mercredi 28 mars 2007

mardi 27 mars 2007

UKRAINE : ENQUETE SUR UNE AUTRE SHOAH

Un prêtre catholique, le père Patrick Desbois, est en train de révolutionner l'histoire de la Shoah "à l'est" : en Ukraine et dans les autres territoires soviétiques occupés par les forces allemandes à partir de juin 1941.

PAR Michel Gurfinkiel.

Le père Patrick Desbois est chargé des relations avec le judaïsme auprès de l'Episcopat français. Il répond à nos questions.

____________________

Un prêtre catholique qui se consacre à la redécouverte de la Shoah en Ukraine. A priori, c’est surprenant…

PATRICK DESBOIS. Ca s’est fait un peu par hasard. Mon grand-père, prisonnier de guerre français, avait été transféré pour insubordination au Stalag 325 de Rawa-Ruska, à la frontière de la Pologne et de l’Ukraine actuelles. Une expérience qui l’a marqué à jamais. Quand les Français sont arrivés dans ce camp, ils ont appris que les « locataires » précédents, des prisonniers de guerre soviétiques, venaient d’être « liquidés ». Ils ont ensuite vu journellement des exécutions de juifs. Il y avait quelque chose de tellement infernal dans cette situation qu’ils ont fini par demander un beau jour au commandant allemand d’être fusillés, eux aussi. Cet officier a posé la question à Berlin : on lui a répondu que la politique du Reich était, pour l’instant, de reconnaître aux Français, à la différence des Soviétiques et des juifs, le bénéfice des conventions de Genève. Vous comprendrez aisément que, lors de l’effondrement de l’URSS, en 1991, je ne pouvais pas ne pas me rendre sur place. Pour voir ce qu’il restait de l’enfer, près d’un demi-siècle plus tard.

Et qu’avez-vous vu ?

Personne ne semblait savoir exactement où les juifs avaient été massacrés, où se trouvaient les fosses communes… J’ai dû mener une véritable investigation policière. Interroger beaucoup de gens, avec l’aide du prêtre local. Recouper les indications. Rencontrer des personnes très âgées, qui avaient été des témoins oculaires. Finalement, j’ai retrouvé ces fosses : elles étaient cachées dans des taillis, invisibles. Je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose pour marquer leur emplacement, préserver leur souvenir.

Et puis ?

Et puis les choses ont pris de l’ampleur. Je suis allé sur le site d’autres massacres. Comme à Rawa-Ruska, l’oubli était en train de s’installer : un repérage d’ensemble, portant sur l’ensemble de l’Ukraine, semblait donc nécessaire. Mais ce n’était pas tout. A travers les recherches sur les fosses communes, j’entendais des choses extraordinaires sur les massacres eux-mêmes, la façon dont ils avaient été organisés et perpétrés. J’ai compris que des pages cruciales de l’histoire de la Shoah étaient à réécrire.

Pourquoi ?

Le travail historique « classique » allemands n’avaient tué que des sur la Shoah a porté essentiellement sur les pays occidentaux, à commencer par l’Allemagne, et certains pays communistes d’Europe centrale et orientale, notamment la Pologne, où la plupart des camps nazis étaient situés. Mais l’URSS, jusqu’en 1991, était « hors champ ». Il était très difficile de s’y rendre, et plus encore d’y mener une enquête à caractère historique. En outre, le concept même d’un Holocauste ou d’une Shoah, c’est-à-dire d’un génocide des juifs, n’y avait pas cours : officiellement, les « fascistes » n'avaient tué que des « citoyens soviétiques ». Résultat : beaucoup de choses restaient floues, ou étaient sous-estimées. On savait, en gros, que Himmler avait envoyé dans les territoires soviétiques occupés des unités mobiles chargées de l’extermination des juifs, les fameux Einsatzgruppen. On évaluait les victimes de ces opérations – au fusil et à la mitrailleuse, d’où le nom de « Shoah par balles » - à quelques centaines de milliers de personnes, un million au plus. On avait répertorié les sites des massacres, et l’on disposait parfois de photos terrifiantes prises sur lors de certaines exécutions. C’était apparemment beaucoup. Mais c’était en fait très incomplet par rapport aux connaissances dont on disposait sur la Shoah à l’Ouest.

Les Soviétiques avaient pourtant fait une enquête de terrain dès 1944 ?

Oui. Au fur et à mesure où ils reprenaient le contrôle des régions conquises par les Allemands en 1941 et en 1942, les Soviétiques constataient la disparition de populations civiles, découvraient des charniers, recueillaient des témoignages. De nombreux rapports ont alors été établis. Ils ont été utilisés au procès de Nuremberg ou en vue de la rédaction d’un document d’ensemble soviétique sur les crimes nazis, le Livre Noir. Mais ensuite, ils sont tombés dans l’oubli. Staline et ses successeurs les ont retirés de la circulation parce qu’ils allaient à l’encontre de la thèse officielle de massacres « antisoviétiques ». Les historiens occidentaux ont cessé de les utiliser parce qu’ils craignaient des falsifications du KGB, comme cela s’était produit dans le cas du massacre de Katyn. Aujourd’hui, avec le recul et compte tenu de l’on découvre en Ukraine, les rapports soviétiques initiaux suscitent à nouveau beaucoup d’intérêt. 80 % au moins de leur contenu semble avoir été vérifié.

Comment enquêtez-vous ?

Je travaille avec une équipe de onze personnes, toujours les mêmes. En moyenne, nous effectuons cinq voyages par an. Chacun de ces voyages dure une quinzaine de jours. Jamais plus, car le stress physique et moral est considérable. Presque rien n’a changé en Ukraine depuis la fin de la guerre. Imaginez une campagne immense, des routes à peine carrossables, des conditions de vie primitives, des habitations dépourvues de tout confort moderne, une paysannerie qui n’a pas encore très bien compris sous quel régime elle vivait aujourd’hui, des tensions toujours présentes entre ceux qui étaient restés fidèles à l’URSS en 1941 et ceux qui s’étaient ralliés aux Allemands. Imaginez un pays sans panneaux indicateurs, sans cartes fiables, où la plupart des gens ne savent même pas le nom de villages distants d’une dizaine de kilomètres. Nous arrivons sans prévenir, afin que personne n’ait eu le temps d’exercer des pressions sur les témoins éventuels. Les prêtres locaux, catholiques, uniates ou orthodoxes selon les régions, sont en général notre premier contact. Ils font savoir qu’un prêtre français et son équipe veulent rencontrer des personnes ayant assisté au massacre des juifs ou ayant reçu des informations à ce sujet. Cela rassure : l’essentiel, pour ces populations, est que nous n’appartenions pas « au KGB », ou à ce qui a pu lui succéder. Une fois ce point acquis, les gens viennent nous parler ou nous indiquent qui pourrait parler. Très simplement, sans difficulté. Nous photographions les personnes, nous filmons l’entretien. En fonction de ce qu’on nous a dit, nous localisons le site véritable des massacres, et donc des fosses communes, qui n’est souvent pas celui où l’on a érigé un monument ou une stèle à l’époque soviétique. Nous y cherchons d’autres indices : les douilles des tireurs allemands, par exemple. Et nous les trouvons. Notre but est de réunir, sur chaque massacre, le maximum de preuves tangibles et convergentes.

Qui finance vos voyages ? Qui assure le contrôle scientifique de vos enquêtes ?

Notre travail est placé sous l’égide de Yahad-In Unum (« Ensemble », en hébreu et en latin), une association judéo-chrétienne créée à cet effet. Nous bénéficions de l’appui de l’Eglise de France, du rabbin Singer du Congrès juif mondial, de la Fondation de la Mémoire de la Shoah (FMS), du Centre de documentation juive contemporaine (CDJC), du Musée national de la Shoah, du National Holocaust Memorial américain. Le suivi scientifique est assuré par ces mêmes institutions et par diverses universités. Les matériaux réunis au cours de nos enquêtes, qu’il s’agisse des enregistrements des témoignages personnels, des compte rendus de recherche sur le terrain ou d’objets, leur sont confiés.

Sur combien de sites avez-vous enquêté ?

Nous avons repéré 2400 sites en Ukraine et nous en avons étudié plus de 600. Plus nous avançons dans nos recherches, plus nous découvrons de nouveaux sites. Nous avons commencé à travailler en Transnistrie, dans l’ancienne Moldavie soviétique. A terme, nous voudrions couvrir également la Russie actuelle et la Biélorussie. Le temps presse. Les derniers témoins oculaires de la « Shoah par balles » ont entre soixante-dix et quatre-vingt-dix ans.

Qu’avez-vous appris de nouveau sur cette Shoah ?

Enormément de choses. D’abord, le modus operandi des massacres. Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les juifs qui ont creusé leurs propres fosses, mais les paysans, mobilisés pour l’occasion. Ce sont les paysans, également, qui ont transporté les juifs sur le lieu de l’exécution, dans leurs carrioles. Les enfants ukrainiens étaient requis pour trier les vêtements des juifs. D’autres paysans ou paysannes devaient préparer la nourriture pour les exécuteurs. Dans de nombreux cas, les massacres n’ont pas été effectués par les Allemands, mais par des supplétifs ukrainiens, sous la surveillance des Allemands. En d’autres termes, une grande partie de la population rurale ukrainienne a assisté au génocide et une petite partie y a participé. De même, il ressort des témoignages que nous avons recueillis que les forces allemandes régulières, et pas seulement les Einsatzgruppen, ont participé d’une façon ou d’une autre aux massacres, ne serait-ce qu’en coupant les routes pour empêcher les juifs de s’enfuir, ou y ont assisté. On est très loin d’un crime commis dans une semi-clandestinité.

Les Ukrainiens se sont-ils prêtés au génocide par antisémitisme ?

Il y a eu des cas où la population locale a tué les juifs avant même que les Allemands ne soient là. Il y a celui des supplétifs ukrainiens, ou des prisonniers de guerre engagés dans la Waffen SS, qui ont participé activement au génocide. Le reste de la population a effectué des taches matérielles sous la contrainte. Certaines familles ont tenté de sauver des juifs. S’ils étaient découvert, c’était la torture et la mort. On nous a rapporté le cas d’une famille qui avait caché un enfant juif. Le commandant nazi local ne s’est pas borné à la faire fusiller : les cadavres des membres de cette famille ont été dépecés, et chaque morceau a été planté à une entrée différente du village, pour l’exemple.

Autres découvertes ?

Une autre idée reçue, c’est que la « Shoah par balles » aurait été en quelque sorte une Shoah « improvisée », menée dans l’urgence et au milieu des combats, à la différence de l’extermination quasi-industrielle menée à l’Ouest. Nous avons découvert qu’il n’en était rien. Tout était planifié, organisé dans le moindre détail, exactement comme à l’Ouest. Les Allemands prenaient bien soin de vérifier sans cesse l’identité juive des personnes qui allaient être exécutées : si un non-juif se trouvait là par erreur, il était immédiatement libéré (nous avons rencontré des personnes passées par cette épreuve). Les cas « douteux » au regard de l’idéologie nazie – demi-juifs, ethnies dont l’origine juive n’était pas certaine – bénéficiaient de sursis. Les « actions » étaient menées selon un plan géographique précis : les Allemands commençaient par les zones les plus proches du front puis remontaient vers l’arrière. Ils recouraient à des ruses psychologiques pour s’assurer de la docilité des victimes : la plus courante étant de les convoquer pour une « évacuation vers la Palestine ». En définitive, la seule différence avec la Shoah occidentale, ce sont les méthodes, plus appropriées aux conditions locales et beaucoup moins coûteuses.

Vous pensez que le nombre total des victimes est plus élevé qu’on ne pensait jusqu’à présent ?

Certainement. Certains massacres n’ont pas été pris en considération. D’autres ont été sous-évalués. Nous pensons que le total des victimes de la Shoah va au-delà du chiffre de six millions.

Il y a eu des révoltes dans les ghettos, dans certains camps… Pas en Ukraine ?

Le problème ne se pose pas comme cela. En fait, la plupart des hommes juifs valides se sont battus : ils avaient rejoint l’Armée rouge ou formé des maquis à l’arrière des Allemands, les fameuses unités de « partisans ». C’est surtout le reste de la population juive qui a subi la « Shoah par balles » : les personnes âgées, les enfants, les femmes.

Que deviennent les sites des fosses communes, une fois que vous les localisez ?


Nous menons notre action conformément à la loi religieuse juive, en liaison avec la yéshivah du Rav Schlesinger, de Londres. A priori, il nous est interdit de déranger les morts dans leur sommeil, et donc de procéder à des exhumations ou à une éventuelle réinhumation. Mais nous avons été en mesure de rapporter des faits nouveaux, comme le pillage des fosses : plus de soixante ans après le massacre, il y a encore des gens qui cherchent des dents en or ou d’autres objets de ce type. Selon les autorités rabbiniques, cela peut rendre nécessaire de nouvelles mesures. A titre personnel, je souhaite que les sites soient délimités, érigés officiellement en lieux saints, préservés. Les Allemands sont en train de réensevelir leurs morts de la Seconde Guerre mondiale, y compris les SS, dans des cimetières militaires magnifiques, à travers toute l’Ukraine. Je n’ai rien a priori contre de tels cimetières. Mais il serait inacceptable que pendant ce temps, les restes des victimes s’enfoncent dans une boue anonyme.

© Michel Gurfinkiel et Le Journal des Communautés, 2007

lundi 26 mars 2007

LE GENOCIDE NAZI ET LES NEGATIONISTES

Le génocide nazi et les négationnistes
Bernard Comte
© Bernard Comte - Gilles Karmasyn 1996-2002 - Reproduction interdite sauf pour usage personnel -
No reproduction except for personal use only
Rappel historique: l'exterminationSommaire de l'articleL'entreprise négationniste: les thèses

II - L'ENTREPRISE NEGATIONNISTE
A - Les auteurs

Paul Rassinier (1906-1967)

Instituteur puis professeur d'histoire et géographie, il a été communiste puis socialiste, favorable à Munich puis résistant, arrêté en 1943 et déporté (Buchenwald, Dora).

Il publie Le mensonge d'Ulysse (1950), se lie à des milieux d'extrême-droite (cf M. Bardèche, Nuremberg ou la Terre promise 1948), et à Rivarol. Il nie le "prétendu génocide" ("la plus tragique et la plus macabre imposture de tous les temps"), qui s'explique par un complot juif international, et calcule (Le Drame des Juifs européens) que plus de 3 millions des prétendus exterminés ont survécu, cachés en Europe de l'Est, puis enfuis ailleurs17... Cf, Le véritable Procès Eichmann ou les Vainqueurs incorrigibles.
*
* *
Robert Faurisson

Universitaire18, spécialiste de littérature française, docteur d'Etat (A-t-on lu Lautréamont ? 1972), maître de conférences à Lyon II en 1973, auteur d'études critiques sur le texte de Rimbaud et sur celui des Chimères de Nerval. Ayant découvert Rassinier en 1960, il mène dans les années 1970 une "enquête" personnelle sur les chambres à gaz, conclut à leur non-existence. La presse fait connaître ces thèses en novembre 1978 (Le Matin, Libération). Le Monde publie (19 et 30 décembre 1978) un dossier qui s'ouvre sur un texte de R. Faurisson "Le problème des chambres à gaz ou la rumeur d'Auschwitz" auquel répondent plusieurs historiens. Emotion. Les enseignements de R. Faurisson sont suspendus, et il est mis à la disposition du Centre national de téléenseignement (mai 1979). Polémiques et procès en série.

R.F. publie Mémoire en défense contre ceux qui m'accusent de falsifier l'histoire (1980) puis Réponse à Pierre Vidal-Naquet (1982) après l'article de celui-ci "Un Eichmann de papier"19 (Esprit, septembre 1980), ainsi que de nombreux tracts et opuscules puis un périodique Annales d'histoire révisionniste (1987) aux éditions "La Vieille Taupe" de Pierre Guillaume20.

R.F sera condamné à Paris (juillet 1981) pour diffamation raciale, pour la phrase prononcée à Europe 1 le 16 décembre 1980, qui, dit-il, résume toute sa pensée :

« Les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des Juifs forment un seul et même mensonge historique qui a permis une gigantesque escroquerie politico-financière, dont les principaux bénéficiaires sont l'État d'Israël et le sionisme international, et dont les principales victimes sont le peuple allemand -- mais non pas ses dirigeants et le peuple palestinien tout entier ».

Le "révisionnisme" de R.F. consiste essentiellement à nier l'existence de chambres à gaz homicides, en déclarant n'avoir pas trouvé le moindre commencement de preuve de leur existence, et en affirmant accessoirement « Hitler n'a jamais ordonné ni admis que quiconque fût tué en raison de sa race et de sa religion. Je ne cherche à outrager ni à réhabiliter personne »21.

Réponse lui a été faite aussitôt par F. Delpech, historien lyonnais (textes publiés dans Historiens et géographes, mai juin 1979 et Sur les Juifs, Presses Universitaires de Lyon, 1983), par G. Wellers, P. Vidal-Naquet et plus récemment M. Steinberg (voir Bibliographie).
*
* *
L'école "révisionniste"

Elle est soutenue en France par La Vieille Taupe, librairie "anarcho-marxiste" devenue favorable depuis 1970 aux thèses de Rassinier22 (par hostilité à la fois au stalinisme soviétique, au capitalisme occidental et au sionisme ?), qui publie également : Serge Thion, Vérité historique ou vérité politique ? Le dossier de l'affaire Faurisson23 (1980).

W. Stäglich, Le mythe d'Auschwitz,1986.

La thèse de doctorat d'Henri Roques24 sur les "Confessions" de Kurt Gerstein, soutenue à Nantes le 15 juin 1985 et annulée par le ministre Devaquet en juillet 198625, a été publiée par A. Chelain, Faut-il fusiller Henri Roques, Ogmios Diffusion26, Paris, 1986.

Grande activité en Grande-Bretagne et surtout aux Etats-Unis avec le périodique The Journal of historical Review27 (1980), les publications de A. Butz28 The Hoax of the Twentieth Century (1974) et de R. E. Harwood29 "Did Six Millions really die ?" (Historical Review press, Richmond). Elle tient congrès à Los Angeles régulièrement depuis 197930.


Notes.

17. Nous consacrons, sur PHDN, une section entière à Rassinier: http://www.phdn.org/negation/rassinier/. Pour une étude détaillée des mensonges et des délires de Paul Rassinier et de son parcours, voir Florent Brayard, Comment l'idée vint à M. Rassinier, Fayard, 1996. On pourra également, dans un premier temps, se reporter à la notice biographique que lui consacre Nadine Fresco dans le Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, publié sous la direction de Jean Maitron, Les Éditions Ouvrières, 1991, pp. 394-395; sur le web: http://www.anti-rev.org/textes/Fresco91a/. Pour une étude exemplaire du destin de Rassinier, et de la façon dont il l'a falsifié dans ses récits, voir Nadine Fresco, Fabrication d'un antisémite, Seuil, 1999.

18. Nous consacrons, sur PHDN, une section entière à Faurisson. Sur Faurisson et sa « méthode », voir notamment Nadine Fresco, « Les redresseurs de morts », Les Temps Modernes n° 407, juin 1980; sur le web: http://www.anti-rev.org/textes/Fresco80a/. On rappellera ici néanmoins que, contrairement à ce qu'avancent régulièrement d'autres négationnistes, Faurisson, grand défenseur des pamphlets antisémites de Céline, n'est plus (s'il le fut jamais), un homme de gauche depuis au moins 35 ans, et qu'il fréquente assidûment depuis longtemps les chefs des groupes hitlériens et les rescapés du national-socialisme historique. Voir Jean-Yves Camus et René Monzat, Les droites nationales et radicales en France, Presses universitaires de Lyon, 1992, p. 21, 82-83.

19. Publié également dans Pierre Vidal-Naquet, Les assassins de la mémoire, Seuil, Points Essais,1987.

20. Issu de l'« ultra-gauche », Pierre Guillaume, établit depuis longtemps sa table de vente dans toutes les manifestations d'extrême droite, milieu dans lequel il finit par évoluer exclusivement. Voir Jean-Yves Camus et René Monzat, Les droites nationales et radicales en France, op. cit., p. 84-85.

21. Il est fait justice de telles aberrations dans l'ouvrage de Gerald Fleming, Hitler et la solution finale, traduit par Catherine Aragon, Juillard, 1988. Voir notamment les propres déclarations d'intentions de Hitler sur ce sujet: http://www.phdn.org/negation/documents/volonte.html#hitler.

22. Pour comprendre quel chemin pas si tortueux que ça a pu ammener quelques ultra-gauchistes au négationnisme, voir Nadine Fresco, « Parcours du ressentiment », Lignes n° 2, février 1988. Voir aussi Alain Finkielkraut, L'avenir d'une négation, Éd. du Seuil, 1982. Pour comprendre à quel genre d'« allumés » on a affaire avec les membres "ultra-gauchistes" de la secte négationniste, il faut réaliser que l'une de leur motivation pour rejeter fanatiquement le Génocide, est que celui-ci ne rentre pas dans la grille de lecture marxiste: « Le révisionnisme rejette à la fois l'idée et le fait du génocide comme impossibilités matérielles parce que le génocide est surtout une imposssibilité idéologique. », Revue d'Histoire(sic) révisionniste, n°1, p. 39. Autrement dit : c'est impossible parce que c'est impossible...

23. Serge Thion, vient lui aussi de la nébuleuse Vieille Taupe, mais surtout de l'anticolonialisme féroce. Cela l'a conduit à un antisionnisme encore plus féroce, d'où il a basculé dans un antisémitisme et un négationnisme fanatiques. Il est néanmoins le plus "policé" et le plus intelligent, c'est-à-dire le plus pervers des négationnistes. Le titre de son ouvrage reprend explicitement celui d'une tournée de conférences effectuée en Allemagne par Rassinier en 1960 devant des parterres d'anciens nazis. Voir Florent Brayard, Comment l'idée vint à M. Rassinier, op. cit., pp. 281.

24. Henri Roques est un pilier de l'extrême droite française: il fut secrétaire général de la Phalange française, un mouvement néo-fasciste (1955-1958), il a participé (1956) au meeting inaugural de la Deutsche Soziale Union, fondée par Otto Strasser qui fut pendant 10 ans un compagnon de Hitler au sein du parti nazi, etc. Voir Jean-Yves Camus et René Monzat, Les droites nationales et radicales en France, op. cit., pp. 96-97.

25. Concernant tant la forme que le fond de cette "thèse" (en lettres!) et de sa scandaleuse soutenance, voir le percutant et indispensable ouvrage de Pierre Bridonneau, Oui, il faut parler des négationnistes, Cerf, 1997.

26. Ogmios, à la fois librairie (à l'époque) et équipe de militants est « proche à la fois des néo-nazis et des anciens SS et de la Nouvelle Droite ». « D'emblée la librairie se spécialisa dans les écrits nationaux-socialistes et antisémites » écrivent René Monzat et Jean-Yves Camus dans Les droites nationales et radicales en France, op. cit., p. 452.

27. Il s'agit de la revue trimestrielle de l'Institute for Historical Review (IHR) « sorte de QG de l'internationale "révisionniste" tenu par des individus qui tentent d'expliquer à leurs concitoyens que les USA ont été impliqués dans deux guerres mondiales à cause des banquiers juifs, des francs-maçons et des communistes [...] Y foisonnent les signatures d'anciens SS et de militants d'extrême droite. »: Thierry Maricourt, Les nouvelles passerelles de l'extrême droite, Éditions Syllepse, 1997, p. 114. Voir aussi, Deborah Lipstadt, Denying the Holocaust,, Plume, 1994, pp. 137-156. Ou encore http://www.phdn.org/negation/faurisson/ihr.html

28. Sur Butz, professeur en ingénierie électrique, voir Deborah Lipstadt, Denying the Holocaust,, Plume, 1994, pp. 123-136.

29. Richard Harwood est un pseudonyme de Richard Verral, rédacteur en chef de Spearhead, organe du très britannique, très raciste, très antisémite et tout à fait néo-fasciste National Front. Affilié à plusieurs groupuscules de défense de la "pureté raciale", il a déclaré publiquement que le génocide faisait partie de l'ensemble de la propagande juive, que l'on vivait sous domination juive, etc. De surcroit il a menti sur ses affilations universitaires. Voir Deborah Lipstadt, Denying the Holocaust,, Plume, 1994, pp. 104-107, 110. Notons que bien que les affirmations d'Harwood aient été réfutées formellement en 1979 (New Statesman, Nov, 2 1979, p. 670), ses écrits n'en continuent pas moins à être cités parce qu'il leur a donné l'apparence d'un travail universitaire. Ce genre de travestissement est devenu par la suite systématique chez les négationnistes. Revues aux jaquettes élégantes, éditions soignées, notes de bas de page, etc. Mais il s'agit toujours du même contenu tissé de falsifications négationistes.

30. Faurisson est évidemment un assidu de ces "congrès" organisés par l'IHR, devant un public principalement néo-nazi...

[ Sommaire de l'article | Négationnisme et réfutations | Toutes les rubriques ]
Ou Suis-Je? Aidez PHDN... Accueil PHDN... Copyright © Gilles Karmasyn 2002
Vos réactions
23/04/2002

TEXTE REPRIS DU SITE http://www.phdn.org/negation/comte/IIA.html

LE NEGATIONISME SUR INTERNET

Le Négationnisme sur Internet
Genèse, stratégies, antidotes
Par Gilles Karmasyn,
en collaboration avec Gérard Panczer et Michel Fingerhut
Revue d'histoire de la Shoah, no 170, sept-déc. 2000

© Revue d'histoire de la Shoah - Gilles Karmasyn 2000 - Reproduction interdite sauf pour usage personnel - No reproduction except for personal use only
Les forums francophonesSommaire de l'articleLes sites web négationnistes

6. Premiers sites web racistes
Le World Wide Web: enjeu et instrument privilégié de la propagande négationniste.

Le World Wide Web est devenu pour beaucoup un synonyme d'Internet. L'« explosion » du Web date de 1994-1995. Dès lors, on voit apparaître, comme des champignons après la pluie, un nombre croissant de sites extrémistes émanant d'individus, de groupuscules ou d'associations, dont la propagande trouve ainsi son principal mode de diffusion publique et de visibilité. D'abord aux États-Unis et principalement nationalistes et racistes (suprémacistes blancs76 principalement, et incidemment antisémites), ils s'étendent à d'autres pays (Canada, Europe du Nord) sous couvert de liberté d'expression, nourris de « mythes aryens » à tendance plus antisémite, négationniste et philo-germanique, puis servent d'asile à des courants de pensée amis dans leur racisme (et parfois à l'opposée sur l'éventail politique), venant de pays dans lesquels des lois interdisent ce genre d'expression, principalement de France et d'Allemagne.

Le premier site web ouvertement néo-nazi, et aujourd'hui encore l'un des principaux, apparaît en mars 1995, celui du Stormfront, fondé par Don Black77, un ancien dirigeant du Ku Klux Klan. Le design graphique en évoque ouvertement la symbolique nazie. Le contenu également, qui vise à la « préservation de la race blanche ». Dialectique nazie, mais aussi rubriques négationnistes sont au programme78. Depuis, tous les extrémismes ont leurs sites web. Si le nombre exact de tel sites, qui n'est pas la meilleure mesure de leur impact, est difficile à connaître avec précision, il se monte sans doute à plusieurs centaines, voire un peu plus d'un millier79. Certaines catégories nous intéressent ici plus particulièrement.
Sites nationalistes, skinheads, néo-nazis...

Ils représentent la grande majorité des sites extrémistes. S'ils comprennent assez souvent des éléments antisémites (la plupart du temps de tendance pathologiquement paranoïaque80) et négationnistes, ils se contentent le plus souvent de renvoyer, par des liens, aux sites web spécifiquement négationnistes81. On évitera ici de dresser un bestiaire de ces sites en majorité anglo-saxons, pour cependant nous intéresser à leur composante francophone.

On trouve peu de sites nationalistes franco-français, et la plupart sont assez discrets et réservés, quand bien même ils sont situés hors du territoire français. Par un détournement de vocabulaire, ils qualifient de « génocide européen », « génocide volontairement caché » et « ethnocide82 » la baisse de natalité en France, voire l'immigration83. Le « devoir de mémoire84 » s'applique à « la liste des méfaits perpétrés par Israël à l'encontre du peuple palestinien », etc.

Un réseau créé par le référencement mutuel de sites de ce type relie ainsi d'autres groupes d'extrême droite français ou francophones présents sur l'Internet, parmi lesques on citera: Le libre journal de la France courtoise, de Serge de Beketch; Le Flambeau, organe du PNFE, Terre et peuple, le site de l'idéologue néo-païen Pierre Vial85, Le site des résistants au Nouvel Ordre Mondial86, Devenir, revue nationaliste-révolutionnaire (belge) d'information et de formation, antisioniste et ouvertement, Unité Radicale, de mouvance « nationale révolutionnaire, particulièrement venimeux et volumineux, et enfin Fraction Hard-Core Identitaire.

