loge une balle dans la tête. Conformément aux ordres qu'il avait donnés, son corps a été brûlé.
A-t-il été aimé de son peuple ? Il a été adoré notamment par les femmes et la jeunesse, comme peu de dirigeants l'ont été avant lui. Même quand la guerre apparaît perdue pour le Reich, on estime qu'un tiers des Allemands croient que leur Führer est encore capable de gagné la guerre ! Il faut dire que, en l'espace de 10 ans (1933-1942), Hitler a fait de l'Allemagne battue et humiliée en 1918, la première puissance de l'Europe, lui conquérant un empire plus vaste que celui de Napoléon. Il n'en demeure pas moins qu'une partie de la population pense, à partir du déclenchement de la guerre (1939), qu'il mène le pays à la catastrophe et que ses méthodes, ses idées, ses valeurs, sont celles d'un criminel sans foi ni loi.


Idéologie

Ce parti nationaliste visait à rassembler tous les pays et territoires germanophones, pour dominer le reste du monde. Il justifiait ses revendications en alléguant l'appartenance des Allemands à une "race supérieure", la "race indo-européenne" ou "aryenne", dont auraient été issus tous les génies de l'humanité, et devant laquelle tous les peuples désirant survivre devraient s'incliner.
L'une des caractéristiques, clairement évoquée dans Mein Kampf, est le recours systématique à la force. Pour Hitler, la diplomatie ou la négociation ne sont que des leurres.
Le programme nazi avait aussi une dimension socialiste exprimée non seulement dans son intitulé et dans le drapeau nazi à dominante rouge qu'il imposa à l'Allemagne, mais aussi dans sa doctrine. D'après les travaux de l'historien Götz Aly, les Nazis témoignaient d'un réel souci des classes populaires[6] : ils réorganisent les professions, créent des mutuelles et des prestations sociales, luttent contre le chômage, favorisent des loisirs et des fêtes pour les couches populaires, etc. Pour Aly, c'est d'ailleurs là l'une des clés de la popularité du régime. La tendance socialisante de la doctrine nazie fut cause de dissensions graves entre les dirigeants du parti. À ses débuts, Joseph Goebbels qualifiait ainsi le nazisme de "bolchévisme national". Cependant, Hitler, par pragmatisme et opportunisme politique, sera conduit à accepter les financements d'industriels inquiétés par la montée du communisme et à abandonner certaines revendications et à éliminer sans pitié les courants par trop socialisants (les frères Strasser, Röhm, etc.).
Le nazisme prétend être une idéologie totalitaire, cherchant à dominer et à contrôler tous les aspects de la vie des citoyens, embrigadés dès l'enfance dans toutes sortes d'associations maîtrisées par le parti qu'ils étaient destinés à servir : Napolas, Jeunesses hitlériennes, Association des jeunes filles allemandes, Association des femmes allemandes, Association des Allemands de l'étranger, Secours populaire du parti nazi, Secours d'Hiver du peuple allemand.
Le régime nazi, proche du fascisme, duquel il a pris le caractère démonstratif que celui-ci a initié, assurant le culte du chef et le respect de la doctrine du parti par l'usage systématique de mise en scènes théâtrales, et aussi de la violence. Le culte de la personnalité est sans doute un élément central du nazisme, en ce qu'il permet au chef du mouvement d'exercer un pouvoir sans limite. Mais il s'inspire aussi du bolchévisme, adoptant le principe d'un parti unique constitué de militants professionnels, parmi lesquels il recrute des milices privées, les SA et les SS, enfin en organisant la toute puissante Gestapo dès la prise de pouvoir.
La doctrine nazie se fondait sur une classification raciale des hommes selon la "qualité de leur sang". Les Tziganes, les Asiatiques et les Noirs étaient classés au plus bas dans l'échelle des races, juste avant les Juifs et après les Slaves et les Méditerranéens. Elle aboutit à pousser les applications de l'eugénisme dans ses conséquences extrêmes, en particulier l'expérience des lebensborns, et surtout la Shoah. Elle incitait à expulser hors d'Allemagne les hommes des "races inférieures", en particulier les Juifs envers lesquels elle a immédiatement pris des mesures vexatoires, favorisant l'émigration des plus riches et des plus déterminés vers d'autres pays, avant d'enfermer progressivement les autres dans des camps de concentration, avec les opposants politiques et religieux et les asociaux de tous ordres.