Ce dernier groupe, fondé en 1994 à Nice, est composé de cinq musiciens de « rock hard core, death, black metal » et nationaliste, et se définit ainsi: « Aux confins du nouvel ordre mondial, dominé par le lobby américano-sioniste, une fraction d'insoumis s'est regroupée derrière l'étendard identitaire. Renégats du système, ils ont engagé une lutte sans merci contre ses plus fidèles serviteurs. [...] Nos principales références restent toutefois Sorel, Blanqui, Drieu la Rochelle, Jûnger, les frères Strasser sans oublier Che Guevara et le sous-commandant Marcos ».

On peut les rapprocher des groupes carrément violents, notamment les CHS (Charlemagne HammerSkins), groupuscule français skinhead violent, raciste, antisémite et négationniste, ayant des liens avec des mouvements similaires en Grande Bretagne et ailleurs en Europe. Ils avaient ouvert un site chez AOL en France, rapidement supprimé mais qui avait mis en émoi certains grands magazines et laissé indifférent d'autres journaux, site transféré ultérieurement au Canada sur le serveur fédératif de Bernard W. Klatt, fermé depuis.

Quant au Front National français, qui possède son propre site Web87, il se garde bien d'avoir un discours ouvertement raciste ou négationniste, mais est référencé par les principaux serveurs de ce type dans leurs rubriques de serveurs « nazis, racistes et révisionnistes » et y est qualifié de « national-socialiste »88...


Notes.

76. Avec, principalement, Stormfront, fondé par Don Black, ex dirigeant du Ku-Klux-Klan.

77. Sur Don Black, voir Poisoning the Web: Hatred Online, ADL, 1999, http://www.adl.org/frames/front_poisoning.html

78. Voir Robert Derumes, « Racisme : la bête rode sur Internet », Le Ligueur, 7 février 1996. http://www.euronet.be/altho/ligueur.htm

79. Pour Kenneth Stern, leur nombre se situait, début 1998, entre 600 et 800. Kenneth S. Stern, Hate on the Internet, ADL, 1999, chap 2. Voir:http:// www.ajc.org/pre/internet2.htm. On peut considérer que ce nombre a aujourd'hui dépassé le millier.

80. La grande majorité des sites exhibant de l'antisémitisme, mais c'est vrai aussi pour les sites négationnistes, le font via l'idéologie « ZOG » (Zionist Occupation Government), qui n'est qu'une resucée modernisée des Protocoles des Sages de Sion. Dans le cadre du shéma « ZOG », les gouvernements sont secrètement contrôlés par les Juifs, pour lesquels l'immigration est une arme stratégique juive contre la race aryenne. Toutes les variantes sont imaginables... Voir notamment Tore Bjorgo, « Extreme Nationalism and Violent Discourses in Scandinavia: 'The Resistance', 'Traitors', and 'Foreign Invaders' », Terror from the Extreme Right, sous la direction de Tore Bjorgo, Frank Cass, 1995, p. 196-200 et p. 207-209. Le site de la National Alliance, important groupe néo-nazi américain propose des textes intitulés « les nouveaux protocoles », « pourquoi les Juifs veulent la guerre », et d'autres de la même eau.

81. C'est le cas du site de Nation of Europa, qui au milieu des habituelles ratiocinations ultra-nationalistes et racistes, propose une interview d'un négationniste, un texte intitulé « Auschwitz: a reevaluation » et des liens vers des sites web négationnistes. Le site Ostara (sic), principalement raciste et antisémite (nombreux textes sur les « meurtres rituels juifs »), propose une section négationniste, ainsi que des liens. Le même shéma se répète sur la plupart des sites web nationalistes et racistes.

82. Occident, le site de la jeunesse enracinée, hébergé aux USA.

83. Ce genre de propos a des relents fortement négationnistes, par sa « désémentisation » des mots et par ses origines. Voir Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Seuil, 2000, p.178 et 323.

84. Occident, le site de la jeunesse enracinée.

85. Pilier de la « nouvelle droite » et frontiste passé chez Mégret, Pierre Vial fonde son idéologie sur des concepts implicitement nazis: « un peuple et sa terre ne font qu'un, [qu'] un lien vital unit le sol et le sang » (Pierre Vial, « 27 juillet 1214: Bouvines », National Hebdo, n° 52, 21 septembre 1994, cité par Jacques Breitenstein, « Les étranges leçons d'histoire du professeur Vial », Mauvais temps, n° 1, juin, 1998, p. 88)

86. Hébergeant Unité Radicale, « créé en 1998 par l'alliance du GUD, de Jeune Résistance et de l'Union des Cercles Résistance », elle-même « créée en septembre 1997 par d'anciens membres du mouvement nationaliste révolutionnaire, Nouvelle Résistance, qui avaient été rejoints par des cadres et militants d'autres mouvements nationalistes français ».

87. Hébergé dès son ouverture par Voxtel, éditeur de serveurs Minitel rose, tels que Myss, Pulp, Rika ou Sevra, et récemment réinstallé aux États-Unis, chez Hiway Technologies. Pour un parti qui prône la moralité et s'oppose à l'américanisation...

88. Chez Flashback, en Suède. Le site du FN figure également sur la page de liens du site négationniste « Wilhelm Tell », parmi une longue liste de sites web négationnistes...


[ Sommaire de l'article | Négationnisme et réfutations | Toutes les rubriques ]
Ou Suis-Je? Aidez PHDN... Accueil PHDN... Copyright © Gilles Karmasyn 2001
Vos réactions
07/07/2001

TEXTE REPRIS DU SITE http://www.phdn.org/negation/negainter/webrac.html

LISTE DES NAZIS AYANT FUIT DANS LES PAYS ARABES

Liste des nazis ayant fuit dans les pays arabes:
Altern Erich,
alias Ali Bella
Chef régional SD, Affaires juives en Galicie
Années 50, en Égypte, puis instructeur de camps palestiniens
Appler Hans,
alias Salah Chaffar
Information avec Goebbels
Égypte, ministère de l'information (1956)
Bartel Franz,
alias el-Hussein
Adjoint au chef de la Gestapo à Kattowitz (Pologne)
Depuis 1959, Section juive du ministère de l'Information au Caire
Baurnann, SS Standartenührer
Participe à la liquidation du Ghetto de Varsovie
Ministère de la Guerre au Caire: instructeur du Front de Libération de la Palestine
Bayerlein,
col. Fritz
Aide-de-camp de Rommel
Égypte
Becher Hans
Section juive Gestapo, Vienne
Alexandrie (Égypte) :
y instruit la police
Beissner, Dr Wilhelm
Chef Section VI C 13 RSHA
Égypte
Bender Bernhardt,
alias Béchir Ben Salah
Gestapo, Varsovie
Conseiller de la police politique au Caire
Birgel Werner,
alias El-Gamin
Officier SS
Vient de RDA au Caire, au ministère de l'Information
Boeckler Wilhelm, SS Untersturmführer
Recherché en Pologne pour son rôle dans la liquidation du Ghetto de Varsovie
En Égypte depuis 1949, travaille au département Israël du Bureau d'informations
Boerner Wilhelm,
alias Ali Ben Keshir, SS Untersturmführer
Gardien du camp de Mauthausen
Dépend du ministère de l'Intérieur égyptien, instructeur du Front de Libération de la Palestine
Brunner Aloïs
alias Georg Fischer, Ali Mohammed
SD, responsable des déportations en Autriche, Tchécoslovaquie, Grèce, Chef du camp de Drancy
Damas, conseiller des services spéciaux RAU puis syriens. Résident BND
Buble Friedrich,
alias Ben Amman, SS Obergruppenfùhrer
Gestapo
Dir. Département égyptien des relations publiques - 1952 conseiller de la police égyptienne
Bünsch Franz
Collaborateur de Goebbels à la propagande, coauteur, avec Eichmann de Les Habitudes sexuelles des juifs
Correspondant du BND au Caire puis en 1958 organisateur des SR d'Arabie saoudite pour le BND
Bunzel Erich, SA,
Obersturmführer
Collaborateur de Goebbels
Département Israël, ministère de l'Information au Caire
Daemling Joachim,
alias Jochen Dressel ou Ibrahim Mustapha
Chef de la Gestapo de Düsseldorf
Conseiller du système pénitentiaire égyptien, fait partie des services de Radio-Le Caire
Dirlewanger Oskar,
Oberführer
Chef du 36e bataillon de Waffen SS (URSS, Pologne)
Au Caire depuis 1950 selon certaines sources, selon d'autres, décédé le 7 juin 45 en résidence surveillée en Allemagne. Une exhumation de son cadavre aurait eu lieu en 1960
Eisele Dr Hans
Médecin chef camp de Buchenwald
Décédé au Caire, le 4 mai 1965
Farmbacher Wilhelm, LieutenantGénéral SS
Wehrmacht front Est, supervise l'armée Vlassov en France en 1944
Conseiller militaire de Nasser
Gleim Leopold
alias Lt-Col. Al Nashar
Chef du SD à Varsovie
Cadre de la Sécurité d'État égyptienne chargé des détenus politiques sur la mer Rouge
Gruber,
alias Aradji
Recruté par Canaris en 1924; réside en Égypte
1950 : agent d'influence en direction de la Ligue arabe
Heiden Ludwig,
alias el-Hadj
journaliste à l'agence antijuive Weltdienst (NSDAP)
Converti à l'Islam, traduit Mein Kampf en arabe, résidant en Égypte vers 1950
Heim Heribert, SS Hauptsturmführer
Médecin de Mauthausen
Médecin de la police égyptienne
Hithofer Franz
Cadre de la Gestapo à Vienne
Égypte, années 50
Leers, Dr Johannes von,
alias Omar Amin
Adjoint de Goebbels, chargé de la propagande antisémite
Responsable de la propagande anti-israélienne au Caire depuis 1955
Luder Karl
Chef des jeunesses hitlériennes, responsable de crimes antisémites en Pologne
Ministère de la Guerre au Caire
Mildner Rudolf, SS
Standartenführer
Chef de la Gestapo à Kattowitz, chef de la police au Danemark
Depuis 1963, vit en Égypte, membre de l'organisation Deutscher Rat
Moser Aloïs,
Gruppenführer SS
Recherché en URSS pour crimes contre les juifs
Instructeur des mouvements paramilitaires de jeunesse au Caire
Münzel Oskar
Général SS de blindés
Conseiller militaire au Caire, années 50
Nimzek Gerd von,
alias Ben Ali
En Égypte, années 50
Oltramare Georges,
alias Charles Dieudonné
Directeur du Pilori en France sous l'Occupation
Responsable de l'émetteur La Voix des Arabes au Caire. Décédé en 1960
Peschnik Aehim Dieter,
alias el-Saïd
Réside en Égypte
Rademacher Franz,
alias Thomé Rossel
1940-1943, dirige la section antijuive aux Affaires étrangères
journaliste à Damas
Rauff Walter
Chef du SD en Tunisie
Au Moyen-Orient (Syrie) jusqu'en 1961. Arrêté, puis relâché au Chili, le 4 décembre 1962
Seipel, SS
Sturmbannführer,
alias Emmad Zuher
Gestapo à Paris
Converti à l'Islam. Service de sécurité du ministère de l'Intérieur au Caire
Sellmann Heinrich,
alias Hassan Suleiman
Chef de la Gestapo à Ulm
au Caire, Services spéciaux égyptiens
Thiemann Albert,
alias Amman Kader
Officier SS en
Tchécoslovaquie
Weinmann Erich, SS
Standartenführer
Chef SD, Prague
Déclaré mort en 1949. En fait, à Alexandrie conseiller de la police

TEXTE REPRIS DU SITE AVAL31

LES NAZIS DANS LES PAYS ARABES

Activités des nazis dans les pays arabes

Après la guerre, certains nazis se sont réfugiés dans des pays arabes où ils ont mené des activités relatives à la politique et à la sécurité. Certains se sont convertis à l'Islam. En voici une liste partielle.

* Alois Brunner, alias Goerg Fisher, alias Ali Mohammed. Il fut l'un des acteurs de la solution finale, aux côtés d'Adolf Eichmann. Il fut notamment responsable des déportations vers les camps d'extermination des juifs d'Autriche et de Grèce. Après la guerre, il travaille à Damas, en Syrie, où il est conseiller du gouvernement. Il est notamment chargé de mettre en place des techniques de torture dans les prisons syriennes.

* Johann Von Leers, alias Omar Amin, assistant de Joseph Goebbels au ministère de la propagande. Il est l'auteur de nombreux écrits antisémites, comme La nature criminelle des juifs, publié en 1944. Son principal rôle sous le Troisième Reich a été l'incitation à la haine contre les juifs. Après la guerre, il se réfugie en Égypte. Il se convertit à l'Islam, et prend le nom d'Omar Amin. Il reprend ses activités de propagande antisioniste, cette fois au service du président égyptien Gamal Abdel Nasser.

* Friedrich Buble, alias Ben Amman, SS Obergruppenführer. Après la guerre, il travaille au département égyptien des relations publiques, et en 1952, il est conseiller de la police du Caire.

* Joachim Daemling, alias Jochen Dressel, alias Ibrahim Mustapha, chef de la Gestapo de Düsseldorf. Il sera conseiller pour le système pénitentiaire égyptien.

* Wilhem Farmbacher, Lieutenant Général de la Wehrmacht sur le front Est, il supervise l'armée Vlassov en France en 1944. Il sera Conseiller militaire du président égyptien Nasser.

* Wilhelm Boerner, alias Ali Ben Keshir, gardien de camp de concentration de Mauthausen. Il travaillera au ministère de l'intérieur en Égypte, puis deviendra instructeur du front de libération de la Palestine.

* Erich Altern, alias Ali Bella, chef régional du SD, les renseignements nazis. Il se réfugie d'abord en Égypte, avant de devenir instructeur dans des camps d'entraînement palestiniens.

* Franz Bartel, alias El-Hussein, adjoint au chef de la Gestapo à Kattowitz, en Pologne. A partir de 1959, il travaille à la section juive du ministère de l'information en Égypte.

* Ludwig Heiden, alias El-Hadj, journaliste à l'agence antisémite Weltdienst. Il se réfugie en Égypte et il traduit Mein Kampf en arabe.

* Karl Luder, cadre des jeunesses hitlériennes. Il travaillera au Ministère de la guerre au Caire.

* Albert Thiemann, alias Amman Kader, Officier SS en Tchécoslovaquie. Il travaillera au ministère de l'information en Égypte.

TEXTE REPRIS DU SITE WIKIPEDIA

HISTOIRE DE LA RESISTANCE : LES ARMES DE L'ESPRIT

Posté le Dimanche 25 mars 2007
par jc durbant

Suite à notre dernier billet sur la légende Aubrac comme illustration du mythe qui a entouré la Résistance pendant la dernière guerre en France et l’apparent manque de combativité de la majorité de la population française …

Petit retour sur les travaux de l’historienne américaine Helen Fein, dont l’analyse des différentes réponses nationales des pays européens face au génocide juif (”Accounting for Genocide: National Responses and Jewish Victimization During the Holocaust”, 1979) pourrait être éclairante.

Comparant les destins différents des communautés juives sous le nazisme, elle montre en effet que les pays où celles-ci s’en sont “le moins bien sorties” sont apparemment ceux où il n’y avait pas eu d’institutions (politiques, religieuses) appelant à résister.

Comme par exemple les Pays-Bas ou la Pologne (dont les dirigeants et élites s’étaient exilés en Angleterre et/ou avaient été décimées par les assauts conjoints des Nazis et des Soviétiques) qui ont eu le pire bilan par opposition au Danemark où Christian X avait explicitement pris position contre la déportation et dont la population juive a été très largement épargnée.

La France ayant eu une position intermédiaire (un peu comme la Bulgarie, dont les autorités religieuses avaient bien résisté mais qui finit par abandonner “ses” juifs thraces) où le régime a, en simplifiant, “sauvé” une bonne partie de ses juifs nationaux sur le dos (ie. en les livrant ou abandonnant aux nazis) de ses juifs réfugiés …

D’où l’intéressant contre-exemple du cas très particulier de ces villages des Cévennes de descendants de huguenots, avec leur longue tradition de “résistance” religieuse (comme Le Chambon-sur-Lignon, révélé au grand public par le documentaire de Pierre Sauvage, qui sauva quelque 5 000 juifs sous l’Occupation - mais il existe, parait-il un tel village de Justes aux Pays-Bas) …

On a ainsi l’impression qu’avec beaucoup de résistants, notamment au début, qu’ils sont quasiment livrés à eux-mêmes, aucune, sauf exceptions, institution politique, syndicale ou religieuse (hormis l’appel – de l’extérieur - du 18 juin) n’appelant à résister et qu’ils s’improvisent résistants avec les moyens - très limités – du bord, certains dans les campagnes ou aux frontières, à partir de leurs pratiques locales faisant passer leur résistance comme une sorte de braconnage ou contrebande “glorifiée”.

Ce qui souligne encore plus leur courage mais aussi la faiblesse de leur nombre et donc à nouveau… le “manque de combativité” de la majorité.

Et bien sûr le décalage avec les récits largement idéalisés que, pour les raisons que l’on sait, on en a fait après coup et… le choc quand la vérité sort peu à peu.

dimanche 25 mars 2007

COMMUNIQUE DE L'UPJF


Un site propose des documents traduits en français sur les origines de l'islam
Un internaute nous recommande le site dont la présentation suit. Nous n’avons pas encore eu le temps de l’examiner en profondeur, mais déjà, à ce stade de lecture superficielle, il nous apparaît comme très utile. Nous comptons sur nos internautes, surtout sur ceux qui ont une certaine expertise en matière d'islam, pour nous aider à nous forger une opinion. Si celle-ci s’avère positive, nous ferons largement connaître ce site et le recommanderons. (Menahem Macina).


25/03/07

Islam - Documents présente au public francophone, de toutes les cultures, une base de données de centaines de documents sur les origines de l'islam, son histoire et sa situation actuelle, et ceci, pour la première fois. « Nous estimons », écrit le créateur et responsable de ces pages Web, « qu'il est temps de prendre les individus pour des personnes responsables, et de leur donner la possibilité d’avoir accès à ces documents, originaux, souvent très difficiles à obtenir, et très peu traduits. A partir de là, ces gens pourront exercer leur esprit critique, leur doute méthodique, leur réflexion et leur travail scientifique personnels, sur la base de textes de référence. » Et d’ajouter : « Sans un véritable effort de publication de documents, il ne peut y avoir aucun dialogue entre les cultures. L'ignorance, au contraire, sera le terreau du mensonge, de la manipulation et de l'hypocrisie. »

Documents sur les origines de l'islam

islam-documents.org





Pour la première fois, voici l'ensemble des documents originaux relatifs à l'élaboration de la religion musulmane.

Cet ensemble de plus de 10 000 textes (soit environ 1700 pages papier) est destiné au public occidental, qui n'a pas accès aux sources, mais aussi au public d'origine musulmane, lui aussi mis dans l'ignorance, et qui pourra enfin juger en connaissance de cause.

L'objectif de ce travail rÈalisÈ par des universitaires est ouvertement humaniste, critique et scientifique : la méthode ne s'embarrassera en aucune façon, étant donné l'urgence de la situation, d'une attitude de respect trop souvent répandue et que rien ne justifie, sinon la honte et la peur. Ainsi publiés, les documents dévoilent largement les origines et l'essence de l'idéologie musulmane, en présentant la personnalité de Muhammad, ses paroles et actes, des circonstances politiques, le contexte culturel, les influences religieuses dans lesquelles elle s'est constituée. On insistera notamment sur tout ce qui est d'ordinaire dissimulé, ce qui indique le caractère intrinsèquement violent et totalitaire de la religion musulmane. Ainsi, ils permettront enfin d'effacer un grand nombre de discours hypocrites, lâches et dangereux, de dissiper mensonges et manipulations, de combler le fossé tragique établi entre ceux qui savent et ceux qui ignorent ou croient savoir.

Principes éditoriaux :

1.
L'orthographe des mots arabes et particulièrement de l'onomastique a été uniformisée et simplifiée.
2.
Quelques mots issus de traductions anciennes ont été modernisés.
3.
La traduction du Coran qui a été choisie est la seconde due à R. Blachère, qui est la plus rigoureuse et la plus neutre en langue française.
4.
Les mots restitués par R. Blachère dans sa traduction du Coran sont rendus ici sans les parenthèses qui les isolent, pour faciliter la lecture.
5.
Les citations de la poésie arabe et des extraits coraniques présents dans d'autres textes sont en italique.
6.
Les textes largement postérieurs sont présentés en petits caractères, en position centrée.
7.
Autant que possible, la traduction des mots arabes en français est donnée en note, ainsi que la forme arabe, en capitales, quand le terme est donnée en français.
8.
En note se trouvent aussi les mentions des auteurs des récits, quand ils sont signifiants.
9.
Les textes d'origine non-islamique, arabe, chrétienne, etc. sont disposés en retrait, pour les distinguer des autres.
10.
Le nom du dieu spécifiquement arabe "Allah" remplace le mot œcuménique, "Dieu", souvent proposé par les traductions anciennes.
11.
Les initiales majuscules sont rejetées quand elles sont grammaticalement indues. Elles ne doivent pas donner un sens particulier aux noms communs.
12.
Les patronymes immédiats des individus sont présentés, mais rarement les autres éléments du nom.
13.
De même, sauf par volonté de démonstration, les éléments des chaînes de transmission de témoignages (isnad) sont réduits au minimum, alors qu'ils occupent une place considérable dans les originaux.

I. L'ARABIE SANS PROPHETE

1. DONNEES DE GEOGRAPHIE
2. LE DESERT MILIEU DE VIE
3. LES RICHESSES DE L'ARABIE
4. ISMAEL ET LES SIENS
5. L'ARABIE DU NORD
6. L'ARABIE CENTRALE
7. L'ARABIE DU SUD
8. LE MIROIR DES ARABES

II. LA CIVILISATION ARABE

1. LES SOCIETES ARABES
2. LA MORALE BEDOUINE
3. MARCHANDS ET PILLARDS
4. VESTIGES DE LA CULTURE ARABE
5. L'ISLAM ET LES ARABES

III. LA RELIGION DES ANCETRES

1. DES DIEUX PARMI D'AUTRES DIEUX
2. DES IDOLES ET DES PIERRES
3. FETES ET SANCTUAIRES
4. LES RITUELS
5. LA GESTION DU SURNATUREL
6. "LES INTESTINS D'IBN LUBAYY"
7. "L'IGNORANCE"

IV. HOBAL, ALLAH ET SES FILLES

Un petit dictionnaire des 360 dieux de la Jahiliyya.

V. DES GENS ET DES LIVRES

1. LES JUIFS
2. LES CHRETIENS
3. RELIGIONS PERSES
4. LES SABEENS
5. L'ISLAM SOUS INFLUENCES
6. PROPHETES ET MARTYRS
7. ANGOISSES ET PROPHETIES
8. IMPOSSIBLE ALTERITE

VI. "LE LIVRE DES PAYS"

1. LES PUISSANCES VOISINES
2. LES EVENEMENTS
3. LA MECQUE
4. LE SANCTUAIRE
5. YATHRIB OU MEDINTA

VII. MUHAMMAD

1. MUHAMMAD ET TOUTE LA FAMILLE
2. MUHAMMAD, FILS D'ABDALLAH
3. MUHAMMAD, LE PUPILLE D'ABU TALIB
4. ABUL KASIM, LE PERE DE FAMILLE
5. "LE PLUS BEAU DES HOMMES"

VIII. LES MYTHES DE LA CAVERNE

1. A L'AUBE DU VIIe SIECLE
2. UN PROPHETE SE REVELE
3. ANATOMIE D'UNE MISSION
4. CHRONOLOGIE DU CORAN

IX. LA SECTE CONTRE LA CITE

1. L'EXPOSITION DU MISSIONNAIRE
2. LA SUBVERSION DE LA MECQUE
3. L'AFFRONTEMENT
4. LA TENTATION UNIVERSALISTE
5. L'HEGIRE
6. "LE BEAU MODELE"

X. LE COUP-D'ETAT DE YATHRIB

1. YATHRIB AVANT MEDINE
2. L'INSTALLATION DES IMMIGRES MECQUOIS
3. LA PRISE DU POUVOIR
4. LES "MUNAFIQUN"
5. LE SABRE ET LE ROSEAU
6. PREMIERS CONTACTS AVEC LES CHRETIENS

XI. L'ANTI-JUDAÏSME A MEDINE

1. LES JUIFS DE MEDINTA
2. MUHAMMAD ET SES JUIFS
3. LES "IMPURETES" DE MEDINE

XII. MEDINE, LABORATOIRE THEOCRATIQUE

1. LE CARCAN DES RITUELS
2. LA LOI DU MONARQUE
3. LE TOTALITARISME EN ACTION
4. LE PETIT PEUPLE DE MEDINE
5. LE HAREM DU MAITRE
6. ELABORATION D'UNE DOCTRINE

XIII. DES CHAMEAUX ET DES FEMMES

1. L'OBLIGATION DU JIHAD
2. UNE RHETORIQUE BELLIQUEUSE
3. LES AGRESSIONS CONTRE LES TRIBUS BEDOUINES
4. L'EXPANSIONNISME CONTRE LES JUIFS ET LES CHRETIENS
5. LE DECOMPTE DES EXPEDITIONS
6. SOUS LE REGARD DU MONDE

XIV. LA GUERRE DE HUIT ANS

1. LA GUERRE DES MOTS
2. L'ATTAQUE DES CARAVANES QURAYSH
3. LES BATAILLES
4. L'EPREUVE DE FORCE

XV. ORDRE NOUVEAU EN ARABIE

1. LA MARCHE SUR LA MECQUE
2. "AL FATH", LA CONQUETE DE REFERENCE
3. LE CREPUSCULE DES IDOLES
4. EXTENSION DU DOMAINE DE LA LUTTE

XVI. DE LA MISSION A L'EMPIRE

1. "LES GENS DU DIMANCHE"
2. LES PROPHETES ARABES
3. "SOUMETS-TOI OU..."
4. LA FIN DE REGNE D'UN DESPOTE ORIENTAL

XVII. COMPLEMENT BIBLIOGRAPHIQUE


XVIII. SOMMAIRE





© Islam-documents.org



Mis en ligne le 25 mars 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

samedi 17 mars 2007

HITLER ET LE MUFTI





Panneau au Musée de la Shoah, Jérusalem

Traduction du panneau= >

Haj Amin el Husseini , arrive en Irak en 1939.
Il est un des leader de la grande révolte pronazie et anti-britannique en mai 1941. Suite à l'échec de l'insurrection, il fuit vers l'Allemagne et se joint à l'effort de guerre nazi contre les Alliés.
Il conduit une campagne de propagande contre les alliés et spécialement contre les juifs sur les ondes de la radio allemande en arabe appelant les arabes et musulmans à abattre les juifs où qu'ils soient. photo signée "En souvenir au grand Mufti H.Himmler"
Lettre du 15 mai 1943 de Haj Amin al Husseini, le grand Mufti de Jérusalem au ministre des affaires étrangères allemand Ribbentrop demandant l'intervention allemande dans les balkans spécialement en Bulgarie pour prévenir un accord entre les britanniques et les Etats Unis pour permettre aux Juifs de partir vers Israël. Le Mufti explique que les arabes supportent les forces de l'Axe dans l'espoir qu'elles fourniront une solution finale au problème des juifs- l'ennemi commun des peuples d'Europe et de la nation Arabe.


TEXTE REPRIS DU SITE http://aval31.free.fr/

vendredi 16 mars 2007

COMMUNIQUE


ENFANTS CACHES EN BELGIQUE PENDANT LA SHOAH
ONDERGEDOKEN KINDEREN IN BELGIE TIJDENS DE SHOAH
CHILDREN HIDDEN IN BELGIUM DURING THE SHOAH (HOLOCAUST)
ילדים במסתור בבלגיה בתקופת השואה

ALOUMIM


Se souvenir : Aloumim
Suzanne Millet


Aloumim est une association israélienne reconnue en France, créée en 1993, par des enfants juifs cachés en France pendant la dernière guerre mondiale. Qui étaient ces enfants, actuellement grands-parents ? C’étaient des enfants juifs de France et d’Europe, de leur naissance à 18 ans, cachés en France depuis la fin de l’année1939 jusqu’au début 1945. Les parents, pour sauver leurs enfants, devaient s’en séparer et les enfants placés dans un lieu sûr ne comprenaient pas cet abandon. Ils en ont souffert longtemps. Très peu parmi eux ont retrouvé leurs parents, la plupart exterminés dans les camps.
Les enfants d’Izieu
Les enfants d’Izieu
Aloumim, ce mot hébreu peut avoir plusieurs sens : mutisme, caché, secret, inconnu, anonyme, autant d’expressions qui caractérisent bien ce qu’ont vécu ces enfants cachés. Voici ce qu’écrit Ariella Palacz, cachée à la DDASS, pendant trois ans et demi. « Je me suis tue, la tragédie devant laquelle j’ai dû faire face personne n’en a rien su. La séparation brutale, la peine, la peur, la haine, personne n’en a rien su ». « J’ai gardé le secret de mon identité jusqu’au rejet, jusqu’à l’oubli. Le traumatisme de la Shoah m’avait rendu inconnue de moi-même, absente de moi-même. Je ne savais plus qui j’étais ». (« Il fait jour à Jérusalem » collection « témoignage et identité ». Éditions Ivriout.)

Le docteur Israël Lichtenstein, actuel président d’Aloumim, se rappelle qu’il était contre « ce communautarisme d’anciens combattants » mais il explique qu’en fait cette association fait un travail de mémoire pour l’avenir. Le titre du journal de Aloumim, « Mémoire vive », en témoigne. Dans le numéro 37 de ce bulletin, le président écrit : « Les monuments aux pieds desquels on croit devoir se réunir s’altèrent avec le temps et vont disparaître. Les témoignages recueillis seront-ils lus ou enrichiront-t-ils des archives que personne ou peu de gens viendront consulter ? Dans la course contre l’oubli, il faut des porteurs de relais. La vie se maintient par la vie. »

L’association comprend à peu près 850 membres dont 300 à Jérusalem. On peut se demander pourquoi elle a été créée si tard, 50 ans après la guerre ? Il fallait se construire soi-même, dit le docteur Liechtenstein, constituer une famille et c’est devenus grands-parents que nous avons pu parler et dire aux petits-enfants l’histoire de la famille. D’ailleurs après la guerre personne n’était prêt à écouter ce qu’avaient été la vie et la mort pendant la Shoah. En Israël on créait un pays, on inventait un type d’homme nouveau : un Juif fort. Dans les kibboutz, le rescapé de la Shoah était mis à l’écart. Ceux qui ont voulu parler, témoigner, n’ont pas réussi et peut-être, fait remarquer le Dr Lichtenstein, cette occultation du passé était-elle bénéfique !

Aaron Apelfield, dans son livre « Histoire d’une vie » (édition de l’Olivier, le Seuil), montre très bien la difficulté qu’il a eue à s’adapter à cette nouvelle société, à parler et à être écouté. Ce n’est qu’en 1967, à la guerre des 6 jours, dans le désert, que de jeunes soldats l’ont écouté, et qu’il a pu parler de ses parents, de sa ville. Ils voulaient comprendre comment la Shoah avait pu arriver et la situation tragique de 1967 les ouvrait au sens de leur destinée de Juifs.

Samuel Bak, le grand peintre qui a vécu en Israël de 1948 à 1967, n’a jamais pu exprimer son fardeau d’enfant du ghetto. Ce n’est qu’en parcourant les routes d’Europe et d’Amérique que ce fardeau est devenu son identité et qu’il l’a magnifiquement exprimé dans ses peintures.

Israël Feldman, psychanalyste, conclut son article dans « Mémoire vive » numéro 30. « Aujourd’hui la société israélienne est plus enracinée, son identité est plus forte. On ose donc rapporter, restituer ses souvenirs aux nouvelles générations avec optimisme, car les enfants cachés au moins ont survécu. De cet aspect positif de la Shoah, il faut se persuader d’être heureux et non coupable ! »

Aloumim travaille dans deux directions : la mémoire et l’entraide.

La mémoire

- recueil de témoignages sur cassettes. Dépôt de ces témoignages à Yad Vashem et au centre de documentation juive contemporaine (CDJC) à Paris.

- création et publication d’un bulletin « Mémoire vive » où sont publiés des récits autobiographiques, des articles historiques, des articles de fond, des avis de recherche, etc...Le bulletin est bilingue : Franco -hébreu afin d’atteindre les jeunes générations.

- publication de deux brochures en français et en hébreu :" Histoire de la Shoah" et "Cris de coeur".

- activités culturelles régionales et nationales : conférences, tables rondes, film (le réseau de Marcel, la maison de Nina, Mots de Gurs) excursions et visites guidées (exposition de peinture de Samuel Bak), réunion amicale (Hanouka), présentation de livres signés par les auteurs etc....

- témoignage dans les établissements scolaires, devant l’armée israélienne, auprès d’étudiants israéliens ou de groupes venus de France.

- cérémonie du souvenir à Yad Vashem et à Roglit, devant le mur des déportés de France avec enfants, petits-enfants et élèves des écoles.

- création d’un concours traitant de l’histoire de la Shoah en France. Ce concours est doté de plusieurs prix, réservés aux élèves et aux professeurs des écoles israéliennes, avec l’aide financière de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

Il s’agit d’encourager l’enseignement de la Shoah en France dans tous les établissements scolaires d’Israël et surtout de faire connaître la spécificité de cette période en France.
Voici comment le docteur Lichtenstein caractérise cette spécificité :
- l’existence d’un gouvernement non imposé par l’Allemagne, seul gouvernement légal de l’Europe occupée.

- un statut des Juifs, particulier à la France, mis en place dès octobre 1940.

- une police traditionnelle. (gendarmerie et police nationale), prête à se substituer aux services de sécurité de l’occupant pour conserver un semblant d’indépendance.

- ne pouvant faire face au grand nombre d’enfants restés seuls dans les camps après la rafle du 16 juillet 1942 (4000 enfants au Vel d’Hiv), la France demande aux Allemands de la « débarrasser de ces gosses qui hurlent et sentent mauvais. »

Et pourtant,
- « seulement » un quart des juifs de France a été déporté, alors que dans le reste de l’Europe ce chiffre dépasse les 95 %.

- la proportion des justes dans la population française est la plus forte de tous les pays occupés. Pour en revenir à ce concours, voici un exemple de travail fait par des élèves de quatrième et de troisième du collège Rabin de Givat Zeev à jérusalem. En se fondant sur les communautés juives de Lyon, capitale de la résistance pendant les années 42 - 45, les élèves ont recueilli des témoignages de résistants juifs et non juifs ainsi que des témoignages d’enfants cachés. Ils ont reçu le premier prix.

2) L’aide et l’entraide

- psychologique : groupes de paroles à Jérusalem et à Tel-Aviv.

- soutien moral, pour les personnes intéressées, par des psychologues voire des psychiatres de Amcha (organisation spécifique traitant ces problèmes)

- administratif, aide à la constitution de dossiers pour la restitution de spoliation et rentes d’orphelins de déportés.

- économique et sociale. L’association interpellée par la précarité de certains de ses membres âgés et malades, intervient matériellement pour les aider avec le soutien de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

Aloumim signifie aussi gerbes. Et c’est vraiment le travail de ses membres de nouer les gerbes du passé et de l’avenir. Rina Neher avait laissé ce très beau message : « pour marcher de l’avant sur la route plénière d’Israël, souviens-toi de ce qu’ont vécu tes pères, oui souviens-toi ! »

Ariela Palacz, citée plus, haut termine ainsi son témoignage. « Je ne savais plus qui j’étais... Je ne sais plus à quel moment je me suis souvenu que j’avais été bercée par des chansons douces que me chantait ma maman, en yiddish, ma belle langue maternelle...

Je ne suis pas née Princesse mais j’ai trouvé un Palais, le jour où je suis entrée dans les murs de Jérusalem. J’ai rejoint la terre de mes ancêtres. À travers eux sommeillait en moi ce que je n’ai jamais cessé d’être : une fille d’Israël ! »


texte repris du site echos d'israel

jeudi 15 mars 2007

LA JEUNE FILLE AU VIOLONCELLE




Ce pourrait être Clara avant le départ pour Ravensbruck

Février 1942

Guy Carlier

«On ne le dénoncera jamais assez, et pourtant cela ne cesse toujours pas; la bête est partout. Elle hurle, elle tue et le monde lui trouve encore des excuses ! » C'est en ces termes que Léon Cherc introduit ce petit chef-d'oeuvre de Guy Carlier, qu'il adresse à notre correspondante, Roseline L., laquelle en fait profiter notre site et ses internautes. Oui, "La jeune fille au violoncelle est un texte aussi poignant que superbe. Moi, il m'a tiré des larmes... Puisse-t-il embuer les yeux et percer les coeurs de millions d'hommes et de femmes droits et sincères, de par le monde et contribuer à ce que le "plus jamais ça" devienne une réalité. (Menahem Macina).


15/03/07



Une jeune femme, encombrée d’un étui de violoncelle qu’elle serre maladroitement contre elle, monte dans le tramway de Pessac à Bordeaux. Elle se dirige vers l’avant du tram, là où restent toujours des places libres, en provoquant sur son passage les quolibets obscènes des ouvriers de la base de sous-marins et les grognements des autres passagers, endormis et frigorifiés, qu’elle heurte de son volumineux bagage.

Elle finit par s’asseoir près de la fenêtre, tenant toujours son étui de violoncelle serré contre son corps. En face d’elle, un jeune homme portant des lunettes de myope l’a observée pendant qu’elle s’asseyait mais, par timidité, il a détourné la tête dès que le regard de la jeune femme a croisé le sien et il semble maintenant complètement absorbé par la banlieue bordelaise qui défile.

A son tour, elle l’observe et, très vite, s’aperçoit que le jeune homme la regarde dans le reflet de la vitre du tramway. Par jeu et par défi, elle le regarde à son tour dans le même reflet et lui sourit. Le garçon rougit mais continue à faire semblant de regarder dehors. Alors, de son index ganté de laine, sur la buée de la vitre, juste à la hauteur des yeux du jeune homme, elle écrit son prénom: Clara.

Lui, écarlate, parvient à rester imperturbable, et ne la regarde même pas lorsque, arrivée au conservatoire, elle descend du tramway.

Le lendemain matin, les ouvriers de la base de sous-marins reprennent de plus belle leurs commentaires grossiers sur le passage de Clara. L’un d’entre eux, un petit bonhomme à casquette, aux joues couperosées, écarte de façon obscène ses jambes en bleu de travail pour imiter la position des violoncellistes.

Mais Clara est déjà assise en face du jeune homme aux lunettes de myope. Juste au moment où il va recommencer son manège de la veille et se mettre à regarder le paysage, elle lui dit bonjour d’une voix enjouée.

Alors il la regarde. Alors ils se regardent. Interminablement. Et sans dire un mot, juste dans ce regard échangé, ces deux-là se racontent, ils s’offrent leur enfance, ils ne se connaissent pas mais il se savent déjà et se boivent des yeux.

Elle bouge la première comme on brise un cristal. Elle lui tendit la main mais, en faisant ce mouvement, le bras de l’étui de violoncelle se déplaça et l’étoile apparut.

Le jeune homme rougit en lui serrant la main, comme s’il l’avait vue nue.

Gênée de le gêner, elle lui parla.

Elle étudiait le violoncelle au conservatoire de Bordeaux et avait constitué avec d’autres élèves un orchestre à cordes. Elle lui montra la partition de l’œuvre sur laquelle elle travaillait.

Il ne connaissait rien à la musique, alors elle lui expliqua qu’il s’agissait d’un quatuor de Haydn, appelé L’Empereur, devenu l’hymne allemand.

A cette évocation, il ne put s’empêcher de regarder l’étoile jaune, et lui dit: «Ça doit être un très beau morceau pour que vous l’aimiez malgré tout…»

Elle répondit : «Il n’y a pas d’autre mélodie au monde».

Elle était arrivée.

Comme elle allait se lever, il lui attrapa la main, dans un geste de brutale tendresse, en criant presque : «Attendez…»

Il avait trop de choses essentielles à lui dire, alors il balbutia : «Je veux que vous sachiez… j’aimerais tant vous regarder dormir…». Elle sourit en essayant de dégager sa main, mais il s’accrochait à elle comme un noyé et, juste pour prolonger l’instant, il continua bêtement sa phrase: «J’aimerais vous regarder dormir, et puis… et puis, tout doucement, soulever votre visage, retourner votre oreiller et vous reposer tout doucement du côté frais…»

C’était puéril… c’était puéril, mais Clara était en larmes en descendant du tramway.

Le lendemain, le jeune homme entendit roter puis rire les ouvriers de la base sous-marine, mais attendit en vain la jeune fille.

Il ne la vit pas non plus le lendemain…

Ni les jours suivants.

Au bout d’une semaine, il descendit du tramway à l’arrêt du conservatoire et alla demander au concierge s’il connaissait une amie à lui, qui se prénommait Clara et jouait au violoncelle.

Le vieux monsieur lui expliqua que les miliciens étaient venus et qu’ils avaient emmené les juifs, même des enfants, mais ils avaient un ordre officiel signé Papon, précisa-t-il.

Le jeune homme, dévasté, se fit la remarque idiote que la loge sentait l’urine de chat.

«Vous êtes de la famille de Clara Kaplan ?» lui demanda le concierge.

Il s’entendit répondre: «Nous allions nous marier».

Alors, le vieux monsieur qui sentait l’urine de chat lui remit le violoncelle dans son étui.



*

* *



Après avoir eu les mains brisées par les gardiennes polonaises, Clara Kaplan mourut à Ravensbrück en avril 1944.



*

* *



L’autre soir, à la télévision, on nous montra l’arrivée en hélicoptère de Maurice Papon à la prison de Fresnes. Dans la foule massée devant la maison d’arrêt, on voyait un vieux monsieur portant des lunettes de myope, qui attendait, anachronique, face aux Terminators du cordon de C.R.S.

Quand l’hélicoptère amenant l’immonde se posa dans la cour sous les huées des voleurs d’autoradios, le vieux monsieur leva les bras et tendit très haut un carton sur lequel, d’une écriture appliquée, avec des pleins et des déliés, il avait juste écrit : «Clara».

Et je vous jure qu’à cet instant, devant ma télévision, j’ai entendu un violoncelle qui jouait l’hymne allemand et une voix de jeune fille qui disait : «Il n’y a pas d’autre mélodie au monde».

Guy Carlier *

Chronique radiophonique écrite par Guy Carlier, diffusée sur France Musiques, extraite du recueil J'vous ai apporté mes radios, lettres et chroniques (Editions Robert Laffont).





* Guy Carlier, on l'aime ou on ne l'aime pas... Dans tous les cas, on ne peut pas nier qu'il a un réel talent d'écriture ! C'est un chroniqueur/co-animateur dans l'émission "Le fou du roi" avec Stéphane Bern, sur France Inter, et "On ne peut pas plaire à tout le monde", avec Marc-Olivier Fogiel, sur France 3. A son actif : plusieurs bouquins et des centaines de chroniques, parfois cassantes et parfois touchantes. On connaît beaucoup plus les chroniques cassantes : celles où il prend un malin plaisir à détruire la Star Academy, le Loft, Sarkozy, Chantal Goya, ou Julien Lepers. Mais on connaît beaucoup moins le Guy Carlier sincère... C'est pour cela que, dans la série "les textes qui marquent", je vous propose de lire une chronique qu'il a écrite lorsqu'il était encore sur France Musiques, ça s'appelle "La jeune fille au violoncelle", ça prend à peine 3 minutes à lire, mais ça vaut vraiment le coup... (Vincent).







Mis en ligne le 15 mars 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

LUCIE AUBRAC N'EST PLUS

2007-03-15 05:42:00

Symbole de la France résistante à l'occupation allemande au cours de la deuxième guerre mondiale, Lucie Aubrac, née à Mâcon en 1912, est décédée mercredi 14 mars.

Professeur d'histoire, Lucie Aubrac contribua, avec Jean Cavaillès, à créer le mouvement "Libération-Sud".

Son mari, Raymond Aubrac, fut emprisonné trois fois par la Gestapo. Lucie Aubrac réussit, la deuxième fois, à organiser une opération armée pour le libérer. Elle demanda à rencontrer le chef de la Gestapo à Lyon, Klaus Barbie, et le pria de la laisser voir son mari. C'est au cours d'une visite qu'elle lui communiqua les plans de l'évasion. Au cours d'un transfert, Lucie Aubrac et ses compagnons attaquèrent le camion allemand dans lequel se trouvait son mari. Quatre allemands furent tués pendant l'attaque et Raymond Aubrac parvint à s'évader.
Le couple s'enfuit avec ses enfants à Londres, en février 1944.

Nommée membre de l'Assemblée consultative provisoire d'Alger puis chargée de superviser les Comités départementaux de Libération, elle est une des rares résistantes à qui furent confiées de telles responsabilités officielles. Lucie Aubrac était aussi membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence.
Lucie Aubrac avait récemment signé, en même temps que son mari Raymond Aubrac, un appel à la libération des prisonniers d'Action Directe.

Lucie Aubrac était aussi engagée dans le combat contre l'antisémitisme. Elle avait notamment signé une pétition en 2002, "Les citoyens contre la banalisation de l'antisémitisme" face à la récurrence des agressions qui touchaient, en France, des personnes, des écoles, ou des lieux de cultes juifs. La pétition exprimait le trouble devant la banalisation de pareils événements, reprochant à la presse et aux représentants de l'Etat de n'avoir pas pris la mesure de la situation.

Dans "L'Armée des ombres" de Jean-Pierre Melville le personnage de Mathilde joué par Simone Signoret est librement inspiré de la figure de Lucie Aubrac. Le film "Lucie Aubrac" réalisé en 1997 par Claude Berri est inspiré de l'histoire vraie de Lucie Aubrac, racontée dans son ouvrage "Ils partiront dans l'ivresse" (publié en 1984).

TEXTE REPRIS DU SITE GUYSEN

mardi 13 mars 2007

FAURISSON NIE ENCORE ET TOUJOURS LA SHOAH

France/Négationnisme : Robert Faurisson nie encore et toujours la shoah

L’ancien universitaire français Robert Faurisson, 77 ans, maintes fois condamné pour ses propos négationnistes (le 3 octobre dernier, il a été condamné à trois mois de prison avec sursis et 7.500 euros d’amende pour avoir nié la réalité du génocide juif), a répété, lundi, que : « les prétendues chambres à gaz hitlériennes et le prétendu génocide des juifs (sont) un seul et même mensonge historique », devant le tribunal de grande instance de Paris où il assignait pour diffamation Robert Badinter, ancien Garde des sceaux. Le 11 novembre dernier, Monsieur Badinter avait qualifié Monsieur Faurisson de « faussaire de l’histoire » au cours de l’émission « Le forum des européens » sur Arte. Robert Faurisson exige aujourd’hui 15000 euros de dommages et intérêts.

L’ancien ministre de la Justice a évoqué avec beaucoup d’émotion la déportation de son père, de son oncle et de sa grand-mère, qui ont « tous été exterminés » dans les camps nazis, avant de conclure, en se tournant vers Robert Faurisson : « Pour moi, jusqu’à la fin de mes jours, tant que j’aurai un souffle, vous ne serez jamais que des faussaires de l’histoire et je me battrai contre vous et vos semblables ! »

Au cours de ce procès qui, exceptionnellement, est filmé, des historiens réputés – notamment Annette Wieviorka et Nadine Fresco – et le romancier Didier Daenincks sont venus témoigner à la barre afin de démonter les thèses révisionnistes de M. Faurisson.

Le procès aurait dû s’achever lundi soir mais en raison de la longueur des plaidoiries, la suite de l’audience a été renvoyée au 2 avril.

TEXTE REPRIS DU SITE DE L'ESISC

DE TUNIS A YAD VASHEM

Ici Israël.

par Yaël Rose


Extrait de L’Arche n° 585, janvier 2007

Numéro spécimen sur demande à info@arche-mag.com

Reproduction autorisée sur internet avec les mentions ci-dessus

L’histoire des Juifs de Tunisie reste aujourd’hui encore relativement mal connue du grand public. Plus encore, leur histoire pendant l’occupation nazie. Pour réparer cette quasi-ignorance, Yad Vashem, à l’initiative de l’historien Claude Sitbon, a décidé pour la première fois depuis sa création de commémorer la rafle des Juifs de Tunis (9 décembre 1942).

La Tunisie, à l’époque protectorat français, est le seul pays d’Afrique du Nord à avoir connu l’Occupation. Les lois de Vichy étaient en vigueur depuis 1940 ; mais c’est en 1942 que les troupes allemandes font leur arrivée brutale en Tunisie. Comme l’écrira Albert Memmi, l’histoire du monde rattrape violemment les Juifs de Tunisie.

La même histoire, cent fois répétée en Europe, commence : rationnements, port de l’étoile jaune dans les villes intérieures, réquisitions, spoliations, numerus clausus, amendes infligées aux communautés, le tout sous les bombardements intensifs des forces alliées. Le jour de la rafle, 2 000 hommes sont arrêtés, que les Allemands iront parfois ramasser jusque dans les synagogues.

En six mois d’occupation, de décembre 1942 à mai 1943, sur une population de 75 000 Juifs, 4 000 hommes seront envoyés aux travaux forcés dans des camps - sans compter les « Tunisiens de France » qui seront déportés à Auschwitz. Le grand organisateur, le colonel Walter Rauff, qui dirige les troupes SS, s’est déjà fait un nom. Le concepteur des chambres à gaz mobiles - où les gaz d’échappement étaient rejetés à l’intérieur du camion, provoquant ainsi la mort par asphyxie d’une cinquantaine de personnes -, c’est lui : 100 000 victimes en Ukraine, Biélorussie, Yougoslavie.

Claude Sitbon, qui prépare la sortie d’un livre sous la direction de Yad Vashem, explique : « La présence des SS aux côtés de la Wehrmacht prouve que les Juifs de Tunisie faisaient partie de la Solution finale. La défaite des forces de l’Axe à El Alamein et l’enlisement des Allemands à Stalingrad, ce concours de circonstances historiques, expliquent que les Juifs de Tunisie n’aient pas connu le même sort que ceux de Salonique. Car, finalement, Varsovie-Salonique-Tunis sont un même destin. Il n’y a pas à faire de différence entre Sépharades et Ashkénazes : tous les Juifs sont des survivants. »

Et ils sont là, ces survivants. Debout dans la Crypte du souvenir du Mémorial de la Shoah. Un homme leur fait face, debout lui aussi au milieu de la crypte, vêtu de son « talit » devenu point de lumière au milieu de cette ombre. L’homme chante un psaume : c’est le rav Éric Bellaïche, le petit-fils du rav Haïm Bellaïche, le grand rabbin de Tunisie qui avait courageusement accompagné sa communauté pendant l’Occupation. Le petit-fils récite le « Kaddish », et la famille tunisienne, accourue depuis tous les coins d’Israël, habituellement bavarde, ironique et fantasque, se tait.

Il y a dans l’assistance des rescapés des camps de travail. Il y a des rescapés tout court. Ils sont là, avec enfants et parfois petits-enfants. Après la prière pour les morts, c’est avec émotion et gravité que tout le monde chante la « Hatikva » : prière pour les vivants.

L’initiative de Claude Sitbon a été chaleureusement accueillie par la direction de Yad Vashem. Avner Shalev, le président du comité directeur de Yad Vashem, prend la parole dans l’auditorium. Son discours sera suivi par ceux du député David Tal, dont la famille est originaire de Tunisie, et de Mordehaï Paldiel, directeur du Département des Justes des Nations. Avner Shalev : « L’arrivée des Allemands a complètement bouleversé l’équilibre social qui avait été trouvé dans la société tunisienne. L’expérience de vie commune entre Juifs et Musulmans se décompose avec l’arrivée des Allemands, ce qui nous rappelle que nous ne devons jamais dépendre de personne mais ne compter que sur nous-mêmes. C’est cette nécessité qui est aussi à l’origine de l’État d’Israël et chacun, à sa façon, doit continuer à porter ce projet nourri par notre mémoire. »

L’influence ravageuse de la propagande antisémite du Grand Mufti de Jérusalem, qui indiquait à Hitler quelles devaient être ses cibles dans le monde arabe et musulman, devait aussi produire ses effets dans la société tunisienne qui serait pourtant la première à payer le prix de son identité originale en voie de création. Mordehaï Paldiel explique que son département, en collaboration avec Claude Sitbon, est en train de travailler sur le dossier de Moncef Bey, qui avait autorité sur la Tunisie pendant la période de l’Occupation. On sait que le roi du Maroc avait pris sous sa protection ses sujets juifs. Moncef Bey, lui, avait déclaré que tous les Tunisiens étaient ses enfants.

Mordehaï Paldiel cite d’autres témoignages sur des Tunisiens non-juifs - arabes, italiens, maltais - qui, au prix de leur sécurité et parfois de leur vie, ont aidé des Juifs. Ainsi, le témoignage reçu il y a à peine deux semaines d’Annie Bokris, décédée depuis, qui nommait la famille arabe chez qui les siens avaient trouvé refuge. Margalit Uzzan, dont le mari était un cousin d’Annie Bokris, explique à ses voisins dans l’assistance : quand la maison familiale fut réquisitionnée par les Allemands, et que tout le monde se retrouva à la rue, un paysan mit sa grange à leur disposition. Plusieurs familles juives vinrent s’y cacher.

Claude Sitbon le dira en conclusion : « On croit que tout est dit et que tout est trouvé », mais son expérience lui a prouvé qu’en matière historique, la complétude n’est jamais un fait. Plus de soixante ans après les événements, il reste beaucoup d’histoires à raconter, de noms à collecter, de mémoires à restaurer.

Parfois un souvenir, un objet, un document, qui peuvent paraître insignifiants pour leur dépositaire, revêtent une importance capitale pour la mémoire collective qui doit se conserver pour pouvoir se transmettre. C’est pourquoi Yad Vashem demande aux Juifs tunisiens de l’aider à compléter cette partie de notre histoire qui n’appartient à personne mais dont tout le monde est dépositaire. Tel est aussi le sens de la commémoration de la Libération des Juifs de Tunis, qui aura lieu désormais tous les 7 mai à Yad Vashem. Rendez-vous est pris : la mémoire des Juifs de Tunisie est une responsabilité pour tous les Juifs.

jeudi 8 mars 2007

LA GUERRE , FILLE DES TOTALITARISMES

10 mars :
Conférence "1939-1945: la guerre, fille des totalitarismes"


08/03/07

Centre de Culture Européenne


Madame, Monsieur, Chers Amis,

Nous avons le plaisir de vous annoncer la huitième séquence du 8ème cycle de :
L’Europe, un espace à découvrir



1939-1945 :

la guerre, fille des totalitarismes

par

A. COLIGNON

1er assistant au Centre d’études « Guerres et sociétés contemporaines »

CEGES, Bruxelles

au
Parlement Européen

135, rue Bélliard – 1040 Bruxelles

le samedi 10 mars 2007 de 11h à 13h

(PAF: 12 Euros sauf abonnement)



La guerre-éclair

Engluée dans une série de crises économiques et de tensions identitaires sur le plan des collectivités nationales, l’Europe des années trente s’est divisée en blocs antagonistes.

Les puissances libérales-démocratiques finissent (avec beaucoup de réticences) par se résigner à la guerre contre l’Allemagne nationale-socialiste, fasciste, raciste et expansionniste.

L’Union soviétique de Staline reste provisoirement en-dehors de la mêlée.

De 1939 à 1941, l’Allemagne nazie, qui a une longueur d’avance dans la voie du surarmement, remporte des succès étonnants qui lui donnent la maîtrise du continent.

La France est éliminée (mai - juin 1940), seules les îles britanniques résistent encore.



La guerre mondiale

En juin 1941, pour achever la réalisation de son « nouvel ordre européen », l’Allemagne se rue à l’assaut de l’Union soviétique. La résistance du colosse de l’Est s’avère plus coriace que prévu, et la guerre, d’Européenne devient mondiale en décembre 1941 lorsque les Etats-Unis entrent dans le conflit.







La chute du troisième Reich

À partir de ce moment, le Reich des nazis, confronté, avec ses faibles alliés, à une coalition mondiale, ne peut que perdre le conflit qu’il a déchaîné par sa mégalomanie. Il résistera encore trois ans, multipliant les prisons et les camps de concentration, accumulant les ruines et les morts, attirant au cœur du continent le « péril rouge » qu’il prétendait combattre.



Bilan

La Première Guerre mondiale avait coûté à l’Europe 9 millions de morts ; la Seconde lui en coûtera 50.000.000. Et le monde ne fut plus jamais le même après Auschwitz et Hiroshima.





A. COLIGNON




Mis en ligne le 08 mars 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

LES AMALGAMES DES EVEQUES ALLEMANDS

BERLIN, 7 mars 2007 (AFP) -
Holocauste:
le cardinal Lehmann regrette les amalgames des évêques allemands

Le président de la conférence épiscopale allemande Karl Lehmann a regretté mercredi les déclarations d'évêques allemands qui ont comparé la situation des Palestiniens en Israël à celle des juifs dans le ghetto de Varsovie sous le nazisme de la Seconde Guerre mondiale.

On ne saurait "comparer, de quelque manière que ce soit, des situations de crise ou d'injustice actuelles avec l'assassinat massif de juifs par le national-socialisme," écrit Mgr Lehmann dans une lettre au président du mémorial Yad Vashem à Tel Aviv, dédié aux victimes de l'Holocauste.