Objectifs

Antisémitisme en Allemagne en 1933. Sur la pancarte : "Allemands, défendez-vous ! N'achetez pas chez les Juifs !"
Le nazisme prône la supériorité de la "race aryenne" sur toutes les autres "races" humaines. Ce qu'il nomme "race aryenne" est en fait une notion à la fois morphologique, culturelle et religieuse. Le "véritable" aryen est celui qui est physiquement proche du canon germanique. La croyance commune fait correspondre cette "race aryenne" à l'image d'un homme pâle, blond aux yeux bleus et de culture germanique. En réalité, les critères, bien que restreints, étaient sensiblement plus larges (notamment au niveau des couleurs des yeux et des cheveux). D'après Hitler, cette race aryenne est l'unique source de tous les progrès de l'Humanité. Seuls ceux qui ont une trace de sang aryen peuvent avoir du génie. Les autres "races" ne font qu'imiter voire, comme les Juifs, spolier ou détruire le génie humain. A ce titre, la race aryenne doit conserver la pureté de son sang pour concentrer le génie humain dans une race qui dominera le monde. Pour la survie de l'Humanité, les nazis se doivent d'éliminer les races et "peuples inférieurs" qui en polluant la génétique humaine, l'amènent à sa perte. Les nazis classèrent ainsi les populations en fonction de ce qu'ils appelaient les "races à éduquer" (les Latins par exemple), les "races à réduire en servitude" (les Slaves, les Asiatiques, les Noirs) et les "races à exterminer" (les personnes de confession ou d'ascendance juive et le peuple tsigane).


"Hiérarchie des races"

La doctrine raciale nazie se basait surtout sur l'œuvre d'Hans Günther, professeur de "science raciale" à l'Université de Jena dont les idées étaient fortement soutenues par le gouvernement allemand". Selon Günther tous les Aryens partagent un type nordique idéal qui crée un contraste avec les Juifs, qui constituent plutôt un mélange de plusieurs races. La lignée généalogique, les mesures anthropologiques de crânes et les évaluations de l'apparence physique étaient tous des outils utiles à la détermination de la race. Pour Gunther, même si l'apparence physique était la chose observée, "le corps est l'enveloppe de l'âme" et "l'âme est primaire." Toutefois dans la doctrine raciale nazie les catégories de "sang allemand" et de "sang étranger à l'espèce" ne furent jamais clairement définies et entre le pôle aryen et le pôle juif se trouvait toute une nébuleuse de races qu'il était parfois malaisé de situer sur une échelle. Concernant les races européennes Gunther les divisait en race nordique (nord de l'Europe), méditerranéenne (sud de l'Europe et Afrique du Nord), dinarique (Balkans), alpine et est-baltique.
Alfred Rosenberg, théoricien du nazisme dont l'influence fut également importante, qui développa ses théories raciales et anti-chrétienne dans Le Mythe du vingtième siècle (1930), où il réduit l'histoire à une lutte des races et met en valeur l'homme nordique menacé par le métissage, les juifs et les valeurs judéo-chrétiennes considérait également les Berbères d'Afrique du Nord comme descendants des peuples Aryens atlanto-nordiques : "Les Berbères, dont une partie conservent encore la peau claire et souvent même les yeux bleus, ne remontent pas aux raids ultérieurs des Vandales, mais bien à la très ancienne vague atlanto nordique. De nombreux chasseurs Kabyles, par exemple, sont aujourd'hui encore irréfutablement d'origine nordique".


Preuves:

http://users.skynet.be/jacques.luc/hitl_antisem.h tml

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nazisme

wikipedia : "La doctrine raciale nazie se basait surtout sur l’œuvre d’Hans Günther, professeur de «science raciale» à l’Université de Jena dont les idées étaient fortement soutenues par le gouvernement allemand[6]. Selon Günther tous les Aryens partagent un type nordique idéal qui crée un contraste avec les Juifs, qui constituent plutôt un mélange de plusieurs races. La lignée généalogique, les mesures anthropologiques de crânes et les évaluations de l’apparence physique étaient tous des outils utiles à la détermination de la race. Pour Gunther, même si l’apparence physique était la chose observée, «le corps est l’enveloppe de l’âme» et «l’âme est primaire.» Toutefois dans la doctrine raciale nazie les catégories de « sang allemand » et de « sang étranger à l’espèce » ne furent jamais clairement définies et entre le pôle aryen et le pôle juif se trouvait toute une nébuleuse de races qu’il était parfois malaisé de situer sur une échelle. Concernant les races européennes Gunther les divisait en race nordique (nord de l'Europe), méditerranéenne (sud de l'Europe et Afrique du Nord), dinarique (Balkans) , alpine et est-baltique [7]."

http://www2.france-jeunes.net/lire-adolf-hitler-et-le-nazisme-25024.htm

2 commentaires:

massi le viking a dit…

oui c vrais sur le sujet de l origine nordique des berbere meme race. gunther et rosenberg on vu juste il ya aussi des mots berbers d origine germanique dans la kabylie

clovis simard a dit…

Bonjour,

Vous êtes cordialement invité à visiter mon blog.

Description : Mon Blog(fermaton.over-blog.com), présente le développement mathématique de la conscience humaine.

La Page No-12: L'OISELEUR

HITLER ET LE CHRIST ?

Cordialement

Clovis Simard