"L'intention n'a sans aucun doute jamais été de blesser les survivants de la Shoa ou la population juive en Israël", a assuré le cardinal-archevêque de Mayence (ouest) âgé de 70 ans, tout en confiant "tout à fait comprendre" que les déclarations des évêques aient suscité de l'indignation.

Les déclarations en question avaient été faites lors d'un séjour en Israël d'une semaine de 27 évêques catholiques allemands conduits par Mgr Lehmann.

Selon la presse allemande, l'évêque d'Eichstätt (sud), Mgr Gregor Maria Hanke, avait affirmé: "Le matin, nous avons vu des photos du ghetto inhumain de Varsovie, le soir nous avons traversé le ghetto de Ramallah. C'est exaspérant".

D'autres prélats, comme le cardinal-archevêque de Cologne (ouest), Joachim Meisner, avaient comparé la barrière de protection installée par Israël à la frontière de la Cisjordanie au Mur de Berlin: "Je ne pensais pas revoir quelque chose de ce genre de ma vie. Ce mur tombera comme le Mur de Berlin avant lui", a dit Mgr Meisner selon le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Mardi, l'ambassadeur israélien en Allemagne, Shimon Stein, a dit avoir eu un "choc" et a exprimé sa "déception" à la lecture de ces commentaires.

De son côté, dans un communiqué, le Conseil central des juifs en Allemagne, par la voix de sa présidente, Charlotte Knobloch, s'est déclaré mardi "indigné et déçu" par la visite des évêques catholiques en Israël: elle "avait initialement nettement dépassé les espérances et maintenant elle se termine par de tels dérapages".

mardi 6 mars 2007

ANNE FRANK



1.5 MILLION D'ENFANTS JUIFS FURENT ASSASSINES PENDANT LA SHOAH
Un sur dix en moyenne survécurent .
Dans certains pays comme la POLOGNE et LES ETATS BALTES , les chances de survie des enfants juifs étaient encore plus réduites .

in "DITES -LE A VOS ENFANTS"

LA RAFLE DU VEL-D'HIV



CEREMONIE DEVANT LA GARE DE BOBIGNY ( MAI 2005 )

Le 15 mai 1944 , le convoi 73 s'ébranlait de la GARE DE BOBIGNY , emportant 878 hommes déportés vers les pays Baltes . Ces hommes étaient précédemment internés dans le CAMP DE DRANCY .
Seuls 22 en reviendront . Leur famille et descendants rassemblés devant la gare de Bobigny leur ont rendu un émouvant hommage .

lundi 5 mars 2007

CRIMINELS NAZIS

Dernière modification de cette page : 02/16/2007 21:48:49
Le sort de 1.076 criminels nazis et de quelques complices
The destiny of 1076 nazi criminals and accomplices


A
1. Abetz, Otto (ambassadeur à Paris) : condamné en France à vingt ans de prison, le 22 juillet 1949. Libéré en 1954. Mort carbonisé dans un accident de voiture le 5 mai 1958.
2. Achenbach, Ernst (ambassade d'Allemagne à Paris, participe à la décision de la déportation à Auschwitz de 2000 Juifs les 4 et 6 mars 1943 en représailles à un attentat contre deux officiers allemands le 15 février 1943) : activités politiques en Allemagne de l'Ouest après la guerre. Avocat (en particulier de l'entreprise criminelle IG-Farben), député, défenseur au Bundestag des criminels nazis pour lesquels il réclamait l'amnistie. Devait être nommé représentant de la RFA à la Commission européenne en 1970, décision annulée devant le scandale en raison de la diffusion du dossier réuni par Beate Klarsfeld.
3. Ahlers, Tonny (petit voyou antisémite néerlandais, dénonciateur de la cachette d'Anne Frank et de sa famille, aurait touché 40 couronnes par Juif arrêté soit environ 250 €) : mort en 2000 sans avoir été inquiété.
4. Albertini, Georges (secrétaire général du RNP de Déat) : arrêté le 25 septembre 1944, jugé en décembre 1944, condamné à 5 ans de travaux forcés, passe moins de quatre ans au bagne de Poissy et bénéficie d'une remise de peine en février 1948, crée l'Institut d'histoire sociale, organisme animé par un fort anticommunisme qui recycle des fascistes, a une influence certaine sous la Quatrième république et devient un des membres de l'entourage de Georges Pompidou, mort en 1983.
5. Alerme Michel (ancien colonel de l'armée française, directeur de L'Echo National, chroniqueur militaire à L'Action Française, cofondateur de l'agence Inter-France regroupant tous les journaux de la collaboration qu'il présidera jusqu'en 1944, partisan déclaré de la collaboration et de l'antisémitisme) : recherché et poursuivi après 1944, il échappe aux recherches et meurt le 1er mars 1949 sans avoir été capturé.
6. Algarron André, (PPF, rédacteur en chef adjoint du Petit Parisien, journal ouvertement favorable à Vichy et aux nazis) : s'enfuit en 1944 en Allemagne avec le PPF, d'où il dirigera encore dès août de la même année Radio-Patrie. Arrêté après la capitulation allemande, condamné à mort le 27 novembre 1946 par la Cour de justice de la Seine, gracié en 1947 par le président Auriol, sa peine est commuée en détention à perpétuité. Meurt dans l'oubli le 7 février 1980.
7. Alibert, Raphaël (garde des sceaux du gouvernement de Vichy, signataire du Statut des juifs d'octobre 1940, révise les naturalisations) : se cache à l'étranger, est condamné à mort par contumace le 7 mars 1947, vit en exil en Belgique, est amnistié en 1959, meurt en 1963.
8. Alie, Louis (inspecteur de police à Rouen, chef des brigades "antiterroristes") : fuit, le 24 août 1944, avec les Archives de la Gestapo vers l'Allemagne, puis rentre à Rouen où il est reconnu et arrêté, tente de monnayer ses informations contre un passeport pour l'Argentine, jugé avec ses complices du 14 au 16 novembre 1944, condamné à mort, exécuté le 27 décembre 1944.
9. Allers, Dietrich (Chancellerie du Führer) : avocat.
10. Alpers, Friedrich (secrétaire d’état ; Luftwaffe et plan de 4 ans) : se suicide le 3 septembre 1944 à côté de Mons (France).
11. Altenburg, Günther (ministère des Affaires étrangères) : secrétaire général de la délégation allemande à la Chambre internationale de commerce.
12. Altstötter, Josef (ministère de la Justice) : condamné à cinq ans de prison par un tribunal militaire américain pour affiliation à une organisation criminelle.
13. Alvensleben, Ludolph von (créateur, en Pologne occupée des "Selbstschutz", unités paramilitaires "d'autodéfense" responsables de massacres sur le front de l'Est) : fuit en Argentine ; mort en 1970.
14. Amann, Max (responsable de la presse économique du Reich) : condamné en 1948 à deux ans et demi de prison, puis , le 10 septembre 1948 à 10 ans de travaux forcés. Mort le 10 mars 1957.
15. Ambros, Otto (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1938 à 1945, responsable du choix de l'emplacement, de la planification, de la construction et du fonctionnement d'IG Auschwitz en tant que directeur d'exploitation ou directeur général des usines de Buna) : condamné à huit ans de prison par un tribunal militaire américain en 1948 pour "asservissement". Libéré en 1952. Aufsichtsrat de Bergwerkgesellschaft Hibernia; Aufsichtsrat de Süddeutsche Kalkstickstoffwerke; Aufsichtsrat de Grünzweig und Hartmann, 1955.
16. Ancker, Edinger (chancellerie du parti nazi où il s'occupe des affaires juives, où il discute de la stérilisation forcée des demi-juifs ou de leur déportation) : l'accusation américaine enquête sur son cas en 1945, mais son dossier semble alors trop marginal pour qu'on l'inculpe.
17. André, Charles-Francis, dit "Gueule tordue" (PPF, chef d'un groupe d'indicateurs du SD de Lyon travaillant pour Klaus Barbie ) : jugé et fusillé en 1945..
18. André, Émile (policier français, sous les ordres de Barrachin ,) : condamné en 1945 ???.
19. Anhert, Horst (Sous officier SS, adjoint de Danneker et de Roetke, chefs du service antijuif de la Gestapo en France). Disparu.
20. Antignac, Joseph (directeur de cabinet au Commissariat Général aux Questions Juives, secrétaire général en juin 1944) : arrêté le 6 novembre 1944, libéré le 28 mai 1946, s'enfuit et disparaît, condamné à mort par contumace le 9 juillet 1946.
21. Antonescu, Ion (maréchal roumain, "conducator") : exécuté en Roumanie en 1946.
22. Antonescu, Mihai : Exécuté en Roumanie en 1946.
23. Arrighi, Victor-Noël (Un des fondateurs du PPF, ami de Pucheu, de Doriot, militant ultra) : arrêté à la Libération, puis mis en résidence surveillée à cause de son mauvais état de santé, meurt le 9 avril 1945.
24. Artukovic, Andrija (ministre croate de l'Intérieur) : entré aux États-Unis comme « visiteur » en 1948. Ajournement d'expulsion accordé en 1959, annulé en 1981. Arrêté en 1984. Extradé et livré à la Yougoslavie en 1986. Condamné à la peine capitale en 1986, mort en 1988 à l'hôpital de la prison de Zagreb.
25. Asche, Kurt (Chef de la section antijuive de la Gestapo en Belgique) : employé à Hambourg, retrouvé et dénoncé par Beate Klarsfeld en 1975, condamné en 1981 à sept ans de détention.
26. Auerswald, Heinz (SS, Kommissar du ghetto de Varsovie de mars 1941 à novembre 1942) : instruction de son dossier par des procureurs allemands au milieu des années 1960. Avocat après guerre, mort le 5 décembre 1970 sans avoir été jugé.
Augier Marc : voir Saint-Loup.
27. Aumeier, Hans (Oberstrumführer, commandant du camp de Vaivara) : exécuté en 1947.
28. Auphan Paul (nommé contre-amiral et chef d'état-major de la marine par Pétain au lendemain de l'Armistice, succède à son ancien chef Darlan dans le gouvernement Laval, en avril 1942) : tente d'entrer en contact, en août 1944, avec le général De Gaulle en vue d'une réconciliation nationale. Cette démarche restant infructueuse, s'enfuit et se cache. Condamné à la prison à perpétuité par contumace le 14 août 1946. Se constitue prisonnier en janvier 1955. Rejugé, il est condamné à 5 ans de prison et à la dégradation nationale. Va se consacrer par la suite à la défense de la mémoire de Pétain. Meurt en 1982.
29. Axmann, Arthur (successeur de Baldur von Schirach en 1940, à la tête des Jeunesses Hitlériennes) : s'échappe du bunker de Hitler en avril 1945, témoin de la mort de Bormann , condamné en mai 1949 par un tribunal de dénazification à 3 ans et 3 mois d'emprisonnement, de nouveau condamné en 1953 à une amende de 35.000 DM.Mort en 1996.
30. Azéma Jean (Action française puis PPF, rédacteur en chef du Radio Journal de Paris en 1943, admirateur incontesté de Degrelle , le chef du rexisme et de la division SS "Wallonie", s'engage dans cette division au printemps 1944, et aura le temps de participer avec Algarron à la création de Radio-Patrie à Bad-Margentheim en Allemagne, antenne contrôlée par le PPF) : parvient à s'enfuir en Argentine en 1945, jamais extradé, il y vivrait encore aujourd'hui.
BRetour en haut de la page
31. Babor, Karl ("médecin" SS dans le camp de Grossrosen, spécialiste de l'assassinat à la seringue de phénol) : fait prisonnier en 1945 par les Français, passe quelques mois dans un camp puis regagne Vienne, termine ses études et vit tranquillement jusqu'en 1952. Découvert par deux anciens de Grossrosen, il fuit vers l'Ethiopie. Plus tard, sa femme retourne en Allemagne et contacte Simon Wiesenthal qui alerte la presse mondiale. Retrouvé mort quelques temps après, en janvier 1964, dans une rivière infestée de crocodiles.
32. Bachmayer, Georg (SS-Hauptsturmführer ; Mauthausen ; en charge de la construction du camp d’Ebensee) : se suicide le 8 mai 1945 après avoir tué sa femme et ses deux enfants à Hintermühe près d’Altenbourg.
33. Bach-Zelewski, Erich von dem (chef suprême des SS et de la Police de Russie centrale et chef des unités antipartisans) : condamné à dix ans de résidence surveillée par un tribunal de dénazification, à Munich. S'accuse de tueries en 1952. Condamné à trois ans et demi de prison par un tribunal allemand de Nuremberg en février 1961 pour participation à la purge de 1934. Condamné à perpétuité en 1962. Mort en 1972.
34. Backe, Herbert (ministre intérimaire du Ravitaillement) : se suicide dans sa cellule de Nuremberg le 6 avril 1947.
35. Baer, Richard (SS-Sturmbannführer, commandant d'Auschwitz I) : Après l'évacuation du camp d'Auschwitz, il fut nommé commandant du camp de Mittelbau.Comme il s'était foulé le pied, il partit, avant la capitulation du camp, en Styrie (Autriche). Jusqu'en décembre 1960, il se cachait sous un nom d'emprunt et travaillait comme ouvrier forestier dans les environs de Hambourg. Arrété près de Hambourg en décembre 1960 après l'affichage d'une récompense pour sa capture et mis en prison préventive à Francfort-sur-le Main. Meurt subitement en juillet 1963 avant d'avoir été jugé.
36. Baga, Karol (Sanitätsdientsgefreiter à Auschwitz I et à Fürstengrube entre mai 1944 et janvier 1945) : grâce à sa volonté de coopérer avec la commission d'enquête polonaise, n'est condamné qu'à une courte peine par le Tribunal de Cracovie en 1945.
37. Baier, Hans (WVHA) : condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain.
38. Baillet, André, dit "le Colonel" (sous-directeur des Renseignements Généraux, puis directeur en 1943, puis à la tête de l'administration pénitentiaire, livre des prisonniers à la Milice) : condamné à mort le 20 juin 1945 et fusillé à Montrouge, le 26 juin 1945.
39. Baky, Làszló (ministre hongrois de l'Intérieur) : exécuté en Hongrie en 1946.
40. Barbel, Heinrich (SS-Rottenführer, participe au programme d'euthanasie à Grafeneck et Hartheim, puis au camp de Belzec et Sobibor) : devait initialement être poursuivi au proces de Hagen en 1965, mais le ministere public y renonce pour raisons de santé (liées à un alcoolisme aigü).
41. Barbie, Klaus (Gestapo de Lyon) : arrêté par les Américains après la guerre, mais protégé par les services secrets américains. Gagne ensuite la Bolivie où il se met au service de la dictature. En juin 1971, le Parquet de Munich décide de classer son affaire sous le prétexte qu'il est impossible de prouver que Barbie connaissait le sort de ceux qu'il faisait arrêter. Une tentative d'enlèvement organisée par Serge Klarsfeld échoue. Extradé en 1983 vers la France où il est jugé. Le procès s'ouvre le 11 Mai 1987, après quatre ans d'instruction à Lyon. C'est le premier procès en France pour "crimes contre l'humanité". Le 3 Juillet 1987, le verdict tombe: coupable sans circonstances atténuantes. Barbie est condamné à la prison à vie. Il meurt en prison, d'un cancer, le 25 Septembre 1991.
42. Barbier, Jean (chef du groupe d'action du PPF à Grenoble, travaille pour la Gestapo) : Part avec les Allemands en août 1944, essaye de déserter, arrêté, il est déporté à Mauthausen. Libéré par les Américains en mars 1945. Reconnu par des témoins, réussit à s'enfuir. Condamné à mort par contumace. Revient en France sous un faux nom, s'installe à Marseille d'où il est originaire en 1946. Dénoncé en 1962 par une de ses anciennes victimes, il est de nouveau condamné à mort en juillet 1965. Gracié par de Gaulle.
43. Bard, François (amiral, préfet de police de Paris en 1941, signe la réglementation du camp de Drancy rédigée par Danneker) : homme de Darlan, il est remplacé par Bussière lors du retour au pouvoir de Laval en avril 1942. Nommé ambassadeur de Vichy à Berne, mort en Suisse des suites d'un accident, le 1er avril 1944.
44. Bárdossy, Làszló (ministre hongrois de l'Intérieur) : exécuté en Hongrie en 1946.
45. Baretzki, Stefan (camp d'Auschwitz) : condamné à 8 ans d'emprisonnement au procès d'Auschwitz, en 1965.
46. Bargen, Werner von (représentant du ministère des Affaires étrangères en Belgique) : ministre des Objectifs spéciaux du nouveau ministère des Affaires étrangères en mars 1952. Déclaré indigne de l'exercice de cette fonction par une commission du Bundestag en raison de ses activités passées en juillet 1952. Ambassadeur d'Allemagne fédérale en Irak en novembre 1960. Retraité en 1963.
47. Barnaud, Jacques (inspecteur des finances, directeur de cabinet du ministre du travail de Vichy, puis secrétaire d'Etat aux relations franco-allemandes) : arrêté le 18 octobre 1944, libéré, non-lieu en janvier 1949, retrouve son poste à la banque Worms, administrateur de sociétés diverses, meurt en 1962.
48. Barrachin, Gaston (inspecteur de police français, tortionnaire) : arrêté et incarcéré à Fresnes, tente , à l'aide d'une imprimerie de fabriquer de faux documents pour compromettre des résistants ; condamné à mort en octobre 1945 et fusillé le 19 janvier 1946 à Montrouge.
49. Barral, Paul (lieutenant de gendarmerie, en poste au camp de Drancy) : pas arrêté mais inculpé, jugé devant la Cour de Justice de la Seine pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat en 1947, condamné à deux ans de prison ferme et à la dégradation nationale pour cinq ans, gracié et relevé de l'indignité nationale au bout d'un an .
50. Bartelmus, Erich (spécialiste lyonnais de la chasse aux Juifs dans l'équipe de Klaus Barbie, à Lyon, participe à la quintuple exécution de la Place Bellecour) : condamné à huit ans de travaux forcés.
51. Barth, Heinz (S.S., surnommé "l'assassin d'Oradour-sur-Glane" pour son implication dans le massacre le 10 juin 1944, au cours duquel 642 habitants du village, dont 247 enfants, avaient été fusillés, noyés ou brûlés vifs par des SS de la division "Das Reich", avait également participé à l'exécution de 92 personnes en 1942 en Tchécoslovaquie, alors qu'il était chef de section du régiment blindé SS "Der Führer".) Ayant perdu une jambe lors des combats de la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'ancien SS avait obtenu en 1991 le versement d'une pension de "victime de guerre" de 800 marks (392 dollars) par mois. Condamné en 1983 à la prison à vie par la justice de RDA, remis en liberté en raison de son âge, de son mauvais état de santé et des regrets qu'il avait exprimés pour ses actes. En 2000, le Tribunal du travail de Potsdam lui a retiré sa pension au motif qu'un criminel de guerre ne saurait être pensionné.
52. Barth, Horst (Kripo de Cracovie ; Einsatzgruppe A) : se suicide en 1961 avant le début de son procès.
53. Barthélémy Georges (maire de Puteaux dès 1929 et durant toute l'occupation, député, ultra-collaborationniste, soutient le gouvernement de Vichy) : abattu par la Résistance le 10 juillet 1944.
54. Barthélémy, Joseph (professeur de droit, inspirateur de certaines lois de Vichy, ministre de la Justice, signataire du Second Statut des Juifs de juin 1941, créateur des "sections spéciales" dont il nomme les juges) : arrêté le 6 octobre 1944, hospitalisé le 30 mars 1945 pour un cancer de la langue, meurt le 14 mai 1945.
55. Barthélémy, Victor (secrétaire général du PPF en 1939. Dirige le parti en zone sud et en Afrique du Nord) : suit Doriot en Allemagne et représentera le PPF en Italie auprès de Mussolini : arrêté en 1945, lourdement condamné en Cour de Justice. Mort en 1985.
56. Barzda, Juozas (Lieutenant de l'armée lituanienne, commandant de la compagnie n°1 qui assassina des Juifs en Lituanie et en Biélorussie) : S'enfuit avec les Allemands en 1944, parachuté le 13 décembre 1944 en Lituanie où il se noya dans un lac.
57. Basedow, Ernst (Gestapo, le "bourreau de Bourges") : jugé par le Tribunal militaire de Lyon, en 1950, condamné à 10 ans de prison. Le commissaire du gouvernement fit appel à minima..
58. Bassompierre Jean (Inspecteur général de la Milice, LVF division "Charlemagne") : prisonnier des Soviétiques, extradé vers la France en 1948, condamné à mort et fusillé à Montrouge le 20 avril 1948.
59. Baudouin, Paul (ministre de Pétain, signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940) : quitte la vie politique en février 1941, Banque d'Indochine. Arrêté en septembre 1944, condamné en mars 1945 à 5 ans de travaux forcés par la Haute Cour de Justice. Libéré sous conditions en janvier 1948. Reprend ses activités bancaires..
60. Baudrillart, Alfred (cardinal engagé dans la collaboration, patronne la LVF) : meurt en mai 1942, très âgé (93 ans).
61. Bauer, Erich (SS-Oberscharführer, camp de Sobibor, chargé des chambres à gaz) : arrêté après avoir été reconnu par Samuel Lerer, dans un parc à Berlin. Condamné à l'emprisonnement à vie en 1950, mort en prison à Berlin en 1980.
62. Baur, André (collaborateur, dirigeant juif de l'UGIF en zone nord) : arrêté le 21 juillet 1943 par les nazis, au prétexte qu'un de ses cousins s'est évadé, de Drancy écrit au Commissaire Général aux Questions Juives, tandis que d'autres dirigeants de l'UGIF partent à la recherche dudit cousin afin qu'il se livre. Est déporté le 17 décembre 1943, par le convoi n°63, meurt à Auschwitz.
63. Baur, Friedrich von (Ostbahn) : Bundesbahndirektor.
64. Baures, ?, abbé (curé de Rieucros, milicien. S'est spécialisé au siège de la milice locale (Toulouse) dans la torture à l'électricité de suspects communistes ou juifs) : reconnu à la libération, il est lui même et arrêté et torturé avant d'être exécuté sommairement par la Résistance.
65. Beauplan, Robert de (journaliste collaborateur, chef de la rubrique politique du Matin, éditorialiste en 1942 sur Radio-Paris) : se cache en août 1944 dans l'Ouest de la France, arrêté le 25 juin 1945, jugé le 27 novembre 1945, condamné à mort, gracié le 23 février 1946, sa peine est alors commuée en détention à perpétuité, puis ???
66. Becker, August (SS-Obersturmführer, de janvier 1940 à octobre 1941, spécialiste du gazage dans le programme d'euthanasie, puis chargé d'inspecter les véhicules de gazage) : représentant de commerce après 1945. En 1960, déclaré incapable de subir tout interrogatoire ou de purger toute peine enraison de son état de santé.
67. Becker-Freyseng, Hermann (médecin) : condamné à 20 ans de prison par le Tribunal de Nuremberg.
68. Beckerle, Adolf Heinz (président de la Police de Francfort et ministre allemand en Bulgarie) : rentré en Allemagne de l'Ouest en 1955 après sa captivité en Union soviétique. Arrêté en 1960. Non jugé pour raisons de santé.
69. Beckmann , Rudolf (SS-Oberscharführer, Sobibor) : tué au cours de la révolte du camp le 14 octobre 1943.
70. Behrends, Wilhelm (quartier général SS Ostland und Rußland-Nord) : capturé par les britanniques en 1945; extradé vers la Yougoslavie; condamné à mort par un tribunal militaire yougoslave; pendu le 16 avril 1946 à Belgrade.
71. Beiglböck, Wilhelm (Dachau, participe aux expérimentations sur l'eau de mer) : condamné à 15 ans de détantion par le tribunal de Nuremberg.
72. Bekemeier, Heinrich (sergent commandant la 3ème section de la 2ème compagnie, dit Gruppe Bekemeier, Einsatzgruppe participant au massacre de 1700 juifs à Lomazy en juin 1942 et d'autres massacres) : jugé en octobre 1967, condamné à 5 ans d'emprisonnement, fait appel, jugement confirmé mais peine non exécutée.
73. Bel, Maurice (inspecteur de police français, 2ème section des Renseignements Généraux, puis Brigade Spéciale des RG) : en fuite à la Libération, s'engage, le 20 septembre 1944, dans le19ème bataillon de chasseurs à pied ; participe aux campagnes d'Alsace et d'Allemagne ; une mine lui arrache la jambe gauche en février 1945 ; décoré de la croix de guerre avec palme, mais identifié et incarcéré le 17 septembre 1946. Non-lieu, libéré le 19 novembre 1946.
74. Belev, Alexandre (Commissaire aux Affaires juives en Bulgarie ; collaborateur de Dannecker, à l’origine de des nombreuses déportations notamment de Grèce et de Yougoslavie) : en septembre 1944, cherche à s’enfuir des Russes ; pris par des maquisards, il disparaît sans laisser de traces ; condamné à mort in absentia à Sofia en 1945.
75. Belin, René (ancien dirigeant de la CGT, ministre du travail de Pétain, signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940) : Démissionne le 16 avril 1942 au moment du retour de Laval. A la Libération, se cache à Paris, puis en Suisse, puis bénéficie d'un non-lieu de la Haute Cour de Justice. Banni à vie du mouvement syndical par les communistes, fonde secrètement "Front syndicaliste" puis "La Revue syndicaliste", proche de FO. Maire d'une commune de Seine-et-Marne de 1958 à 1965. Mort en 1977.
76. Beller, ? (Milice) : fusillé à Montrouge le 14 août 1947.
77. Bender, Horst (juriste SS) : membre du barreau de Stuttgart en 1973.
78. Bene, Otto (représentant du ministère des Affaires étrangères en Hollande) : signalé au nouveau ministère des Affaires étrangères en 1952.
79. Benoist-Méchin, Jacques (collaborateur germanophile, ambassadeur des prisonniers de guerre, puis secrétaire général du gouvernement chargé des rapports franco-allemands, rencontre Hitler à Berchtesgaden le 11 mai 1941, secrétaire d'Etat de Laval) : arrêté à la Libération, traduit en Haute Cour de justice et condamné à mort en 1947, peine commuée en travaux forcés à perpétuité, libéré en 1954, exerce des missions en pays arabes pour le compte du gouvernement français après 1958, meurt en 1983.
80. Bérard Léon (ambassadeur de Vichy auprès du Vatican, justifie, dans un rapport du 2 septembre 1941 envoyé de Rome, les mesures antisémites de Vichy) : pas véritablement inquiété, reste en exil volontaire au Vatican pendant plusieurs années, inéligible pendant 10 ans, mort en 1960. Un collège situé à Saint-Palais, dans les Pyrénées Atlantiques porte son nom. Le personnel de ce collège et les parents réclament un changement de nom, refusé jusqu'à ce jour par le président du Conseil Général, Jean-Jacques Lasserre.
81. Béraud Henri (écrivain et journaliste, éditorialiste de Gringoire dès 1930, ses campagnes de haine poussent au suicide Roger Salengro en 1936, pour la collaboration totale) : arrêté à la Libération et condamné à mort en décembre 1944, peine commuée en travaux forcés à perpétuité par de Gaulle. Très malade, il bénéficie d'une grâce médicale en 1950 et meurt dans l'île de Ré, le 24 octobre 1958. Berend Béla rabbi. Szigetvár, 1939. (Later Dr. Berend (Presser) Béla rabbi had been accused of collaboration with the fascist. After the war he left to the United States and changed his name to Belton.)
82. Berend, Béla, (grand rabbin de Szigetvar en Hongrie, proche de l'extrême-droite hongroise dès avant la guerre) : accusé de collaboration après la guerre, il est condamné à 10 ans de prison en 1946. S'exile ensuite aux Etats-Unis où il change de nom.
83. Berger, Friedrich, (organise l'officine dite "Gestapo de la rue de la Pompe" à Paris) : s'enfuit à la Libération, arrêté à Milan le 7 mai 1948. S'évade. Condamné à mort par contumace pour crimes contre l'humanité. Se cache en Allemagne. Pas retrouvé avant sa mort de maladie, le 10 février 1960 à Munich.
84. Berger, Gottlob (Bureau central de la SS, general der waffen-SS ; responsable du personnel de la Volksturm; responsable des SS et de la Police de Slovaquie) : condamné à vingt-cinq ans de prison par le tribunal militaire américain de Nuremberg. Peine réduite à dix ans en 1951 par la Commission de clémence, participe à la rédaction du journal néo-nazi Nation Europa.
85. Bernardini, Armand Sjoestedt, dit (militant antisémite proche du professeur Montandon , crée un fichier méthodique des noms juifs et cherche à "dépister" les Juifs vivant sous un pseudonyme) : fuit Paris en août 1944 accompagné par Henry Coston , gagne Wiesbaden puis Constance où il retrouve l'état-major du PPF, arrêté le 7 mai 1945 à la frontière entre l'Autriche et la Suisse, condamné le 27 novembre 1946 par contumace à la dégradation nationale, à la confiscation de ses biens et interdit de séjour dans la région parisienne, fait appel et est jugé à nouveau le 6 juin 1947, condamné à la dégradation nationale pour vingt ans sans interdiction de séjour, peine réduite à 14 ans par le Président de la République en 1949, meurt en Belgique en 1972.
86. Best, Werner (chef de l'administration militaire en France occupée de 1940 à 1942, puis Commissaire du Reich pour le Danemark de 1943 à 1944) : condamné à mort en 1948 au Danemark. Peine commuée en douze ans de prison. Libéré en 1951. reçoit une amende de 70.000 DM par la cour de dénazification de Berlin ; conseiller juridique pour le groupe Hugo Stinnes et conseiller auprès du Ministère des Affaires Etrangères de la RFA en 1962 ; de nouveau arrêté en 1969, pour son rôle dans « l’aktion AB » ( meurtre d’intellectuels et de juifs polonais) ; condamné en 1972 et libéré la même année pour raisons de santé ; charges abandonnées en 1982 ; meurt en 1989.
87. Beugras, Albert (PPF) : quitte Paris en août 1944 et rejoint Doriot en Allemagne, refuse d'être un agent américain et se livre à la justice française en 1946, jugé en janvier 1948 puis à nouveau en 1950, condamné aux travaux forcés à perpétuité, sort de prison en 1954, meurt en 1963..
88. Biberstein, Ernst (SS, SD, Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando 6) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée à la prison à perpétuité par la Commission de clémence.
89. Bichelonne, Jean (membre du gouvernement de Vichy d'abord comme secrétaire général à l'industrie, puis comme secrétaire d'Etat à la production industrielle, participe à l'élaboration de la loi du 22 juillet 1941 qui établit la procédure de spoliation des Juifs, applique la loi sur le STO) : prisonnier des Allemands après le conseil des ministres du 17 août 1944, est hospitalisé à Sigmaringen pour une opération du genou, y meurt d'une embolie pulmonaire le 22 décembre 1944.
90. Bickenbach, Otto (professeur, expérimente l'urotropine dans les camps, au Struthof-Natzweiler) : comparaît en 1947 devant le Tribunal de Strasbourg, puis en 1952 devant le Tribunal de Metz, comdamné à perpétuité, peine ramenée à 20 ans de prison.
91. Bickler Hermann (avocat et SS, français d'origine allemande, Kreisleiter du parti nazi à Strasbourg, SS, affecté à Paris à la disposition du SD comme Standartenfuhrer. Chargé par Oberg de former une police spéciale (Selbstschutzpolizei) composée de volontaires français) : s'enfuit avec ses hommes en Allemagne en août 1944, puis à la capitulation, en Italie. Condamné à mort par contumace en 1947, il échappe aux recherches. Repéré lors de sa mort le 8 mars 1984 près du Lac Majeur. Il y dirigeait une entreprise depuis des années.
92. Biebow, Hans (administration du ghetto de Lodz) : condamné à mort en Pologne et exécuté en 1947.
93. Bielas, (ou Biala) Max (SS gardien du camp de Treblinka) : au début de septembre 1942, fut attaqué avec un couteau par un déporté juif du nom de Berliner, alors qu'il se tenait entre des files de déportés, mourut quelques jours plus tard.
94. Bignand, Just (policier français, Brigade Spéciale du 4ème arrondissement de Paris, s'y distingue dans la chasse aux Juifs) : placé sous mandat de dépôt le 27 décembre 1944, passe en janvier 1945 devant la Commission d'Epuration qui propose sa révocation sans pension, remis en liberté le 23 février 1946. Condamné à 3 ans de prison le 21 décembre 1950, après une nouvelle plainte des familles de déportés ; amnistié en 1953, demande sa réintégration le 1er juin 1954, refusée.
95. Bilien, Valentina (infirmière en 1944 d’une clinique pour enfants à Velke près d’Helmstedt en Allemagne ; en quelques mois plus de 80 enfants d’origine polonaise dont certains avaient été kidnappés à l’âge de 4 mois mourront faute de soins) : condamnée par une Cour Martiale Britannique à Brunswick en mars-avril 1946, à 15 ans d’emprisonnement pour crimes de guerre.
96. Bilfinger, Rudolf (RSHA) : juge à Mannheim en 1964.
97. Bischoff, Karl (SS Hauptsturmführer, chargé de la construction du camp de Birkenau) : mort dans les années 1950 sans jamais avoir été inquiété par le justice.
98. Bittrich, Wilhelm, (SS Obergruppenführer, chef de la 9e division SS de chars Hohenstaufen (1943), nommé en 1944 chef du 2e corps SS de chars. Chargé de la défense de Vienne, en 1945, refuse d'appliquer les ordres d'Hitler, (Raser la ville) et évacue cette dernière) : Arrêté et interné par les alliés, il est jugé et acquitté par un tribunal militaire français en avril 1953.
99. Bizoire, ? (Commissaire de police, dirige la 3ème section des Renseignements Généraux responsable de rafles durant l'occupation à Paris) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
100. Blanke, ? ("médecin" du camp de Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
101. Blanke, Kurt (directeur des Affaires juives au département "économie" du Commandement militaire allemand en France) : après son internement, il est de nouveau à Celle. De 1948 à 1973, il y sera membre du conseil municipal, et de 1964 à 1973 il y occupera la fonction de maire.
102. Blankenburg, Werner (Chancellerie du Führer) : dénazifié. Mort à Stuttgart en 1957.
103. Blaskowitz, Johannes (gradé de l'armée nazie, rédige des rapports sur les atrocités commises sur le front de l'Est) : suspendu plusieurs fois de ses fonctions par le haut-commandement nazi, reste cependant à la tête d'une armée qui capitule en Hollande en mai 1945. Accusé de complicité de crime de guerre de moindre gravité, se suicide en se jetant par la fenêtre, à la prison de Nuremberg le 5 février 1948.
104. Blobel, Paul (SS, SD, Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando 4a, chef de l'opération 1005 destinée à l'élimination des cadavres des Juifs assassinés de Lituanie et de Biélorussie) : jugé à Nuremberg en 1948 et condamné à mort par un tribunal militaire américain, pendu le 8 juin 1951, à Landberg.
105. Blomberg, Werner, baron von (ministre de la guerre de 1933 à 1938, commandant en chef de la Wehrmacht) : tombé en disgrâce en 1938, ne reçut aucun commandement pendant la Seconde guerre mondiale. Mort en mars 1946
106. Blome, Kurt (Bureau central de santé du parti, expérimentations de vaccins sur prisonniers) : acquitté par le Tribunal américain de Nuremberg bien qu’il ait été accusé d’euthanasie ; récupéré dans la cadre de l’opération Paperclip ; en 1951, travaillait pour l’US Army Chemical Corps.
107. Blume, Walter (SS, SD, Gestap, Einsatzgruppe B où il commande l'Einsatzkommando 7a) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée à 25 ans de prison par la Commission de clémence.
108. Bobelis, Jurgis (Lieutenant-colonel, chef du quartier général de l'armée à Kaunas, un des bourreaux des Juifs de Lituanie) : S'enfuit en Allemagne en 1944, puis aux Etats-Unis en 1948.
109. Bobermin, Hans (WVHA) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze ans par le tribunal. Libéré par la Commission de clémence en 1951.
110. Bock, Fedor von (commandant du Groupe d'armées Centre) : retraité en 1942. Aurait été tué lors d'un raid aérien en 1945.
111. Bock, Wilhelm (Chef de la Gestapo de Berlin, organise la déportation des Juifs de Berlin) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
112. Bodmann, Franz (Obersturmführer, médecin en chef des camps d'Estonie, assassin de bébés après accouchement au camp et de nombreux Juifs, à la seringue) : se suicide en avril 1945.
113. Boemelburg, (SS Sturmbannführer, policier de profession, Gestapo, chef du bureau IV de la Sipo-SD en France de juin 1940 à juin 1944) : en juin 1944, tombe en disgrâce ; remplace par la suite à Vichy Geissler qui avait été tué par le maquis. Part avec Pétain à Sigmaringen. Disparaît au
printemps 1945. Jamais retrouvé.
114. Boero , Pierre-Jean (Milice) : exécuté à Montrouge le 28 novembre 1944.
115. Boger , Wilhelm (camp d'Auschwitz) : condamné à 15 ans d'emprisonnement au cours du procès d'Auschwitz par le tribunal de Francfort.
116. Bohle , Ernst Wilhelm (secrétaire d’état aux Affaires Etrangères de 1937 à 1945) : condamné par le Tribunal militaire américain de Nuremberg à 5 ans de prison en 1949 ; libéré la même année ; mort en 1960 à Düsseldorf
117. Böhme, Franz (commandant militaire de Serbie) : se suicide après sa mise en accusation par le ministère public américain à Nuremberg.
118. Boissel, Jean Anselme dit (Militant de l'extrême-droite la plus antisémite avant la guerre, fondateur du RIF Racisme International Fascisme, membre actif de la Ligue Antijuive Universelle, emprisonné par Daladier, libéré le 10 juillet 1940, créateur du groupuscule "Front Franc", orateur au meeting fondateur de la LVF, agent rémunéré de l'Allemagne) : arrêté à la Libération, condamné à mort le 28 juin 1946, biens confisqué, radié de la Légion d'honneur, gracié le 2 décembre 1946, meurt en détention le 19 octobre 1951 à la veille d'être libéré.
119. Bolek, Andreas ( RSHA ; chef de la Police de Magdebourg) : se suicide en 1945.
120. Bolender, Kurt (SS-Oberscharführer, chef allemand des auxilliaires ukrainiens du camp de Sobibor à partir de l'automne 1942, chargé des crématoires, transféré à Treblinka en sept. 1942) : arrêté en mai1961 sous le nom de "Brenner" [ce qui en allemand signifie "brûleur", celui qui incinère] alors qu'il travaillait comme portier dans un hôtel d'Hambourg. Chez lui, la police trouva un monogramme "KB" incrusté dans le manche de son fouet, incrustation fabriquée par Szlomo Szmajzner [un survivant de Sobibor qui avait été forcé de travailler comme joaillier par les SS], se suicide en se pendant, en décembre 1965, dans sa prison.
121. Bonnard, Abel (écrivain, journaliste, ami d'Otto Abetz, ministre de l'Education Nationale de Laval en avril 1942, signataire, entre autres, du Décret n°1301 du 6 juin 1942 réglementant, en ce qui concerne les juifs, les professions d'artiste dramatique, cinématographique ou lyrique) : quitte la France en août 1944 pour Sigmaringen, gagne l'Espagne en mai 1945 où il est interné quelques temps à la forteresse de Montjuich, Franco ne le livre pas à la France. Meurt à Madrid en 1968.
122. Bong, Otto (préparateur de cadavres pour les "médecins" du Struthof, travaillait avec Hirt sur les cadavres de déportés pour les expériences de Hirt et de Haagen) : arrêté le 29 août 1944 et condamné à mort. Gracié pour servir de témoin.
123. Bonnaventure Carbone, Paul (gangster marseillais, au service de la Gestapo en 1942. La chasse aux Juifs et aux résistants lui rapporte des profits énormes) : meurt fin 1943 dans le déraillement, provoqué par le maquis, d'un train de permissionnaires allemands près de Chalon-sur-Saône
124. Bonny, Pierre (adjoint de Lafont , à la tête de la bande de la Gestapo française installée au 93 de la rue Lauriston) : se cache avec Lafont dans une ferme de Bazoches-sur-le-Betz, à la Libération. Ce refuge est révélé par Joseph Joanovici. Arrêtés, sont condamnés à mort en décembre 1944 et fusillés à Montrouge le 27 décembre 1944.
125. Bony, Paul (Journaliste à Radio-Paris, collaborateur d' Oltramare , anime avec lui l'émission "Les Juifs contre la France") : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir. .
126. Boos, Georges René (SS, massacre d’Oradour) : le seul alsacien volontaire à Oradour, condamné à mort par le Tribunal militaire de Bordeaux le 12 janvier 1953, gracié , libéré en 1958.
127. Borm, ? ("médecin" qui pratiqua l'euthanasie dans le cadre du programme T4 dans les hôpitaux psychiatriques de Sonnenstein et de Bernburg) : jugé par la Cour d'Assises de Francfort le 6 juin 1972, accusé d'avoir particpé au meurtre de 4696 malades, fut disculpé de l'accusation de meurtre, la cour jugeant qu'il était jeune, qu'il avait été élevé dans la tradition nazie et n'avait donc pas eu conscience de commettre des actes illégaux. Le pourvoi du procureur de la république fut rejeté par la Cour fédérale de justice le 20 mars 1974. Cette décision fit scandale dans la presse allemande.
128. Bormann , Martin (Chancellerie du parti) : aurait été tué lors de la bataille de Berlin en 1945, corps retrouvé et identifié par analyse dentaire en 1972, identifié à nouveau en 1998 par analyse ADN..
129. Borner, Gerhardt (SS-Untersturmführer, directeur des services de l'intendance du centre de gazage de Sonnenstein, puis au camp de Chelmno) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
130. Bothmann, Hans (commandant de Kulmhof-Chelmno, où il succède à Lange, qui s'appellera d'ailleurs "Sonderkommando Bothmann") : se suicide pendant sa détention préventive en zone britannique en 1946.
131. Böttcher, Herbert (chef des SS et de la Police de Radom) : condamné à mort à Radom en 1948 et exécuté en 1952.
132. Boué, ? (directeur de l'aryanisation et secrétaire général au Commissariat Général aux Questions Juives) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
133. Bouhler, Philipp (chef de la Chancellerie du Führer, responsable de l'opération T4 d'euthanasie) : se suicide au quartier général de Goering, le 19 mai 1945.
134. Bouillon , ? (Milice) : exécuté à Montrouge le 10 avril 1945.
135. Bousquet, René (secrétaire général de la Police française de 1941 à 1943, très actif dans l'organisation des rafles en collaboration avec les nazis) : jugé en 1949 par la Haute-Cour, condamné à une peine d'indignité nationale dont il est immédiatement relevé, secrétaire de la Banque d'Indochine à Paris en 1952. Ami du président François Mitterrand, il est assassiné le 8 juin 1993 par un déséquilibré, à la veille de son procès.
136. Bousselaire, Marcel (Milice) : fusillé à Montrouge le 14 août 1947.
137. Bout-de-l'an, Francis (secrétaire général de la Milice en 1944) : Fin 1944, il accompagne l'exode de la milice en Lorraine puis en Allemagne. Il termine la guerre en Italie du Nord ou il s'efforce de rejoindre Darnand. Contrairement à ce dernier, il disparaît et échappe à toutes les recherches. Condamné à mort par contumace. Retrouvé lors de sa mort en 1977..
138. Bouthillier, Yves (ministre des finances de Pétain, signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940 et du Second Statut des Juifs de juin 1941) : évincé par Laval, nommé procureur de la Cour des comptes, continue de conseiller Pétain. Emmené en 1944 par les Allemands dans le Reich où il demeure jusqu'en 1945. Condamné à 3 ans de prison par la Haute Cour de Justice en 1947. Libéré, travaille dans diverses banques et conseille Marcel Dassault. Après l'amnistie, élu maire de Saint-Martin-de-Ré. Mort en 1977.
139. Bovensiepen, Otto (Chef de la Gestapo de Berlin, organise la déportation des Juifs de Berlin, Gestapo du Danemark) : jugé au Danemark en 1948, condamné à mort, emprisonné.
140. Bracht, Fritz (Gauleiter de Haute-Silésie) : porté disparu.
141. Brack, Viktor (chef de la Chancellerie du Führer, chargé de l'application du programme d' euthanasie T4 en 1939) : condamné à mort par un tribunal militaire américain à Nuremberg et exécuté le 2 juin 1948.
142. Bradfisch, Otto (Einsatzgruppe B, Gestapo de Lodz) : représentant en assurances. Condamné pour ses activités dans l'Einsatzgruppe à dix ans de prison à Straubing en 1961, et pour Lodz à treize ans à Hanovre en 1963. Seconde peine confondue avec la première.
143. Brandl, Hermann "Otto" (Abwehr, créateur à Paris du bureau "Otto", le plus important des bureaux d'achats allemands, couverture et organisme de financement d'agents de renseignement) : arrêté à Munich le 6 août 1945 par la police américaine. Se pend le 24 mars 1947 dans sa cellule de la prison de Stadelheim.
144. Brandt, Karl ("médecin" nazi ayant participé au programme T4, plénipotentiaire pour la Santé) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et exécuté le 2 juin 1948.
145. Brandt, Rudolf (secrétaire de Heinrich Himmler) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et exécuté en 1948.
146. Brasillach, Robert (écrivain fasciste, rédacteur en chef de "Je suis partout", salue la création de la LVF, auteur de phrases assassines du type «Il faut se séparer des Juifs en bloc et ne pas garder les petits.») : se cache à Paris après la Libération, se livre après avoir appris l'arrestation de sa mère et de sa soeur, jugé le 19 janvier 1945 et condamné à mort, fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge.
147. Brauchitsch, Walter von (commandant en chef de l'armée) : mort en 1948 dans un hôpital militaire britannique en attendant d'être jugé.
148. Braun, Gustav (directeur d'exploitation de la Topf qui fournit les fours crématoires des camps) : arrêté par les Soviétiques en mars 1946, condamné à 25 ans de travaux forcés an avril 1948 à Moscou ; d'après les Archives du KGB, libéré en octobre 1955.
149. Braun, Werner von (membre du NSDAP en 1937 ; SS en 1940, Hauptsturmführer en 1942 ; coordonne le projet V1/V2 à Peenemünde ; visite régulièrement l’usine souterraine qui provoquera plus de 20.000 morts) : se rend aux américains le 2 mai 1945 ; récupéré dans le cadre de l’opération Paperclip ; son dossier est modifié pour ne pas faire apparaître son appartenance à la SS ; naturalisé américain en 1955 ; mort le 16 juin 1977.
150. Braune, Werner (SS, SD, Gestapo, Einsatzgruppe D où il commande l'Einsatzkommando 11b) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et exécuté en 1951.
151. Bräuning, Edmund (commandant adjoint du camp de Ravensbrück, SS-hauptsturmfuhrer, 1940-1941 à Neuengamme, 1941-1943 à Auschwitz, 1943-1944 à Ravensbruck, 1945 à Buchenwald) : n'aurait pas été jugé, disparu sans laisser de traces en 1945 , très probablement mort.
152. Braunsteiner, Hermine (inspectrice au camp de Ravensbrück ; puis sert à Maidanek) : en 1949, condamnée à 3 ans de prison en Autriche pour infanticide ; amnistiée pour toute autre poursuite par une cour autrichienne après avoir fait sa peine ; épouse en 1959 un ingénieur américain et s’installe à New-York ; obtient la nationalité américaine en 1963 ; dénaturalisée en 1973 suite à un mandat d’arrêt issu par la Cour de Düsseldorf ; première «femme-nazie » extradée des Etats-Unis ; condamnée à la prison à vie .
153. Bräutigam, Otto (ministère de l'Est) : ministère des Affaires étrangères en 1956.
154. Bredow, Paul (SS-Oberscharführer, actif dans le programme d'euthanasie, puis à Sobibor, en charge du Lazaret) : disparu en 1945.
155. Brenneis, Otto (SS Untersturmführer au camp de Flossenburg de 1938 à 1942, puis Hauptsturmführer, commandant des camps de Lettonie) : disparu en avril 1945, probablement tué dans les combats de mars 1945.
156. Brinkmann, Rudolf (secrétaire d'Etat au Ministère de l'Economie, signataire de la circulaire d'aryanisation du petit commerce juif après le Nuit de Cristal) : ???
157. Brinon, Ferdinand de (Délégué général du gouvernement de Vichy auprès des Allemands) : s'enfuit en Allemagne, rencontre Hitler, à Sigmaringen crée la "délégation gouvernementale" qui porte son nom, arrêté en Bavière en mai 1945, condamné à mort en mars 1947 et fusillé à Montrouge le 15 avril 19.47.
158. Brizgys, Vincent (évêque auxiliaire de Kaunas) : aux États-Unis.
159. Broad, Perry (SS, garde d'Auschwitz jusqu'en janvier 1945, membre de la Gestapo du camp) : se rend aux Britanniques en mai 1945 et rédige pour eux divers rapports sur Auschwitz. Libéré en 1947, continue de travailler pour les Anglais, dénonçant tout le monde pour sauver sa peau ; témoigne au procès de Nuremberg au procès de Bruno Tesh. Jugé enfin au procès d'Auschwitz à Francfort en 1964 et condamné à 4 ans de réclusion.
160. Brocard, Henri (médecin français, contrôleur de l'infirmerie du camp de Drancy, responsable de la déportation d'enfants soignés à l'hôpital Rothschild, dont il réclama le retour à Drancy) : suspendu de ses fonctions durant trois mois par arrêté du 10 septembre 1945 du Minsitre de la Santé Publique, décret annulé le 5 novembre 1947, nommé chef de service en pneumologie à l'hôpital Tenon le 1er janvier 1948, puis professeur titulaire de la chaire de pnzeumologie au CHU Saint-Antoine jusqu'en 1979, mort en 1994.
161. Brunner, Alois (expert SS pour les déportations à Vienne, Berlin, Salonique, en France et en Slovaquie) : condamné à mort par contumace par le Tribunal Permanent des Forces Armées à Paris le 3 mai 1954, se serait enfui de Rome pour gagner le Moyen-Orient. Aurait vécu à Damas, en Syrie, où il aurait été repéré en 1982. Condamné par contumace le 2 mars 2001, à Paris, à la réclusion criminelle à perpétuité pour "crime contre l'humanité".
162. Brunner, Anton (Gestapo de Vienne) : condamné à mort par un tribunal du peuple à Vienne et pendu en 1946.
163. Brusselaers, Félix (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
164. Bucard, Marcel (fondateur du "parti franciste" en 1933, ultra collaborateur qui se félicite de l'existence des camps de concentration pour Juifs) : s'enfuit en Allemagne en 1944, puis en Italie où il est arrêté en juin 1945, condamné à mort en février 1946 et fusillé à Montrouge le 19 mars 1946.
165. Buch, Walter : (Ministre de la Justice ; joue un rôle important dans La Nuit des Long Couteaux ) : condamné à cinq de travaux forcé lors de son second procès en dénazification ; se suicide en 1949.
166. Buerckel, Josef (Gauleiter de Vienne de 1939à 1940 ; Gauleiter de la Westmark de 1935 à 1944) : se suicide le 28 septembre 1944.
167. Buffet, Jean-Félix (policier français des "Brigades du Tigre", plutôt républicain avant-guerre, chargé par Bousquet de réorganiser la police judiciaire pour l'adapter à la nouvelle répression) : arrêté le 26 août 1944, condamné à mort le 31 octobre 1944, par la Cour martiale de Vichy siègeant à l'Hôtel du Parc, fusillé à Cusset le 3 novembre 1944.
168. Bühler, Josef (Gouvernement général, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : jugé du 17 avril au 5 juin 1948, condamné à mort en Pologne et exécuté.
169. Bunke, ? , alias Dr Rieper (pseudonyme) (médecin ayant participé aux action d'euthanasie du programme T4) : jugé par la Cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en mai 1967, en même temps que les Dr Ulrich et Endruweit, acquitté après avoir affirmé que la mort des malades mentaux n'avait pas été cruelle et s'être référé aux ouvrages scientifiques de l'époque qui préconisaient l'euthanasie. le verdict d'acquittement fut accueilli par des applaudissements de la salle. Le parquet fit appel, mais les trois médecins produisirent des certificats médicaux selon lesquels leur état de santé était incompatible avec le stress d'un nouveau procès. Cela n'empêcha pas le Dr Bunke de continuer à exercer la médecine jusqu'en 1979. Un nouveau procès des trois médecins eut lieu en 1987 et il fut condamné à 4 ans de privation de liberté. il fit appel et la peine fut réduite à 3 ans. Mort en 1994.
170. Burger, Anton (commandant de Theresienstadt et expert SS pour les déportations en Grèce) : s'échappe d'un camp d'internement près de Salzbourg en 1948. Repris en 1949, détenu dans une prison viennoise, il s'échappa à nouveau en 1951. Il vécut probablement en Allemagne fédérale. Mort en 1984.
171. Burger, Wilhelm (divorce en 1935 de son épouse juive pour faire carrière dans les SS, administration d'Auschwitz) : condamné une première fois à 5 ans de prison par un tribunal américain en 1946, il est une seconde fois condamné à 8 ans de prison par le tribunal de Francfort le 16 septembre 1966.
172. Burian, R. (gardien du camp de Térézin) : Condamné à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
173. Burmeister, Walter (SS-Untersharführer, conducteur des véhicules de gazage à Chelmnp à partir de l'automne 1941) : condamné à 13 ans de détention pour complicité dans l'assassinat de plus de 150.000 personnes.
174. Bussière, Amédée (Préfet de police de Paris du 21 mai 1942 au 17 août 1944, organisateur de la rafle du Vél d'hiv') : arrêté le 20 août 1944, révoqué le 25 mai 1945, jugé en juillet 1946 et condamné aux travaux forcés à perpétuité, à la confiscation de ses biens et à l'indignité nationale. Libéré en mars 1951, mort en 1953.
175. Bütefisch, Heinrich (SS Obersturmbannführer, membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1934 à 1945, directeur de la synthèse essence pour IG-Farben Auschwitz) : condamné à six ans de prison par un tribunal américain. Libéré en 1951. Aufsichtsrat de Deutsche Gasolin A.G. Berlin; Aufsichtsrat de Feldmühle, Papier und Zellstoffwerke, Düsseldorf ; directeur du Comité technique d'experts à la Convention internationale de l'industrie de l'azote en 1955. Reçoit en 1964 la Croix du Service Distingué de la RFA qui lui est retirée au bout de 16 jours en raison des vives protestations. Meurt en 1969.
CRetour en haut de la page
176. Caesar, Joachim (Obersturmbannführer SS, responsable dans la formation des SS en 1934, responsable de l'une des exploitations agricoles d'Auschwitz auxquelles Himmler tenait beaucoup) : ???
177. Callssen, Kuno (SS-Strumbannführer, commande une section des commandos des Einsatzgruppen, suppléant de Blobel ) : condamné à 7 ans de réclusion en 1973 par la Cour d'assises de Darmstadt.
178. Calotescu, Corneliu (gouverneur de Bucovine) : condamné à mort en Roumanie. Permis de séjour illimité accordé par le roi Michel à la demande du Premier ministre Groza et du ministre de la Justice Patranascu.
179. Cance, Pierre (délégué général de la Milice en 1943, un des plus proches collaborateurs bénévole de Darnand, c'est à lui qu'on doit les principaux contacts avec la SS ayant aboutis à l'armement de la Milice. Engagé dans la Waffen SS française dès octobe 1943) : combat jusqu'au bout, fanatiquement, à la tête du 1er bataillon de la "Sturmbrigade"; capturé par les Anglais en mai 1945, remis à la justice francaise en 1946, il est condamné à mort le 19 février 1947 par la cour de justice de Montpellier ; peine commuée en prison à perpétuité. Libéré conditionnellement en 1950. Meurt en 1988.
180. Cannac, ? (lieutenant de gendarmerie, en poste au camp de Drancy) : pas arrêté mais inculpé, jugé devant la Cour de Justice de la Seine pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat en 1947, condamné à deux ans de prison ferme et à la dégradation nationale pour cinq ans, gracié et relevé de l'indignité nationale au bout d'un an .
181. Carlier, Frans (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
182. Carrel, Alexis (médecin, prix Nobel de médecine en 1912, développe des théories eugénistes en 1935 dans "L'Homme, cet inconnu") : meurt d'une crise cardiaque le 5 novembre 1944. Son nom est donné à des rues de villes et à une université de Lyon, une campagne remet en cause ces patronages à la fin des années 90.
183. Catel, Werner (chef du Centre hospitalier universitaire de Leipzig ; assisté du Dr Karl Brandt, participe à l'euthanasie d'au moins un enfant handicapé ; ce premier acte d'"euthanasie" fut à l'origine de l'élimination des malades mentaux dans toute l'Allemagne nazie) : une procédure est engagée en 1964 à Hanovre. Se défend en déclarant que les malades atteints de débilité n'ont pas de personnalité juridique et que leur "élimination" ne peut donc être assimilée à un meurtre. N'est finalement pas poursuivi.
184. Catlos, Frantisek (ministre slovaque de la Guerre) : déserteur, gagne la zone insurgée en 1944. Arrêté par les Soviétiques et libéré. Mort en 1972.
185. Caziot, Pierre (ministre de l'agriculture de Pétain, signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940, puis du second Statut des Juifs de juin 1941) : se retire du gouvernement en 1942. Jugé par la Haute Cour de Justice en mars 1947, condamné pour crime d'indignité nationale à la dégradation nationale à vie et à la confiscation de la moitié de ses biens. Bénéficie d'une mesure de grâce après la découverte d'une note d'Abetz suggérant son arrestation. Mort en 1953.
186. Célérier, ? (policier français, sous les ordres du commissaire Poinsot ) : jugé le 15 juin 1945 à Moulins en même temps que Pierre Poinsot, condamné à mort et à la dégradation nationale, exécuté à Riom le 16 juillet 1945.
187. Céline, Louis-Ferdinand Destouches, dit (écrivain antisémite et collaborateur) : quitte la France dès juin 1944, s'installe à Baden-Baden puis à Sigmaringen, obtient un visa pour le Danemark en mars 1945. Les Danois refusent à la France son extradition mais l'incarcèrent durant onze mois à la prison de Copenhague. Revient en France après l'amnistie de 1951 et achète une maison à Meudon. Son oeuvre est publiée dans la Pleïade en 1960. Mort en 1961.
188. Chack, Paul (officier de marine et écrivain, journaliste collaborateur, président du CAA, comité d'action antibolchevique, supporter de la Milice) : arrêté à Paris à la Libération, condamné à mort le 18 décembre 1944, exécuté à Montrouge le 9 janvier 1945 après que le général de Gaulle ait refusé de gracier un homme « qui a donné ordre à des Français de s'enrôler dans l'armée allemande ».
189. Champeau, ? (Gestapo française) : fusillé à Montrouge le 24 juillet 1946.
190. Charbonneau, Henry (neveu de Darnand , assure la direction du MSR (mouvement social révolutionaire) de la région parisienne, directeur du journal de la Milice Combats , commande le camp d'internement des Tourelles. ) : se réfugie à Sigmaringen, tente de faire du recrutement pour la Milice chez les ouvriers du STO, A la capitulation allemande, s'enfuit en Suisse, mais il est livré aux nouvelles autorités françaises. Grâce au témoignage d'un ancien détenu que Charbonneau avait soustrait au peloton d'exécution, il sauve sa tête et est condamné à 10 ans de travaux forcés et à l'indignité à vie. Publie ses mémoires en 1969. Mort en 1977.
191. Châteaubriant, Alphonse de (écrivain, admirateur de Hitler, dirige le journal politique, culturel et très antisémite "La Gerbe", président du groupe "Collaboration", réclame l'entrée en guerre de la France aux côtés de l'Allemagne) : fuit la France en 1944, gagne le Tyrol où il meurt le 2 mai 1951.
192. Cheneaux de Leyritz, ? (Préfet régional de Toulouse, organise méthodiquement les arrestations, la déportation et la livraison des Juifs étrangers aux nazis en août 1942) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
193. Chiappe, Angelo (frère du préfet de Paris Jean Chiappe, lui-même préfet du Gard jusqu'en janvier 1944, puis d'Orléans, refuse toujours d'intervenir en faveur des juifs, et couvre de nombreuses actions antisémites) : arrêté à Paris en août 1944, transféré à Nîmes où il est condamné à mort. Exécuté le 23 janvier 1945
194. Chmielewski, Karl (SS, commandant du camp de Gusen du 25 mai 1940 à octobre 1942, puis du camp de Herzogenbush aux Pays-Bas) : jgé en Allemagne en 1961, condamné à la prison à perpétuité.
195. Clairé , ? (Gestapo française) : exécuté à Montrouge le 27 décembre 1944.
196. Clauberg, Carl (médecin expérimentateur à Auschwitz) : libéré par les Soviétiques en 1955. Mort d'apoplexie en attendant d'être jugé à Kiel en 1957.
197. Clausen, Fritz (chef du parti national-socialiste danois) : meurt d’une crise cardiaque en 1945 au cours de l’attente d’un jugement.
198. Clemens, Johannes, dit « Le cogneur » (SS, Gestapo de Dresde, persécuteur des Juifs de Dresde) : selon Viktor Klemperer, aurait disparu en 1945..
199. Clémenti, François Clémenti, dit Pierre (créateur d'un groupuscule appelé "Parti Français National-Collectiviste" pendant l'occupation, codirigeant du comité parisien de la LVF, engagé en 1944 dans la LVF, combat en Pologne) : se réfugie à l'étranger. On le retrouve en 1969 dans les fondateurs du groupe d'extrême-droite "Ordre Nouveau". Mort en 1982.
200. Clémoz, Raymond (un des chefs de la Milice, chef de cabinet de Darnand) : exécuté. Dans quelles circonstances ???.
201. Combier, Kléber (Milice) : fusillé à Montrouge le 14 août 1947.
202. Constantini, Henri (professeur de médecine à la faculté d'Alger, en chasse les étudiants juifs, se présente comme "le premier hitlérien de France" et déclare qu'il voudrait "voir les juifs détruits à la mitrailleuse dans les rues") : jugé et révoqué en avril 1944, nommé en 1945 membre du Consei d'administration de l'Association Française de Chirurgie, bénéficie d'un arrêt du Conseil d'Etat qui annule sa révocation, membre de l'Académie de Chirurgie, mort en 1950 ou 1951 (?).ondamné à 4 ans de privation de liberté. il fit appel et la peine fut réduite à 3 ans. Mort en 1994.
203. Conti, Léonardo (né en 1924, à Lugano (Suisse), nommé, en 1939, secrétaire d'Etat à la Santé publique. SS Obergruppenführer. L'un des responsables des "expériences" entreprises dans les camps de concentration.) : Arrêté à Flensburg, le 19 mai 1945. Emprisonné à Nuremberg, il se suicida avant le procès des médecins.
204. Cooper, Thomas (anglo-allemand ; division SS Totenkopf ; participe aux opération spéciales dans le ghetto de Cracovie ; recrute en 1943 des officiers alliés) : capturé à Schwerin en mai 1945 ; jugé par un tribunal militaire britannique ; condamné à mort pour haute trahison, peine commuée en prison à perpétuité ; gracié en 1952 ; libéré en 53, change d’identité ( Peter Lang) ; vit au Moyen-Orient ; mort à Londres en 1987.
205. Costantini, Pierre Dominique, dit (militant d'extrême-droite antisémite, réclame le port d'un brassard pour les francs-maçons à l'imitation de l'étoile jaune, un des fondateurs de la LVF pour laquelle il recrute) : à la Libération, est reconnu irresponsable et échappe ainsi à l'exécution. Passe une dizaine d'années dans un asile psychiatrique. Mort en 1986.
206. Coston, Henry (journaliste fasciste français, fondateur des "Francistes", édite les faux "Protocole des Sages de Sion", organise des manifestations antisémites pendant la guerre, publie en 1942 "La France Juive et les trusts", sans doute le plus acharné des antisémites du XXe siècle) : on perd sa trace à la fin de la guerre, retrouvé en Autriche en octobre 1946, condamné lourdement mais échappe à la peine capitale, emprisonné pendant 5 ans avant une grâce médicale en avril 1951, reprend ses activités journalistique à l'extrême-droite en utilisant sa femme comme prête-nom, dirige les "Lectures françaises" à partir de 1957, éditeur du négationniste Paul Rassinier, écrit lui-même de nombreux ouvrages antisémites. Mort en 2001.
207. Courtine, Robert, dit Jullien-Courtine (PPF, lié à Henry Coston , journaliste antisémite, collabore à Radio-Paris) : quitte Paris le 14 août 1944 Baden-Baden puis Sigmaringen, fuit vers l'Italie, arrêté le 9 janvier 1946 à Mérano, condamné le 12 décembre 1946 à 10 ans de travaux forcés, peine réduite en 1948 à ans par le Président de la République, libéré mais interdit de toute responsabilité sur les ondes française par une commission d'épuration, se reconvertit dans la gastronomie, rédacteur en chef de "Cuisine et Vins de France", mort en 1998.
208. Cousteau, Pierre-Antoine (journaliste violemment antisémite, auteur de l'"Amérique juive", réclamant une répression toujours accrue contre les Juifs, rédacteur en chef de "Je suis partout", adhère à la Milice) : fuit Paris en août 1944, participe avec Hérold-Paquis aux émission de "Radio-Patrie" depuis l'Allemagne. Condamné à mort le 23 novembre 1946, gracié au printemps 1947, détenu huit ans à Clairvaux et à Eysses, libéré en 1955, participe à la presse d'extrême-droite (Rivarol), meurt en 1958.
209. Cramer, Hans (Maire de Dachau avant la guerre, Oberführer de la S.A., commissaire de la ville de Kaunas) : ???.
210. Crouzet, Guy (journaliste collaborateur : Nouveaux Temps, La Gerbe, Combats ) : part en août 1944 pour Sigmaringen où il devient rédacteur en chef de La France , condamné aux travaux forcés à perpétuité le 20 janvier 1947.
211. Cuza, Alexandru (né en 1857 ; professeur d’économie à l’Université de Iasi (Roumanie) ; l’un des fondateurs de l’Alliance Antisémite Universelle ; en 1937, forme un gouvernement de tendance fasciste avec Octavian Goga qui en seulement 44 jours d’exercices met en place les premières lois antisémites): non jugé en raison de son grand âge. Mort en 1946.
DRetour en haut de la page
212. Daab, ? ( régiment Der Führer, massacre d'Oradour) : condamné par le Tribunal militaire de Bordeaux pour le massacre d’Oradour sur Glane le 13 février 1953 aux travaux forcés à perpétuité ; libéré en 1956
213. Dachsel, Arthur (Oberwachtmeister de la Police, actif dans le programme d'euthanasie à Sonnenstein au crématoire, puis à Belzec et à Sobibor où il a supervisé la construction du Lager IV) : disparu en 1945.
214. Dagostini, Raoul (lieutenant au 1er bataillon de la LVF en Russie, relevé de son poste et renvoyé en France en 1943 pour avoir ordonné plusieurs exécutions contre des paysans russes, prend la tête de la Milice haut-savoyarde début 1944. Milicien cruel et sadique, s'illustre dans les combats des Glières en mars 1944 où tortures, viols, et exécutions sommaires sont monnaie courante. Suite à tant d'atrocités, relevé de son commandement un mois plus tard par Darnand lui même) : n'ayant pas suivi la Milice dans sa fuite en Allemagne, il est arrêté à la Libération, jugé et condamné à mort. Exécuté avec sa maîtresse, Maud Champetier de Ribes, à Lyon, fin 1944.
215. Daime, Robert (policier français, lié au PPF et à la Milice, d'abord "mangeur de juifs" à la 3ème section des Renseignements Généraux, puis affecté à la Brigade Spéciale des RG, tortionnaire) : se suicide le soir de son arrestation, le 14 octobre 1944, dans les locaux de l'ex-Brigade Spéciale, avec son arme de service.
216. Daluege, Kurt (colonel-général SS, ORPO, successeur de Reinhard Heydrich au poste de protecteurdu Reich en Bohême-Moravie) : condamné à mort après son procès à Prague, pendu en Tchécoslovaquie le 23 octobre 1946.
217. Dannecker, Theodor (RSHA, SS Obersturmführer, chef du service juif du SD en France occupée de fin 1940 à juillet 1942, puis transféré en Bulgarie, responsable de la déportation de milliers de Juifs de France) : se serait suicidé dans la zone américaine le 10 décembre 1945, dans la prison américaine de Bad Tölz, par pendaison ?, condamné à mort par contumace en France en 1950.
218. Danos, Abel (Milice) : fusillé à Montrouge le 13 mars 1952.
219. Darlan, François, amiral (premier ministre de Pétain de février 1941 à avril 1942, créateur du Commissariat général aux Questions Juives, promulgue le Second Statut des Juifs en juin 1941) : se trouve au chevet de son fils malade en novembre 1942 au moment du débarquement allié en Afrique du Nord, signe un cessez-le-feu avec les Américains, le 10 novembre 1942, tente ensuite de jouer un rôle entre les Américains et Pétain dont il prétend détenir l'accord, assassiné le 24 décembre 1942 par un jeune patriote français, Bonnier de la Chapelle sans que l'on sache exactement qui était le commanditaire (monarchiste ? gaulliste ?).
220. Darnand, Joseph (fondateur du SOL puis de la Milice, prête serment de fidélité à Hitler et entre dans les Waffen-SS, nommé par Pétain secrétaire général au maintien de l'ordre en janvier 1944) : gagne Sigmaringen en septembre 1944, incorpore les débris de la milice dans la division SS Charlemagne au printemps 1945, gagne l'Italie avec l'appui de filières religieuses, mais est arrêté et ramené en France. Condamné à mort par la Haute Cour de justice, fusillé à Montrouge le 10 octobre 1945.
221. Darquier de Pellepoix, Louis (fondateur du Rassemblement antijuif de France en 1937, rédacteur de l'"Antijuif", commissaire aux Affaires juives de Vichy de mai 1942 à février 1944) : vécut en Espagne, condamné à mort par contumace le 10 décembre 1947. Se fait à nouveau remarquer en 1978 par un interview paru dans "L'Express" où il affirme des convictions négationnistes : "à Auschwitz, on n'a gazé que des poux". Mort en le 29 août 1980. La presse française n'en fera état que le 21 février 1983.
222. Darré, Walter (Ministre de l’Agriculture nazie) : condamné à sept ans de prisons par un tribunal militaire américain, libéré en 1948 ; meurt en 1953 à Munich.
223. David, Fernand (commissaire de la police française, chef des Brigades Spéciales responsable de milliers d'arrestations, présent à l'inauguration du camp de Drancy en 1941, tortionnaire) : jugé en avril 1945, condamné à mort et fusillé à Montrouge, le 5 mai 1945.
224. Déat, Marcel (tente de convaincre Pétain de la création d'un parti fasciste unique, créateur du RNP, ultra collaborateur, ministre du travail en mars 1944) : quitte Paris le 17 août 1944, est reçu par Hitler le 11 septembre en compagnie de Doriot , Darnand et de Brinon, membre de la "délégation gouvernementale" de Sigmaringen, s'enfuit en Italie le 21 avril 1945, est soutenu dans sa fuite par des religieux catholiques, se cache deux ans à Gênes dans l'espoir de gagner l'Argentine, se fixe à Turin en avril 1947 et y meurt le 5 janvier 1955.
225. Degrelle, Léon (Fondateur du rexisme, mouvement fasciste wallon, crée la Légion Wallonie devenue division SS en 1944, combat sur le Front de l'Est) : gagne la Norvège puis l'Espagne où il vit jusqu'à sa mort, en 1994, à Malaga.
226. Dejaco, Walter (Auschwitz, puis Bauleiter de Gross Rosen, puis de Breslau, un des "architectes des crématoires") : fait prisonnier par les Soviétiques et passe 5 ans en captivité ; architecte en Autriche en 1962. Acquitté par un tribunal autrichien en 1972, ne regrette rien de son passé, estimant avoir suffisamment payé ses "erreurs de jeunesse" par ses 5 années de captivité chez les "Rouges"..
227. Delfanne, Georges-Henri, dit Christian Massuy, (recruté par Hermann Brandl (Otto) , approvisionne le service Otto, monte trois bureaux d'achats, patron de ce qu'on a appelé la Gestapo de l'avenue Henri-Martin, Responsable du démantèlement de plusieurs réseaux et auteur de nombreuses tortures) : arrêté en Allemagne après la défaite, transféré en France et condamné à mort. Fusillé le 1er octobre 1947 à Montrouge en compagnie d'anciens complices.
228. Deloncle, Eugène (fondateur de la Cagoule, MSR puis RNP, participe au lancement de la LVF) : abattu dans son appartement parisien en janvier 1944, sans que l'on sache s'il s'agissait de la Résistance ou d'un règlement de compte d'agents de la Gestapo.
229. Delval , ? (Gestapo française) : exécuté à Montrouge le 27 décembre 1944.
230. Demjanjuk, John : extradé en Israël depuis les Etats-Unis où il était mécanicien à Cleveland, John Ivan Demjanjuk, originaire d'Ukraine et surnommé "Ivan le Terrible", condamné à mort pour crime contre l'humanité le 25 avril 1988. Considéré comme l'un des principaux tortionnaires du camp de Treblinka où 800000 Juifs sont morts dans les chambres à gaz. Coup de théâtre, 5 ans plus tard, la Cour suprême de Jérusalem prononce l'acquittement au bénéfice du doute, se basant sur les archives du KGB d'où ont été extraits 37 témoignages d'anciens gardes-chiourmes ukrainiens ayant servis à Treblinka. Tous auraient, peu avant leur exécution, affirmé qu'Ivan le Terrible s'appelait en réalité Ivan Marchenko. Un individu qui n'a jamais été retrouvé depuis 1944. Reconnu par des déportés, Demjanjuk aurait néanmoins été garde-chiourme dans un autre camp, celui de Sobibor. En septembre 1993, renvoyé aux Etats-Unis. Pour avoir menti aux autorités sur ses activités pendant la guerre, l'ancien gardien a été déchu de sa nationalité américaine et placé en résidence surveillée. En janvier 1996, était en attente d'extradition vers la France cette fois, où l' Association des filles et des fils de déportés juifs de France avait porté plainte contre lui au regard de ses activités à Sobibor.
231. De Saffel, Marcel (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
232. Detmar, Charles (intendant de police français, dirige la Police aux Questions Juives en zone nord, PPF) : fusillé au fort de Vincennes en 1946.
233. Dickmann, Otto (prépare et dirige le massacre d'Oradour sur Glane) : tué sur le front de Normandie en 1944 .
234. Di Constanzo, ? (un des chefs de la Milice) : exécuté ? Dans quelles circonstances ???
235. Dides, Jean (inspecteur principal, 5e section des Renseignements Généraux, spécialiste des affaires juives à la Préfecture de police de 1942 à 1944) : révoqué par une commission d'épuration à la Libération, jamais jugé, prend la tête d'une "Association des Eloignés de l'Administration" en 1946, assez rapidement réintégré à la faveur des débuts de la guerre froide, en 1947, commissaire de police participant à la réorganisation de la police nationale après l'épuration des CRS de leurs éléments communistes, élu poujadiste en janvier 1956.
236. Diehls, Rudolph (Chef de la Gestapo à sa création) : révoqué en septembre 1933, s'enfuit en Tchécoslovaquie, revient ensuite à la tête de la Gestapo, puis est nommé Préfet de police de Cologne, puis détaché auprès de Viktor Lutze, nouveau chef des SA en 1934, révoqué à nouveau le 1er avril 1934, écrit ses mémoires en 1950 "Lucifer Ante Portas". Mort en 1957
237. Diepgrond, Karel (Lagerführer d’Ommen) : condamné à 20 ans de prison en 1945 ; libéré en 1957.
238. Dietrich, Fritz (SS-Oberstrurmbannführer, chef de la police de Libau de septembre 1941 à novembre 1943) : exécuté à Lanberg en 1948.
239. Dietrich, (Sepp) Joseph : né en 1892, SS Oberstgruppenführer, commandant de la Leibstandarte (garde spéciale de Hitler) devenue régiment puis division. Chef du 1er Panzerkorps, puis de la VIe SS Panzerarmee., condamné en 1946 à la prison à perpétuité. Libéré en 1955, condamné en 1958, à 18 mois de prison par le tribunal de dénazification de Munich. Meurt le 21 avril 1966 à Ludwigsburg.
240. Dietrich, Otto (chef de la presse gouvernementale, attaché de presse de Hitler) : meurt en 1952.
241. Dietzsch, Arthur (kapo à Buchenwald, assistant du docteur Ding our les expériences contre le typhus) : condamné par le Tribunal américain de Buchenwald.
242. Ding-Schuler, Erwin Dr (médecin SS, centre expérimental sur le typhus à Buchenwald) : se suicide à la Libération.
243. Dirlewanger, Oskar Paul (SS-Brigadeführer, brigade Dirlewanger constituée en 1940 avec des prisonniers sortis des camps de concentrations ou des prisons du Reich. Dirlewanger, déjà plusieurs fois condamné pour délits d'ordre sexuels, en prend le commandement. Hautement protégé par Berger , Dirlewanger et son unité jalonnent leur route de pillages, tortures, assassinats, viols collectifs et d'innombrables crimes, de la Pologne à la Russie, en passant par la Biélorussie et la Slovaquie ; les atrocités commises sont comparables à celle de la brigade Kaminski ) : disparu mystérieusement en 1945, signalé au Caire en 1952. L'ouverture récente des archives du KGB prouve que, en fait, Dirlewanger a été exécuté le 7 juin 1945 à Altshausen dans un camp de prisonniers par d'anciens détenus de camps de concentration. Son corps sera exhumé pour identification formelle en novembre 1960.
244. Dohse, Friedrich-Wilhelm (SS Obersturmführer, chef de fait du Bureau IV du KDS de Bordeaux de 1942 à la Libération) : s'enfuit, arrêté au Danemark. Jugé à Bordeaux en 1953. Beaucoup de preuves ont disparu, il est condamné à 7 ans de prison. Les ayant fait préventivement, il est relâché. Finit tranquillement sa vie en Allemagne à Kiel.
245. Dolp, Hermann (officier SS, sévit à Sachsenhausen en 1939, puis muté dans les territoires occupés de Pologne, rétrogradé pour alcoolisme et affaires de moeurs, puis utilisé à la surveillance de camps de travail forcé pour les Juifs dans le district de Lublin) : inscrit sur la liste des criminels nazis No. 26 (Août 1945) et No. 35 (Septembre 1945), réclamé aussi par la Norvège, puis ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
246. Dominnik, ? (chef des SS et des SD de Lublin, responsable de l'extremination à Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commmission d'enquêtre extraordinaire polono-soviétique, ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
247. Dönitz , Karl (Amiral) : Chef du gouvernement après la mort de Hitler, il accepte la capitulation de l'Allemagne nazie. Son gouvernement est dissout le 22 mai 1945 et il est arrêté. Jugé par le Tribunal militaire international de Nuremberg, il est condamné à 10 ans de prison qu'il effectue entièrement. Il meurt en 1980.
248. Doriot, Jacques (fondateur du PPF, participe à la mise en place de la LVF et revêt l'uniforme nazi sur le front de l'Est entre 1941 et 1943) : gagne l'Allemagne en août 1944, est intronisé par Hitler et Ribbentrop à la tête d'un "gouvernement révolutionnaire français", meurt le 22 février 1945, dans sa voiture mitraillée par deux avions non identifiés.
249. Dorpmüller, Julius (ministre des Transports) : retenu par les forces d'occupation. Mort en juillet 1945.
250. Dorsch, Xaver (Organisation Todt) : associé de Dorsch-Gehrmann à Wiesbaden, Hambourg et Munich en 1964.
251. Drault, Alfred Gendrot, dit Jean (collaborateur de Drumont à "La Libre Parole" de 1892 à 1910, directeur de "La France au Travail" en 1940, se voit confier par les Allemands la direction d' "Au Pilori" en février 1943, il y attaque "l'indulgente loi française qui régit les juifs") : arrêté à son domicile en septembre 1944, condamné en novembre 1946 à sept ans de réclusion, à la confiscation de ses biens et à dix ans d'interdiction de séjour, peine commuée en décembre 1947 en 5 ans de réclusion, libéré en 1949, meurt le 11 septembre 1951 à 85 ans..
252. Drieu La Rochelle, Pierre (écrivain et journaliste pro-nazi, d'un antisémitisme violent, directeur de la NRF) : se cache quelques temps à la Libération, se suicide le 15 mars 1945 à Paris.
253. Dubious ,Werner (SS-Obershcarführer, garde en 1938 à Sachsenhausen, actif dans le programme d'euthanasie, puis à Belzec et Sobibor à partir de juin 1943.) Blessé assez gravement durant la révolte du camp, acquitté à l'issue du procès de Bezec en 1963-64. Arrêté à nouveau et condamné à 3 ans de prison au procès de Sobibor à Hagen en 1966. Mort en 1973, avant que des charges supplémentaires ne soient retenues contre lui à propos de son activité à Belzec.
254. Dunker, Ernst, alias Delage (ancien truand berlinois, service de renseignement, cassé de son grade puis réintégré dans la SS où il deviendra Obersturmführer. Dès 1943, est chef du bureau IV du KDS de Marseille) : arrêté à la Libération, il est condamné à mort à Marseille le 24 janvier 1947 et fusillé le 6 juin 1950.
255. Duquesnoy, ? (Milice) : fusillé à Montrouge le 14 août 1947.
256. Durieux, ? colonel (directeur de la Police aux Questions Juives pour les deux zones) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
257. Dürrfeld, Ernst (administration de la ville de Varsovie) : aurait été tué dans l'insurrection polonaise de Varsovie en août 1944.
258. Dürrfeld, Walter (IG-Auschwitz) : condamné à huit ans de prison par un tribunal militaire américain. Vorstand de Scholven-Chemie A.G. Gelsenkirchen en 1955.
259. Dutruch, Roger (nommé préfet de la Lozère par Vichy, le 14 novembre 1941, dénonce aux Allemands la présence du maquis Bir-Hakeim à la Parade et d'être complice de la mort de 60 résistants, tués au combat ou fusillés à Badaroux) : arrêté le 19 août 1944 et fusillé, après jugement devant la cour martiale de la Lozère, le 27 septembre 1944.
ERetour en haut de la page
260. Eberl, Irmfried ("médecin", SS-Untersturmführer, directeur des centre de gazage de Brandebourg et de Bernburg, puis commandant de Treblinka) : arrêté par les autorités américaines à Blaubeuren près d'Ulm en 1948. Il se suicida dans sa cellule, la même année.
261. Ehlers, Ernst (SS-Oberstrurmbannführer, Einsatzgruppe B, commandant de la Police de sécurité en Belgique) : devenu magistrat en 1945 : Verwaltungsgerichtsrat du Schelswig-Holstein. Retrouvé et dénoncé par Beate Klarsfeld en 1975 qui occupe symboliquement son appartement avec sept jeunes Juifs, le 8 mai 1975. Mis en accusation en 1980. Se suicide le 4 octobre 1980, au début du procès.
262. Ehrlinger, Erich (Einsatzgruppe A) : directeur de l'Office sarrois pour la protection de la Constitution. Condamné à douze ans de prison à Karlsruhe. En appel, procès renvoyé devant un tribunal de première instance. Poursuites interrompues en 1969 en raison de l'incapacité permanente de l'accusé.
263. Eichmann, Adolf (SS-Obersturmbannführer, RSHA, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : s'évade sans être reconnu d'un camp d'internement en zone américaine en 1946. Appréhendé par des agents israéliens en Argentine et reconduit en avion en Israël pour y être jugé en mai 1960. Condamné à mort en 1961 et pendu le 1er juin 1962.
264. Eicke, Theodor (SS Obergruppenführer. Officier pendant la 1ère guerre mondiale, passe dans la police. Chef du camp de concentration de Dachau en 1933, il met sur pied les Totenköpfverbände. Inspecteur des camps de concentration, il crée la division Totenkopf) : Il restera le commandant de cette unité jusqu'à sa mort sur le front Russe, le 26 février 1943.
265. Eigruber, August (Gauleiter de Linz) : condamné à mort le 13 mai 1946 et pendu à la prison de Landsberg le 27 mai 1947.
266. Eirenschmalz, Franz (MWHA) : condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée en neuf ans de prison par la Commission de clémence.
267. Eisfeld, Kurt (IG-Auschwitz) : Vorstand de Dynamit Nobel à Troisdorf en 1967.
268. Endre, Làszló (ministre hongrois de l'intérieur) : exécuté en Hongrie en 1946.
269. Endruweit, Klaus , alias Dr Bader (pseudonyme) (médecin ayant participé aux action d'euthanasie du programme T4) : jugé par la Cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en mai 1967, en même temps que les Dr Ulrich et Bunke, acquitté après avoir affirmé que la mort des malades mentaux n'avait pas été cruelle et s'être référé aux ouvrages scientifiques de l'époque qui préconisaient l'euthanasie. Le verdict d'acquittement fut accueilli par des applaudissements de la salle. Le parquet fit appel, mais les trois médecins produisirent des certificats médicaux selon lesquels leur état de santé était incompatible avec le stress d'un nouveau procès. Cela n'empêcha pas le Dr Endruweit de continuer à exercer la médecine jusqu'en 1984. Un nouveau procès des trois médecins devait avoir lieu en 1987 mais seuls Bunke et Ulrich furent rejugés et condamnés, la dégradation de l'état de santé de Klaus Endruweit puis sa mort lui épargnat d'avoir à rendre des comptes devant la justice.
270. Engel , ? (Gestapo française) : exécuté à Montrouge le 27 décembre 1944.
271. Entress, Friedrich Karl-Hermann (SS-Hauptsturmführer, "médecin" de camp au KL Gross-Rosen du 3 janvier au 10 décembre 1941, puis à Auschwitz jusqu'au 20 octobre 1943, effectue les sélections, puis du 21 octobre 1943 jusqu'au 25 juillet 1944, médecin de camp à Mauthausen, puis à Gross-Rosen du 3 août 1944 jusqu'au début 1945) : condamné à la peine de mort par le jugement du Tribunal Militaire américain à Dachau (1946), "Procès de Mauthausen", exécuté à Landsberg, le 28 mai 1947.
272. Eppinger, Hans (assistant du docteur Beiglböck ; participe à l’expérimentation à Dachau pour modifier l’eau de mer) : se suicide après avoir été convoqué à Nuremberg.
273. Erdmann, Fritz (Judenreferent SS à Bruxelles) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
274. Erdmann, Paul (ingénieur de la Topf qui fournit les fours crématoires des camps) : pas inquiété à la Libération, poursuit sa carrière dans les combinats d'Erfurt, retraité en 1950 ou 1951.
275. Ernst, Hans-Dietrich (Kommandeur de la Sipo-SD d'Angers de 1942 à 1944) : Retrouvé par Serge Klarsfeld en 1975 près de Hambourg où il était notaire et avocat.
276. Ernst, Waldemar (Chef du département "Police" du MBF - Commandement militaire en France occupée, responsable des rafles de mai et août 1941, de l'arrestation d'un millier de notables juifs en décembre 1941) : directeur général des aciéries souabes (Schwabishen Hüttenwerke), habitait Aichstaeteen / Eschasch-Bachhof au début des années 80.
277. Erren, ? (SS-Sturmbannführer, commissaire régional de Slonim (Territoires Ruthènes) où il se rend célèbre par ses promenades dans la ville avec son chien et son fouet, au cours desquelles il frappait publiquement les Juifs, puis directeur d'un centre de formation idéologique en 1945) : entre dans l'enseignement à Hambourg en 1950, suspendu de ses fonctions en 1960, enseigne dans des écoles privées de 1961 à 1971. Condamné en 1974 à la réclusion criminelle à perpétuité.
278. Ertl, Fritz (SS Untersturmführer, architecte des crématoires) : fin 1942, demande sa mutation dans une unité combattante en raison de son désaccord avec ce qui se passe à Birkenau, quitte Auschwitz en janvier 1943 ; fait prisonnier par les Américains à Linz, jugé à Vienne au début de 1972 et acquitté ; exprime durant le procès, un certain repentir.
279. Evrard, ? (policier français, sous les ordres du commissaire Poinsot ) : jugé le 15 juin 1945 à Moulins en même temps que Pierre Poinsot, condamné à mort et à la dégradation nationale, exécuté à Riom le 16 juillet 1945.
FRetour en haut de la page
280. Falkenhausen, Alexander von (commandant militaire de Belgique) condamné en Belgique à douze ans de prison. Libéré en 1951.
281. Falkenhorst, Nikolaus von (commandant en chef en Norvège jusqu’en 1944) : condamné en 1946 ; libéré en 1953 ; meurt en 1968
282. Fanslau, Heinz (WVHA) : condamné à vingt-cinq ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite par le tribunal à vingt ans, réduite encore par la Commission de clémence à quinze ans.
283. Faramond (de), ? (Directeur du SCAP : Service de Contrôle des Administrateurs Provisoires, responsable de l'aryanisation en France) : ???
284. Faÿ, Bernard (Administrateur de la Bibliothèque Nationale, communique aux Allemands des documents contre la franc-maçonnerie, laisse déporter 26 employés de la BN) : arrêté à la Libération, condamné le 5 décembre 1946 aux travaux forcés à perpétuité, gracié par le président Coty, enseigne en Suisse jusqu'en 1961, mort en 1978.
285. Fellgiebel, Erich (OKW) : exécuté à la suite d'une purge en 1944.
286. Felmy, Helmut (68e corps, Grèce du Sud) : condamné à quinze ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les Juifs. Peine réduite à dix ans par la Commission de clémence. Libéré en 1952.
287. Fendler, Lothar (SS, SD, Einsatzgruppe C, adjoint du colonel Blobel à la tête de l'Einsatzkommando 4a) : à Nuremberg, condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à huit ans par la Commission de clémence.
288. Ferdonnet, Paul (journaliste français, envoyé à Berlin en 1927 comme correspondant au journal La Liberté, publie plusieurs livres, dont "Face à Hitler" et "La guerre juive" ouvrages violemment anti-communistes et anti-sémites. Reste en Allemagne en 1939 où il fonctionne comme traducteur à la radio allemande, la Reichsrundfunk) : condamné à mort par contumace le 6 mars 1940 par le tribunal militaire de Paris pour haute-trahison. Capturé lors de la défaite du Reich, à nouveau condamné à mort par la cour de justice de la Seine et exécuté au fort de Châtillon le 4 août 1945.
289. Ferenczy , László (gendarmerie hongroise) : exécuté en Hongrie en 1946.
290. Fernandez, Ramon (intellectuel français, membre du PPF, délégué au congrès international des écrivains nazis à Weimar en octobre 1941, journaliste de la presse ultra-collabo) : meurt d'une embolie le 2 août 1944.
291. Fischer, Fritz (médecin) : condamné à la prison à vie par le Tribunal de Nuremberg ; peine ramenée à 20 ans par la Commission de clémence.
292. Filliol, Jean (Action française, puis organisateur de La Cagoule avec Deloncle, compromis dans de nombreux attentats et assassinats, dont deux contre des militants anti-fascistes - les frères Roselli - pour le compte de la police secrète mussolinienne. Par la suite, proche de Darnand, se fait nommer à la Franc-garde de la Milice du Limousin ou il dirige le service de renseignement à Limoges) : s'étant enfui avec la Milice en Allemagne, collabore avec le SD pour des actions de sabotage en France libérée. A la capitulation, se réfugie en Espagne où il réussit à se faire oublier, malgré trois condamnations à mort par contumace. Il y finira sa carrière chez l'Oréal, société dont les filiales étrangères ont employé bon nombre de cagoulards après guerre.
293. Filipovitch, Miroslav (frère franciscain, chef du KL de Jasenovac dans lequel fut , par exemple, organisé des concours du meilleur égorgeur) : pendu en 1946.
294. Filov, Bogdan (Premier ministre bulgare) : exécuté en Bulgarie en 1945.
295. Findeisen, Wilhelm (chauffeur de Heydrich , conducteur d'un camion de gazage au Sonderkommando 4a) : condamné pour complicité d'assassinats.
296. Finta, Imre (capitaine de la police hongroise à Szeged) : condamné pour crimes contre le peuple en 1947 et en 1948 ; réfugié au Canada en 1951 ; naturalisé en 1956 ; nouveau procès en dénaturalisation au Canada en 1994.
297. Fischer, Fritz (médecin) : condamné à la prison à vie par le Tribunal de Nuremberg.
298. Fischer, Ludwig (gouverneur de Varsovie) : pendu en Pologne en 1947.
299. Fissier, Robert (Milice) : fusillé à Montrouge le 7 juin 1947.
300. Flammand, ? (L'un des chefs de la police aux questions juives de Toulouse) ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
301. Flick, Friedrich (industriel ayant soutenu les Nazis dès 1932, utilisateur de main d'oeuvre concentrationnaire, Mitteldeutsche Stahlwerke) : condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour actions antijuives. Reprend ses activités de patron de l'industrie. En 1968, sa compagnie refuse d'indemniser les victimes du travail forcé. Mort milliardaire en 1970.
302. Florian, Friedrich Karl (Gauleiter de Düsseldorf) : condamné par la cour de dénazification à 3 ans et demi de prison et à une amende de 20.000DM ; libéré en 1951 ; mort en 1975.
303. Floss , Herbert (SS-Scharführer, Sobibor) : tué par les gardes ukrainiens dans les jours qui suivirent la révolte de Sobobor, en novembre 1943, alors qu'il tentait de les faire revenir au camp d'entrainement de Trawniki)
304. Fonjallas, René (Journaliste à Radio-Paris, collaborateur d'Oltramare , anime avec lui l'émission "Les Juifs contre la France") : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
305. Fontenoy, Jean (journaliste, PPF puis MSR et RNP, lieutenant dans la LVF, chargé de mission en Allemagne pour Laval) : se suicide d'une balle dans la tête dans Berlin encerclée en avril 1945, cependant condamné à mort par contumace par la Cour de justice de la Seine le 28 février 1948.
306. Forster, Albert (gauleiter de Dantzig-Prusse orientale) : arrêté à Hambourg le 28 mai 1945 ; extradé vers la Pologne ; condamné à mort le 29 avril 1948 ; pendu le 28 février 1952.
307. Franc, Robert (un des chefs de la Milice, chef régional de la Milice à Bordeaux) : ne suit pas la Milice lors de son repli vers l'est de la France et l'Allemagne. Arrêté, poursuivi pour la mort de jeunes résistants à Saucats, jugé et condamné à mort, il a été fusillé au camp de Souge (ouest de Bordeaux) à la fin de 1944.
308. François, Jean (commissaire de police, chef de la Direction des Etrangers et des Affaires Juives à la Préfecture de Police de Paris) : jamais véritablement inquiété : la commissiion d'épuration prononce une révocation sans pension, mais le préfet de police Charles Luizet ne signe pas l'arrêté de mise à la retraite d'office et la justice classe le dossier ; nommé "directeur honoraire" en 1954.
309. Frank, August (WVHA): condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze ans par la Commission de clémence. Relâché en 1951 ; mort en 1984.
310. Frank , Hans (gouverneur général de Pologne) : condamné à mort par le tribunal militaire international et pendu en 1946.
311. Frank, Karl-Hermann (Protektorat de Bohème-Moravie) : condamné à mort par un tribunal tchécoslovaque ; pendu le 22 mai 1946 devant 4000 personnes.
312. Franz, Kurt Hubert (participe au programme d'euthanasie à Grafeneck, Brandenburg, Hartheim et Sonnenstein de 1939 à 1941 ; à Belzec au début 1942, puis à Treblinka dont il devient commandant le 21 juin 1943 sur l'ordre direct de Himmler, surnommé "Poupée" par les déportés en raison de son allure soignée, arrivé à Sobibor à la fin d'octobre 1943) : condamné à perpétuité en 1965 ; libéré après 28 ans en 1993, vit ensuite à Düsseldorf, mort le 4 juillet 1998 à Wuppertal.
313. Frauendorfer , Alfred (Gouvernement général) : activités dans les assurances Allianz. Également dans la politique en 1963.
314. Frauenfeld, Alfred (Generalkommissar de Melitopol) : arrêté pour activités néo-nazies et libéré après enquête par un tribunal allemand en 1953.
315. Freisler, Roland (ministère de la Justice, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : aurait été tué lors d'un raid aérien en 1944.
316. Frenzel, Karl (employé dans le programme d'euthanasie à l'incinération des corps, puis à Sobibor où il survit à la révolte, envoyé en Italie) : employé comme éclairagiste dans un théâtre au moment de son arrestation, le 22 mars 1962, condamné à la prison à vie, relâché pour raison de santé après 16 ans d'emprisonnement, vit sous résidence surveillée dans son village de Gorben-auf-der-Horst, en Allemagne.
317. Frick , Wilhelm (ministre de l'intérieur et Reichsprotektor) : condamné à mort par le tribunal militaire international et pendu en 1946.
318. Friedel, Fritz (SS Obersturmführer, sévit à la Gestapo de Bialystok, dans les sections IV-B, IV-E et IV-F.) : jugé et condamné à mort à Bialystok le 28 octobre 1949. Exécuté le 29 octobre 1952.
319. Fries, Jakob (SS, gardien particulièrement brutal des camps de Sachsenhausen, puis d'Auschwitz) : arrêté, jugé à Nuremberg en 1952 pour ses crimes contre les prisonniers politiques de Sachsenhausen à 14 ans de prison, liberté conditionnelle accordé en 1960 par le Ministre de la Justice, arrêté à nouveau le 12 juin 1961 pour ses crimes à Auschwitz, mis en liberté provisoire sous caution en attendant le procès de Francfort, abandon des poursuites en 1963 par le procureur général au motif qu'il avait déjà été condamné et qu'il était hautement improbable que la peine soit augmentée.
320. Fritzsch, Karl (gardien du camp d'Auschwitz, puis adjoint au commandant du camp de Flossenbürg) : tué en mai 1945 par un soldat de l'Armée Rouge en tentant d'échapper à sa capture.
321. Frossart, ? (un des chefs de la Milice) : exécuté ? Dans quelles circonstances ???
322. Fuchs, Erich (SS-Unterscharführer, employé dans les programmes d'euthanasie de Brandenburg et Bernburg, participe à la construction des chambres à gaz de Belzec en février 1942, Sobibor en avril 1942 puis Treblinka) : après la guerre, vendeur d'automibiles, acquitté au procès de Belzec en 1963-64. Arrêté de nouveau et condamné à 4 ans de prison au prcès de Sobibor à Hagen en 1966. Se marie pour la sixième fois durant le procès. Mort en 1984.
323. Fuchs, Wilhelm (Einsatzgruppe en Serbie) : jugé à Belgrade et exécuté en 1946.
324. Funk , Walter (ministre de l'Économie) : condamné à la prison à perpétuité par le tribunal militaire international. Libéré pour raisons de santé en 1957. Mort en 1960.
325. Fünten, Ferdinand aus der (Office central pour l'émigration des Juifs de Hollande) - condamné à mort en Hollande. Peine commuée en prison à perpétuité sur l'intervention, semble-t-il, d'Adenauer en 1951.
GRetour en haut de la page
326. Gabolde, Maurice (magistrat, procureur général, rédacteur des lois sur les sections spéciales permettant une action rétroactive, garde des sceaux du gouvernement Laval de mars 1943 à août 1944) : suit Laval à Sigmaringen, gagne l'Espagne le 2 mai 1945 en compagnie de Laval et d'Abel Bonnard. Condamné à mort par contumace par la Haute Cour de Justice le 13 mars 1946, se fixe définitivement en Espagne où il meurt en 1972.
327. Gajewski, Fritz (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1931 à 1945, chargé des relations avec Dynamite Nobel) : à Nuremberg, reconnu "non coupable" pour toutes les charges. Directeur général (1949), puis président du Conseil d'administration de Dynamite Nobel. Retraité en 1957, président honoraire de divers conseils d'administration jusqu'à sa mort en 1962.
328. Galien, ? (directeur de cabinet au Commissariat Général aux Questions Juives) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
329. Gangloff, Emile (Milice) : fusillé à Montrouge le 13 juin 1947.
330. Ganioles, ? (Gestapo française) : fusillé à Montrouge le 24 juin 1946.
331. Ganzenmüller, Albert (Staatssekretär, Reichsbahn) : consultant auprès des chemins de fer d'État argentins de 1947 à 1955. Spécialiste des transports chez Höchst A.G. de 1955 à 1968. Mis en accusation à Düsseldorf en 1973. Non jugé pour raisons de santé.
332. Garat, Pierre (chef du service des questions juives à la préfecture de la Gironde, organise les convois de déportation sous les ordres de Maurice Papon) : ?. Son rôle est évoqué au cours du procès Papon, Maurice Papon se déchargeant de ses responsabilités sur son subordonné.
333. Gautherie, Pierre (policier français, adjoint de Hénoque à la direction de la Brigade Spéciale des Renseignement Généraux en 1943) : condamné à mort le 20 juillet 1945 ; gracié : sa peine est commuée en travaux forcés à perpétuité.
334. Gebhardt, Joseph (ministère des Finances) : président de la Bayrische Landesanstalt für Aufbaufinanzierung, en 1955.
335. Gebhardt, Karl (clinicien-chef de la SS) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et exécuté en 1948.
336. Gecas, Anton alias Antanas Gecevicius (escadron de la mort lituanien) : réside actuellement en Écosse. Une procédure d'extradition est déclenchée en juillet 2001 : il est réclamé par la Lituanie.
337. Gehrum, Karl (S.S. Obersturmführer, membre de la Gestapo, l’un des responsables du massacre des membres du réseau Alliance au Struthof le 1er septembre 1944) : ???
338. Geissler (SS Hauptsturmführer, chef du KDS de Vichy) : Le 12 juin 1944, à Murat, lors d'une opération menée par des maquisards qui tentaient de libérer une douzaine de personnes que venait d'arrêter la Gestapo de Vichy, est reconnu, et abattu sur place.
339. Geitmann, Hans (Reichsbahndirektion Oppeln) : président de la Generalbetriebsleitung Süd, Stuttgart, Bundesbahn. En 1957, membre du Vorstand de la Bundesbahn.
340. Gemmecker, Albert Konrad (commandant de Westerbork) : condamné aux Pays-Bas à 10 ans de prison en 1949, signalé comme vivant à Düsseldorf en février 1960.
341. Genzken, Karl (service médical de la SS) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à vingt ans par la Commission de clémence. Condamné à une amende par un tribunal de dénazification de Berlin-Ouest en 1955.
342. Gerber, Gerard (SS, pharmacien, Auschwitz, Ravensbrück, Mauthausen) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
343. Gerstein, Kurt (Institut d’Hygiène de la Waffen SS de Berlin ; organise l’achat du gaz pour Auschwitz) : c'est un cas rare : celui d'un SS qui prend conscience du crime auquel il est en train de participer. rédige des rapports sur ce qu'il a vu et informe les représentants de la Suède et de la Papauté du génocide ; se pend le 25 juillet 1945 ou aurait été assassiné par ses codétenus SS.
344. Gerstenmeier, Wilhelm (aide de camp d’Anton Thernes à Majdanek) : condamné à mort et exécuté le 3 décembre 1944 à Majdanek.
345. Gerteis, Adolf (Directeur général et président des chemins de fer dans le Gouvernement général et les chemins de fer de l'Est qui déportèrent 2 millions de Juifs dans les seules années 1942-1943) : jamais inquiété, poursuit sa carrière comme cadre dirigeant à la Bundesbahn. Mort à Fribourg dans les annees 70.
346. Giesler, Paul (Gauleiter de Munich) : se suicide avec sa femme le 8 mai 1945 à Berchtesgaden.
347. Gille, Otto, (SS Obergruppenführer, commandant du régiment SS Germania en 1942, puis la 5e division SS en 1943 et le 4e SS panzerkorps en 1944) : recherché, jamais arrêté, il vit tranquillement en Allemagne de l'Ouest jusqu'à sa mort en 1966.
348. Gimzauskas, Kazys (commandant de la police lituanienne) : procès en février 2001.
349. Glas, Alfons (Ostbahn) : Bundesbahninspektor.
350. Gley, Heinrich (SS-Obersharführer, infirmier des centres d'euthanasie de Grafeneck et Sonnenstein, puis à Belzec entre août 1942 et août 1943 où il était affecté à la rampe et au déshabillage) : Après Belzec, affecté dans une unité combattante en Italie, puis à Berlin. Fait prisonnier, puis libéré le 29 décembre 1947. Travaile ensuite comme maçon à Munster. Témoin au procès de Sobibor en 1966. Jamais poursuivi, mort en octobre 1985 à 85 ans.
351. Globke, Hans (ministère de l'intérieur) : Ministerialdirektor, Bureau du chancelier, en 1950. Staatssekretär en 1953.
352. Globocnik, Odilo (Gauleiter de Vienne en 1941, puis chef des SS et de la Police de Lublin, l’un des responsables de l’Action Reinhardt, donne l'ordre de construction du camp d'extermination de Belzec et de Sobibor) : se suicide le 21 mai 1945, au moment de son arrestation par les Britanniques.
353. Glücks, Richard (WVHA) : d'après Höss, aurait été laissé « à demi mort » à l'hôpital naval de Flensburg juste avant la reddition. Porté disparu depuis.
354. Goebbels, Paul Josef (ministre de la Propagande et Gauleiter de Berlin) : se suicide à Berlin en 1945.
355. Göecke, Wihelm (SS, commandant du camp de concentration de Varsovie puis, à partir du 8 septembre 1943 de celui de Kaunas, chargé de la destruction du ghetto de Kaunas) : après la destruction du ghetto, est envoyé sur le front italien où il est tué le 17 octobre 1944, fait Stanartenführer à titre posthume..
356. Goeth, Amon (SS, camps de concentration de Belzec, Sobibor et Treblinka, puis, à la fin de 1942, liquidateur du ghetto de Cracovie. Février 1943, devient commandant du camp de Plaszow, surnom: "le boucher de Plaszow") : jugé, comdamné puis exécuté le 13 septembre 1946 à Cracovie. Son personnage apparaît dans le film La liste de Schindler.
357. Goetzfried, Alfonz (participe à la « Fête des moissons » organisée par Himmler en novembre 1943 à Maïdanek au cours desquelles furent assassinées 17000 personnes ; prend part personnellement à l’exécution de 500 personnes) : condamné par un tribunal militaire soviétique à 20 ans de travaux forcés ; passe 13 ans en Sibérie ; revient en Allemagne en 1991 ; condamné à 10 ans de prison pour les mêmes faits par le Tribunal de Stuttgart en mai 1999 ; peine confondue avec la première.
358. Gohier, Urbain Degoulet-Gohier, dit (dreyfusard mais antisémite à la fin du XIXe, éditeur en 1920 du faux antisémite "Protocoles des Sages de Sion", ami de Jean Drault , journaliste antisémite durant l'occupation ) : jugé intransportable en raison de son état de santé, le tribunal du Cher se transporte à Sancerre et le condamne, mais il n'est pas emprisonné, il ne meurt que deux ans plus tard le 29 juin 1951 à l'âge de 89 ans..
359. Goldschmidt, Theo (Degesch) : Aufsichtsrat de Farbenfabriken Bayer A.G. de Leverkusen en 1951.
360. Gonnet, Yvon (agent de la Brigade spéciale du 4ème arrondissement de Paris, s'y distingue dans la chasse aux Juifs accompagnée de chantages et d'extorsions de fonds) : arrêté par les Milices Patriotiques à Maisons-Alfort chez son frère ; la commission d'Epuration propose sa révocation sans pension avec transmission du dossier au Parquet ; classement sans suite par le juge d'instruction le 15 avril 1946 ; libéré après 19 mois de prison préventive ; mis à la retraite d'office.
361. Gombert, Marcel (Chef du service de renseignements du SOL, puis de la Milice, tortionnaire) : arrêté fin avril 1945, exécuté ?
362. Gomerski, Hubert (SS-Oberscharführer, Sobibor) : condamné en 1948 à la prison à vie, relâché en 1972 pour raisons de santé, condamné à nouveau en 1974 à 15 ans de prison.
363. Gorgass, Hans Bodo ("médecin" du centre de mise à mort d'Hadamar : programme T4 d'euthanasie) : jugé par la cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en mars 1947, condamné à mort pour le meurtre d'au moins 1000 personnes. Se pourvoit en cassation. La peine fut ensuite commuée en emprisonnement à perpétuité, puis fut remis en liberté.
364. Göring , Hermann : condamné à mort par le Tribunal militaire international. Se suicide le 15 octobre 1946, avant son exécution.
365. Grabner, Max (SS-Untersturmführer, administration d'Auschwitz, chef de la section politique du camp jusqu'en 1943) : accusé par un juge SS d'avoir assassiné illégalement 2000 détenus, mais son procès à Weimar en mai 1944 n'aboutit pas ; condamné à mort et exécuté, à Cracovie, en Pologne, en décembre 1947.
366. Graef, Hans (roumain d'origine, adjoint d' Iser , s'occupait de la déportation des résistants et des Juifs après les séances de torture. (KDS de Toulouse, bureau IV) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
367. Graf, Mathias (SS, SD, Einsatzgruppe C où il seconde le chef de l'Einsatzkommando 4) : à Nuremberg, acquitté par un tribunal militaire américain.
368. Grawitz, Ernst : voir Growitz . Greifeld, Rudolf (Administrateur militaire au commandement allemand du Grand Paris, demande alors une lutte antijuive plus énergique) : retrouvé en 1975 par Serge et Beate Klarsfeld alors qu'il venait d'être nommé diplomate chargé du dialogue euro-arabe en 1974. Une pétition de 400 physiciens proteste alors contre sa présence au comité de direction de l'Institut Franco-Allemand de Grenoble dont il doit se retirer.
369. Greifelt, Ulrich (Reichscommissar fûr die Festigung Deutschen Volkstums, et Reichsarbeitsdienst : Service National du Travail) : condamné par le tribunal militaire américain de Nuremberg à la prison à perpétuité ; mort en 1949 à la prison de Landsberg.
370. Greiser, Artur (SS-Obergruppenführer, Gauleiter du Wartheland) : arrêté par les Américains en 1945, livré à la Pologne et pendu en public le 14 juillet 1946.
371. Grell, Theo (ministère des Affaires étrangères) : à Berchtesgaden en 1961.
372. Grese, Irma (administration d'Auschwitz, débute en mars 1943 à Ravensbrück, comme gardienne SS, à 18 ans, sévit ensuite 2 ans à Auschwitz et termine sa carrière à Bergen-Belsen) : condamnée à mort par un tribunal britannique et pendue le 12 décembre 1945.
373. Gringers, Karl (participe au programme d'euthanasie à Hadamer, Hartheim, puis à Belzec) : tué en Italie en 1944.
374. Grohé, Josef (Commissaire du Reich pour la Belgique et le Nord de la France, Gauleiter de Cologne) : condamné à 5 ans de prison ; libéré en 1950 ; mort en 1987.
375. Gross, Heinrich (l’un des médecins du Spiegelrund en Autriche ; accusé de meurtres de plusieurs enfants) : procès suspendu en avril 2000 pour sénilité.
376. Gross, Walter (Directeur du bureau de la politique raciale du NSDAP) : mort en 1945.
377. Groth, Paul (SS-Scharführer, Belzec, puis Sobibor, célèbre pour son sadisme, accompagné de son chien "Barry") : disparu à la fin de la guerre, déclaré officiellement mort par un tribunal allemand en 1951, à la demande de sa femme.
378. Growitz, Ernst (SS Brigadeführer, chef du service de Santé de la SS et de la Police depuis 1936 ; intervient dans toutes les "expériences" entreprises dans les camps de concentration ; président de la Croix rouge Allemande) :se suicide avant l'entrée des armées soviétiques à Berlin, en avril 1945.
379. Grün, ? ("médecin" du camp de Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
380. Grundherr, Werner von (ministère des Affaires étrangères) : ambassadeur d'Allemagne fédérale en Grèce en 1952. Contraint de prendre sa retraite après enquête de la commission du Bundestag durant cette même année.
381. Gudelis, Antanas (police de Kaunas ; impliqué dans l’assassinat de 9200 personnes le 28 octobre 1941) : demande d’extradition du Centre Wiesenthal sans succès ; vit en Australie.
382. Guderian, Heinz (commandant du Groupe Panzer 3, Russie centrale, couvre ainsi l'action des Einsatzgruppen, puis chef de l'état-major général) : se rend à l'armée américaine en mai 1945, envoyé à Nuremberg, mais finalement non jugé malgré l'accusation de crimes de guerre avancée par les Soviétiques, emprisonné à Allendorf et Neustadt (Hesse), relâché en 1948, puis retraité, mort en 1954.
383. Guérard, Jacques (secrétaire général du gouvernement de Laval d'avril 1942 à août 1944) : Accompagne Laval à Sigmaringen, réfugié ensuite en Espagne où il s'établit comme industriel. Condamné à mort par contumace, rentre en France en 1955, condamné en 1958 à cinq ans de dégradation nationale et aussitôt relevé de cette peine. Ensuite, à la tête de plusieurs compagnies d'assurances, mort en 1977.
384. Guérin, Paul (médecin français, assure la critique médicale antisémite de "Je Suis Partout" puis dans le journal de la Milice "Combats", président du groupement sanitaire corporatif français) : blessé de huit balles le 27 septembre 1943 dans un attentat, survit et écrit encore, était médecin pneumologue en 1960 à Paris.
385. Guibert, Auguste (commissaire de police, commandant du camp de Drancy de la fin du printemps1942 à l'arrivée d'Aloïs Brunner en juillet 1943, c'est-à-dire durant la grande période des rafles et de la déportation massive des juifs de France) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
386. Guillaume, Francis (policier français, Brigade Spéciale du 4ème arrondissement de Paris, surnommé "Darquier de Pellepoix" par ses collègues à cause du zèle qu'il mettait à arrêter des Juifs) : arrêté à son domicile le 20 août 1944, interné à partir du 12 janvier 1945 au Centre des Tourelles, s'y suicide par pendaison.
387. Günther, Rolf (RSHA) : porté disparu, estimé mort.
388. Gutenberger, Karl ( inspecteur du Werwolf ; chef de la police d’Esse) : condamné par le tribunal militaire britannique d’Hambourg à 12 ans de prison, pour avoir donné l’ordre d’exécuter des prisonniers à Essen et Burgholz ; libéré en 1953 ; mort en 1961.
HRetour en haut de la page
389. Haagen, Eugen (directeur de l’Institut d’Hygiène de Strasbourg ; expérimentation sur le typhus à Natzweiler) : condamné à 20 ans de prison par le Tribunal de Lyon.
390. Haberland, Ulrich (IG-Farben) : Vorstand de Farbenfabriken Bayer A.G. de Leverkusen en 1951.
391. Hackenholt, Lorenz (SS-Hauptscharführer, chauffeur de Brack, service d'euthanasie, livrait les bonbonnes de gaz, assurait la maintenance de l'installation de gazage de Belzec) : entré dans la clandestinité en 1945.
392. Haensch, Walter (SS, SD, Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando 4b) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée en quinze ans de prison par la Commission de clémence.
393. Hafner, August (SS Obersturmführer, commandant d'une section du Sonderkommando 4a) : condamné à 8 ans de prison par le tribunal de Darmstadt, en 1973.
394. Hagen, Herbert (SS, Police de sécurité en France) : condamné en France par contumace aux travaux forcés à perpétuité en mars 1955. Activités commerciales en Allemagne de l'Ouest, directeur commercial d'une importante firme industrielle, la "Industrie und Apparatebau". Condamné à douze ans de prison à Cologne en 1980.
395. Hahn, Ludwig (commandant de la Police de sécurité du district de Varsovie) : activités dans les assurances et les investissements. Arrêté en 1960. Condamné à douze ans de prison à Hambourg en 1973 pour des actes liés à la prison de Pawiak (Varsovie), à quinze ans pour des actes contre les Juifs en 1975.
396. Halder, Franz (chef d'état-major de l'armée de terre de 1938 à 1942) : limogé par Hitler en septembre 1942 suite à un différent sur l'offensive allemande vers Stalingrad, il fut interné dans un camp de concentration après l'attentat du 20 juillet 1944. Mis en accusation en tant que grand criminel devant un tribunal de dénazification bavarois. Acquitté en 1948. De 1946 à 1961, à la tête d'une section allemande de recherche historique de l'armée américaine. Mort le 2 avril 1972 à Aschau (Haute-Bavière).
397. Hammer, Ferdinand : (gardien du camp de Sachsenhausen, puis d'Auschwitz) : réfugié aux Etats-Unis ; naturalisé américain en 1963 ; procès en dénaturalisation en juin1996 ; expulsé en 1998 vers la Croatie son pays natal.
398. Handloser, Siegfried (chef du service médical des forces armées) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à vingt ans par la Commission de clémence.
399. Hanoweg, ? (Gebietskommissar, bourreau du ghetto de Lida) : ne semble pas avoir été inquiété.
400. Hans, Ernst-Dietrich (Chef du KDS d'Angers) : s'enfuit à la Libération. Condamné à mort par contumace par le tribunal de Metz, puis en 1954 par le tribunal de Paris pour la déportation de plus de 5000 personnes. Il n'a jamais été retrouvé, et on ignore toujours ce qu'il est devenu.
401. Hans, Kurt (SS Obersturmführer, commandant d'une section du Sonderkommando 4a) : condamné à 11 ans de prison pour complicité de meurtre en 1968..
402. Hantl, Emil (Auschwitz ; participe aux injections de phénol sur les enfants) : condamné lors du Procès de Francfort à 3 ans et 6 mois de prison ; la peine étant égale au temps déjà passé en prison, Hantl quitte le procès en homme libre.
403. Haré , ? (Gestapo française) : exécuté à Montrouge le 27 décembre 1944.
404. Harster, Wilhelm (commandant de la Police de sécurité en Hollande et en Italie) : condamné à douze ans de prison par un tribunal hollandais en 1949. Libéré en 1955. En Bavière, il est Regierungsrat en 1956, Oberregierungsrat en 1958. Bénéficie d'une retraite en 1963.
405. Hartjenstein, Friedrich (administration d'Auschwitz, commandant des troupes de garde et premier commandant à Birkenau, commandant du Struthof à partir du début mai 1944, jusqu'à l'évacuation du camp) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal britannique. L'accusation ne portait sur aucun acte commis à Auschwitz. Mort en prison d’une crise cardiaque, le 20 octobre 1954.
406. Hass, Adolf (capitaine SS, premier commandant du camp de Bergen-Belsen) : tué par les Soviétiques, le 31 mars 1945.
407. Hass, Karl (complice de Priebke dans le massacre des Fosses Ardeatines à Rome le 24 mars 1944 : après la mort de 32 soldats allemands tués par la résistance italienne, les SS avaient en représailles exécuté 335 Italiens dont 75 Juifs) : acquitté en 1996, puis réincarcéré, jugé à nouveau en 1998 et condamné à la prison à vie.
408. Hasse, Eric (SS Obersturmführer, chef de la Gestapo de Bourges, responsable de l'exécution de 28 hommes juifs et 8 femmes juives au puits de Guerry, le 24 juillet 1944) : Lors du repli en 1944, crée un faux maquis dans le Nord, afin d'attirer et d'éliminer le plus de résistants possibles, réussit à s'enfuir à la fin de la guerre. Condamné à mort par contumace. Est vu, par la suite, une dernière fois, à Flensburg en Allemagne, puis disparaît définitivement.
409. Hau, ? (SS Scharführer, chef du bureau IV-4b, SD de Toulouse, bureau chargé des questions juives, Rendu personnellement responsable de la déportation de 3000 Juifs) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
410. Hausmann , Emil (SS, SD, Einsatzgruppe D où il commande l'Einsatzkommando 12) : à Nuremberg, jugé par un tribunal militaire américain. Se suicide pendant le procès.
411. Hausser, Paul : né en 1880. SS Oberstgruppenführer, forme en 1939 la VT (Verfügungstruppen) d'où sortira la Waffen SS, commande le 2ème SS panzerkorps en 1943, pendant la bataille de Kharkov, puis prend la tête successivement de la VII e armée, du Heeresgruppe Oberrheim et enfin du Heeresgruppe C. Retraité à Ludwisburg, il meurt en 1972.
412. Heidborn, Erich (policier détaché à la 3ème section du Sonderkommando 4a, en 1941) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
413. Heim, Aribert (médecin SS, Mauthausen, pratique la vivisection sur des êtres humains) : impuni, serait encore vivant à la fin de 2005, vivrait aux Canaries.
414. Heinburg, Kurt (ministère des Affaires étrangères) : la commission du Bundestag sur les antécédents s'oppose à son maintien au nouveau ministère des Affaires étrangères en 1952.
415. Heinrichsohn, Ernst, (Gestapo, un des organisateurs de la déportation des Juifs de France). Avocat et bourgmestre de la petite commune de Bürgstadt. Condamné au Procès de Cologne à 6 ans de prison en 1980.
416. Heismeyer, August (Volksturm et Hitlerjugend de Spandau ; inspecteur des écoles Adolf Hitler) : arrêté en 1948, condamné à 18 mois de prison par un tribunal français ; relâché en 1948.
417. Hellenthal, Walter von (ministère des Affaires étrangères) : ambassadeur au Liban. Prend sa retraite en 1968.
418. Hellmuth, Otto (Gauleiter du Mainfranken de 1933 à 1945) : arrêté à Brème en 1947 ; condamné à mort par un tribunal militaire américain ; peine commuée en prison à perpétuité ; libéré en 1955 ; mort en 1968.
419. Hellwig, (SS-Oberscharführer, chef du dépôt vestimentaire au camp de Klooga, connu pour sa cruauté) : ???.
420. Hendrik, Elias (Un des chefs de la collaboration en Belgique) : jugé en 1947, condamné à mort, libéré en 1959.
421. Henlein, Konrad (Gauleiter du pays des Sudètes) : se suicide en 1945.
422. Hennequin, Émile (Commissaire de police, directeur de la Police Municipale à Paris, donne des instructions pour la rafle du Vél'd'hiv' ) : jugé en 1947, huit ans de prison.
423. Hénoque, René, dit "Jean" (policier français, commissaire de police à la Direction des Renseignement Généraux en 1942, chef de la Brigade Spéciale des RG) : en fuite à la Libération, semble avoir quitté la France, peut-être vers la Belgique ou le Congo belge, condamné à mort par contumace, jamais retrouvé.
424. Henriot, Philippe (Radio-Paris, milicien, secrétaire d'Etat à l'information et à la propagande de Pétain en 1944) : exécuté par un commando de résistants, commandés par Charles Gonard, le 28 juin 1944. En représailles, la Milice commet les massacres de Mâcon et de Rillieux-la-Pape et exécute Mandel et Zay.
425. Henry-Robert, Henri Petit, dit (candidat "anti-juif" aux élections de 1936, secrétaire général du Comité antijuif de France de Darquier de Pellepoix en 1937, se rend en Allemagne pour travailler pour le Centre mondial de propagande antisémite en 1939, rédacteur an chef d'"Au Pilori" en 1940 puis, rejeté par les ultras de la collaboration, travaille directement pour les services de propagande nazis ) : quitte la France en août 1944 pour l'Allemagne où travaillent ses deux fils travailleurs enrôlés volontaires, condamné par contumace à 20 ans de réclusion et à la dégradation nationale le 18 novembre 1947, vit dans la clandestinité à Belleville et Meudon, amnistié en 1959, publie ensuite une revue d'astrologie, puis collabore à la FANE, parti néo-nazi français de Mark Fredriksen créé en 1966 et dissout en 1980, responsable du syndicat national de la presse indépendante et condamné à plusieurs reprises pour incitation à la haine raciale, meurt en 1985.
426. Hering, Gottlieb (SS Hauptsturmführer, Kriminalkommissar dans l'administration des centre d'euthanasie de Sonnenstein et de Bernburg, commandant de Belzec à partir de juillet 1942 et de Poniatowa) : mort le 9 octobre 1945 après une longue maladie.
427. Hermans, Guillaume (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
428. Hérold-Paquis, Jean Auguste Hérold, dit (journaliste nazi français, PPF, Radio-Paris, comité d'honneur de la Waffen-SS, milicien) : arrêté en mars 1945 alors qu'il tente de passer en Suisse, condamné à mort le 17 septembre 1945, fusillé à Montrouge le 11 octobre 1945.
429. Hess, Rudolf (ministre nazi, dauphin de Hitler) : condamné à la réclusion criminelle à perpétuité au cours du Procès de Nuremberg, se suicide dans sa prison de Spandau à Berlin, en 1987. (A ne pas confondre avec Rudolf Höss ou Hoess)
430. Heyde, Werner (médecin, SS, chef du programme T4 d'euthanasie) : interné par l'armée américaine en 1945, s'évade en 1947, pratique la médecine au Schleswig-Holstein sous le nom de Sawade de 1949 à 1959, inculpé par le procureur général de Francfort en 1959, se suicide en prison avant le procès en 1964.
431. Heydrich, Reinhard (Chef de la Gestapo en 1934, RSHA et Reichsprotektor, président de la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : exécuté par la Résistance, à Prague en 1942.
432. Hierl, Konstantin (Reichsarbeitsdienst : Service National du Travail) : condamné par le tribunal de dénazification à cinq ans de travaux forcé; mort en 1955.
433. Hildebrandt, Friedrich (Gauleiter du Mecklenbourg-Schwerin) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et pendu à la prison de Landsberg le 5 novembre 1948.
434. Hildebrandt, Richard (chef suprême des SS et de la Police de Dantzig et chef du RUSHA) : condamné à vingt-cinq ans de prison par un tribunal militaire américain, extradé vers la Pologne en 1949 ; condamné à mort ; pendu le 10 mars 1952.
435. Hilger, Gustav (ministère des Affaires étrangères) : aux États-Unis.
436. Himmler, Heinrich : se suicide au moment d'être capturé en 1945.
437. Hindenburg, Oskar von (commandant des camps de prisonniers de guerre en Prusse orientale) : condamné à une amende par un tribunal de dénazification. Mort en 1960.
438. Hinkler, Paul (Chef de la Gestapo en septembre 1933) : rapidement révoqué, alcoolique au dernier degré, il venait d'etre déclaré pénalement irresponsable lors d'un procès pour trouble à l'ordre public. N'occupe ensuite plus aucune fonction officielle et meurt en 1937.
439. Hirt, August (médecin ; membre de l’Ahnenerbe ; professeur à l’Université allemande de Strasbourg, camp du Struthof-Natzweiler, collectionne les crânes) : disparu dans la débâcle allemande ; s'est très probablement suicidé le 2 juin 1945 à Schönenbach-im-Hochstaufen, près de St-Blasien en Forêt-Noire.
440. Hirtreiter, Josef (participe au programme d'euthanasie à Hadamar et Berlin ; puis Treblinka d'octobre 1942 à octobre 1943) : condamné à sept ans d'emprisonnement en 1965.
441. Hitler , Adolf : mort par suicide, le 30 avril 1945.
442. Hoepner, Erich (commandant de la 4e armée Panzer, Groupe d'armées Nord) : exécuté en 1944 après une purge.
443. Hofer, Franz (Gauleiter du Tyrol) : arrêté par les américains en 1945 ; s’échappe en 1948 ; vit sous un faux nom à Mülheim jusqu’à sa mort en 1975.
444. Hoffman, Franz-Johann (SS Hauptsturmführer, à Dachau de 1933 à fin 1942, puis à Auschwitz où il dirige le camp des tsiganes de Birkenau) : condamné en 1961 par la Cour d'Assises de Munich à la détention criminelle à perpétuité pour deux meurtres commis à Dachau ; condamné une deuxième fois à la perpétuité en 1965, par la Cour d'Assises, pour son activité à Auschwitz.
445. Hoffman, Heinrich (photographe privé d’Hitler, impliqué dans de nombreuses intrigues notamment les vols d’objets d’art) : condamné par le Tribunal de dénazification de Munich ; mort en 1957
446. Hoffmann, Ernst (SS Unterscharführer, photographe de l'identité à Auschwitz, co-auteur, avec Bernhard Walter, des photos de l'album d'Auschwitz) : a disparu avant le procès de Francfort, en 1964, où ses photos furent montrées par Lili Jacob.
447. Höfle, Hermann (Bureau du chef des SS et de la Police de Lublin) : arrêté à Salzbourg en Autriche, en janvier 1961. Se suicide en 1962.
448. Höfle, Hermann (chef suprême des SS et de la Police de Slovaquie): condamné à mort en Tchécoslovaquie en 1948.
449. Hofmann, Otto (SS-Obergruppenführer, RuSHA, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : condamné à vingt-cinq ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze ans par la Commission de clémence. Libéré en 1954 ; mort en 1982.
450. Hohberg, Hans (WVHA) : condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
451. Holzlohner, Ernst (assistant du Docteur Rasscher dans le cadre des expérimentations sur le refroidissement ; professeur de physiologie à la Faculté de Médecine de Kiel) : se suicide en 1945.
452. Hollick, Martin (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires de Dachau et d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne près d'un an) : aurait regagné Erfurt après son séjour à Auschwitz, puis ???
453. Holzinger, Robert (Juif allemand placé par les nazis à la tête du service de l'AJB (Association des Juifs en Belgique) chargé de faiore venir les Juifs au camp de transit de Malines) : abattu par le résistant juif communiste Vladek Rakower en août 1942.
454. Hoppe, Werner (en charge de la sécurité du camp de Stutthof) : condamné par un tribunal allié à 9 ans de prison.
455. Horn, Otto (SS ; participe au programme d'euthanasie ; à Treblinka de septembre 1942 à septembre 1943 où il est responsable de l’incinération des corps ; envoyé à Trieste en 1944) : acquitté lors des procès de Treblinka en 1965.
456. Höss, Rudolf (sévit à Dachau de 1934 à 1938, puis à Sachsenhausen en 1938, puis à Auschwitz dès 1940, puis commandant d'Auschwitz) : écrit ses mémoires en prison, condamné à mort en Pologne et exécuté le 16 avril 1947, derrière le crématoire du Stammlager à Auschwitz. (A ne pas confondre avec Rudolf Hess )
457. Hössler, Franz (administration d'Auschwitz, dirige le vidage des fosses de Birkenwald, chef d'Auschwitz I de juillet 1944 à janvier 1945) : capturé par les Anglais à Bergen-Belsen ; condamné à mort par le tribunal britannique de Lüneburg et exécuté en décembre 1945.
458. Hoth, Hermann (commandant du groupe Panzer 3, Groupe d'armées Centre, et commandant de la 17e armée, Groupe d'armées Sud) : condamné à quinze ans de prison par un tribunal militaire américain.
459. Höttl, Wilhelm (RSHA) : discussions avec Raab sur le vote nazi en Autriche en 1949. Arrêté à Vienne en 1953 par l'armée américaine pour une affaire ayant trait à l'espionnage communiste.
460. Houdremont, Eduard (Krupp, Essen): condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
461. Hoven, Waldemar (médecin de camp à Buchenwald) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et exécuté en 1948.
462. Huhn, Heinrich (SS Sturmscharführer, membre du Sonderkommando 4a) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
463. Hummel, Herbert (SA-Sturmbannführer:, délégué administratif de Fisher au Gouvernement général de Pologne) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
464. Hunsche, Otto (RSHA) : à Francfort en 1957. Jugé à deux reprises par des tribunaux ouest-allemands et finalement acquitté. Avocat en activité.
465. Huntziger, Charles (général français, ministre de la guerre de Pétain, signataire du Statut des Juifs du 3 octobre 1940, puis du Second Statut des Juifs de juin 1941) : mort dans un accident d'avion dans les Cévennes, le 12 novembre 1941.
466. Huettig, Hans (commandant du camp de Natzwiller-Struthof de mai 1941 à février 1942) : Condamné à perpétuité, il fut libéré en 1956.
467. Husseini, Hajj Amin Al (né en 1895 ; grand mufti de Jérusalem ; participe à une tentative de coup d’état pro-nazi en 1940 en Irak qui échoue; se réfugie alors en Italie puis en Allemagne ; constitue en 1942 un groupe paramilitaire arabo-allemand de 130 hommes ; organise des commandos musulmans bosniaques en 1943 qui seront intégrés à la Waffen SS ; fondateur en 1944 de la Légion Arabe) : arrêté en France en 1946 ; s’échappe et se réfugie en Egypte ; demande d’extradition de la Yougoslavie en 1946 rejetée. Mort en 1974.
IRetour en haut de la page
468. Ihn, Max Otto (personnel de Krupp) : condamné à neuf ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
469. Ilgner, Max (IG-Farben) : condamné à trois ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les Juifs. Vorsitz, Vorstand des Freundeskreises der internationalen Gesellschaft für christlichen Aufbau en 1955.
470. Illers, Heinrich (SS, chef de la Gestapo de Paris, a fait partir de Compiègne le dernier convoi de déportés) : devenu Senatsprasident du Landessozialgericht (Président de chambre du tribunal des Affaires sociales) de Basse-Saxe, démasqué par les Klarsfeld en octobre 1972, vivait à Gretseel à la fin des années 70.
471. Illing, Ernst (directeur du Spiegelrund) : accusé pour sa participation au programme d' « euthanasie » et pendu en 1946.
472. Imrédy, Bela (ministre hongrois de l'Économie) : exécuté en Hongrie en 1946.
473. Ingrand, Jean-Pierre (délégué du Ministère de l’intérieur à Paris de juillet 1940 à janvier 1944) : jamais inculpé ; mort en 1992.
474. Iser, Aloïs (autrichien, opérait à Foix (KDS de Toulouse) spécialiste de la torture, est responsable de la mutilation ou de l'assassinat de plusieurs dizaines de résistants) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
475. Isopescu, Modest (préfecture de Golta, Transnistrie) : condamné à mort en Roumanie. Permis de séjour illimité accordé par le roi Michel à la requête du Premier ministre Groza et du ministre de la Justice Patranascu.
476. Israélowicz, Léo (dirigeant juif de l'UGIF, aide la Gestapo lors de certaines arrestations) : arrêté et déporté le 17 décembre 1943 par les nazis après avoir accompli sa besogne. Au camp d'Auschwitz-Monowitz, est reconnu par des déportés qu'il a dénoncés, assassiné par un kapo français, Herbert (voir page de témoignage sur sa fin).
JRetour en haut de la page
477. Jacob, Fritz (50ème bataillon de réservistes de la gendarmerie, sur le front de l'Est, se charge de l'exécution des Juifs et des Tsiganes, organise des exécutions de représailles après l'assassinat d'une sentinelle ukrainienne) : dépose le 4 octobre 1960. ???
478. Jacobi, Karl (Reichsbahn) : aurait été arrêté et transféré de Berlin par les autorités soviétiques en 1945. A disparu depuis.
479. Jaehne, Friedrich (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1934 à 1945) : condamné à 18 mois de prison en 1948 pour "pillages". En 1955, membre du Conseil de surveillance du "nouveau" Farbwerke Hoechst. 1962 : médaille du service de Bayer, sénateur honoraire de Munich, Croix du Service Distingué de la RFA. Meurt en 1965.
480. Jäger, Karl (colonel SS, Einsatzkommando 3, Lituanie) : à la fin de la guerre, se déguisa en fermier jusqu'en 1959, se suicide en prison, à Ludwigsburg, en attendant d'être jugé en Allemagne de l'ouest le 22 juillet 1959.
481. Jagow, Dietrich von (Ministère des Affaires Etrangères ; ambassadeur à Budapest de 1941 à 1945) : se suicide en 1945 en Italie.
482. Jährling, Rudolf (employé civil à Auschwitz-Birkenau, chargé de la correspondance concernant les crématoires) : ???
483. Janisch, Josef (SS Untesturmführer, ingénieur diplômé, chargé des "actions spéciales" et de la construction de nouveaux crématoires à Auschwitz-Birkenau) : ???
484. Janssen, Adolf (SS Hauptsturmführer, commandant d'une section du Sonderkommando 4a) : condamné à 11 ans de réclusion en 1968.
485. Jarnieu, ? (directeur de cabinet au Commissariat Général aux Questions Juives) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
486. Jaross, Andor (ministre hongrois de l'Intérieur) : exécuté en Hongrie en 1946.
487. Jasson, Léon (nationaliste breton séparatiste, adjoint de Célestin Lainé , auxiliaire de la Gestapo au SD de Rennes, responsable d'innombrables actions et atrocités contre le maquis breton, en collaboration étroite avec la milice commandée par le corse Di Costanzo) : arrêté à la Libération, il est jugé et condamné à mort. Exécuté à Rennes le 17 juillet 1946.
488. Jeckeln, Friedrich (chef suprême des SS et de la Police de l'Ostland) : arrêté par les Alliés à la fin de la guerre, jugé à Riga (URSS) et condamné à mort, pendu dans la région du ghetto le 3 février 1946.
489. Jentsch, Heinz (SS, Auschwitz jusqu'en avril 1941, puis Gusen jusqu'en octobre 1942, puis Herzogenbusch aux Pays-Bas) : jugé à Cracovie en 1948 et condamné à six ans de prison.
490. Jöckel, Henrich (Chef du camp de Térezin) : condamné à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
491. Jodl , Alfred (OKW) : condamné à mort par le Tribunal militaire international et pendu en 1946.
492. Jordan, Fritz (capitaine SA, conseiller aux affaires juives à Kaunas et premier commandant du ghetto) : soupçonné de prendre pour lui une trop grande partie des objets de valeur des Juifs du ghetto, fut envoyé sur le front russe où il fut tué en août 1942, près de Kiev.
493. Jothann, Werner (SS Obersturmführer, ingénieur en superstructures, organise la révision des fours crématoires d'Auschwitz-Birkenau, en mai 1944, pour l'arrivée des Juifs hongrois) : ???
494. Jost, Heinz (général SS, SD, commandant de l'Einsatzgruppe A) : à Nuremberg, condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à dix ans de prison par la Commission de clémence. Condamné à une amende de 15000 marks par un tribunal de dénazification de Berlin-Ouest en 1959.
495. Jouaire, Fernand Henri (Milice) : fusillé à Montrouge le 14 août 1947.
496. Jourdan, ? (Gestapo française) : fusillé à Montrouge le 13 juillet 1946.
497. Jührs, Robert (SS-Unterscharführer, actif dans le programme d'euthanasie, membre de l'équipe de commandement du camp de Belzec jusqu'en mars 1943, puis au camp de Dorohusa, puis envoyé à Sobibor le 5 novembre 1943 pour superviser le démantèlement du camp, prend part à l'exécution des derniers Juifs du camp) : acquitté au procès de Belzec à Munich en 1963-64. Vivrait encore libre à Francfort-sur-le-Main.
498. Junge, Gertraud (secrétaire d’Hitler à partir de 1942 ; reste jusqu’aux derniers jours avec Hitler et tape ses dernières volontés) : arrêtée et interrogée par les Soviétiques et les Américains en 1945 ; reprend son métier de secrétaire et de journaliste à Munich où elle vivait encore en 1995.
499. Justin, Eva (infirmière travaillant pour le Dr Robert Ritter ; doctorat en anthropologie en 1944 suite aux « travaux » sur les tziganes) : de nouveau employée par Ritter en 1947 en tant que psychologue, puis ?
500. Jüttner, Hans (chef du Bureau central d'opérations de la SS) : se serait trouvé en sanatorium à Bad Tölz en 1961. Mort le 24 mai 1965 à Bad Tölz.
KRetour en haut de la page
501. Kaaserer, Richard (SS und PolizeiFührer ; activités anti-partisanes en Serbie et Croatie de 1943 à 1944, en Norvège de 1944 à 1945) : se rend aux Alliés en Norvège ; extradé vers la Yougoslavie ; condamné à mort par le Tribunal de Belgrade et pendu en janvier 1947.
502. Kadler, Arthur (101ème bataillon de la police en Pologne.) : jugé le 15 mai 1948 mais acquitté.
503. Kalejs, Konrad (Kommando Arajs) : naturalisé australien ; résidait à Melbourne, vient d'être extradé d'Australie (2001) vers la Lettonie. L'affaire est suivie par le Procureur Rudite Abolina . C'est la première fois que l'Australie extrade l'un de "ses" criminels.
504. Kallmeyer, Helmut (Chancellerie du Führer) : Oberregierungsrat, Statistisches Landesamt de Kiel, dans la FAO à Cuba.
505. Kaltenbrunner , Ernst (RSHA) : condamné à mort par le Tribunal militaire international et pendu en 1946.
506. Kaminski, Bronislav, (ingénieur russe, anti-communiste fanatique, crée une milice qui atteindra 20 000 hommes, fait régner la terreur dans une lutte acharnée avec les partisans, ses crimes sont comparables à ceux de la brigade Dirlewanger ) : Début 1944, Himmler décide d'intégrer Kaminski et ses hommes dans la Waffen SS. Par la suite, les atrocités et les brutalités vont atteindre un tel degré, que les généraux Jodl et Guderian vont protester eux-mêmes auprès d'Hitler. Tenu pour responsable des actes commis par ses hommes, Kaminski est arrêté à Lodz et traduit devant une cour martiale. Condamné à mort, il est aussitôt fusillé.
507. Kammler, Heinz (SS, WVHA, contrôle la construction des crématoires et des chambres à gaz d'Auschwitz) : porté disparu, serait mort en mai 1945.
508. Kappler, Herbert (Police de sécurité à Rome) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal italien en 1948. S'évade de l'hôpital militaire de Rome en 1977. Mort en Allemagne de l'ouest en 1978.
509. Kasche, Siegfried (ministre en Croatie) : exécuté en Yougoslavie en 1947.
510. Katzmann, Fritz (chef des SS et de la Police de Galicie, responsable de l'exécution de centaine de milliers de Juifs) : se cache et n'est pas découvert, mort à Darmstadt en 1957.
511. Kaufman, Karl (Gauleiter d’Hambourg) : condamné à 18 ans de prison en 1948 par un tribunal anglais ; libéré pour raisons de santé ; condamné une deuxième fois puis relâché ; mort en 1969.
512. Kehrl, Hans (ministère de l'Économie et ministère de l'Armement) : condamné à quinze ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite par la Commission de clémence au temps déjà accompli en 1951. Mort en 1984.
513. Kegel, Max : erreur d'orthographe de la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique. Voir Koegel Keitel , Wilhelm (OKW): condamné à mort par le Tribunal militaire international et pendu en 1946.
514. Keppler, Wilhelm (industriel, ministère des Affaires étrangères) : condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli ; mort en 1960.
515. Kesselring, Albert (commandant en chef du Sud) : condamné à mort par un tribunal britannique à Venise. Peine commuée à la prison à perpétuité et réduite ensuite à vingt et un ans. Libéré en 1952. De 1952 à 1960, militant d'organisations de vétérans à caractère nationaliste. Publie ses mémoires. Mort le 16 juillet 1960 à Bad Nauheim.
516. Kick, ? (commandant du camp de Dachau) : condamné à mort le 15 novembre 1945 par un tribunal militaire américain et exécuté.
517. Kiefer, Hans (SS Sturmbannführer, adjoint au chef du bureau IV de la Sipo-SD en France. Chargé du "Funkspiel" (jeu radio), a joué un rôle considérable dans le détournement des agents alliés) : arrêté, jugé, on lui fait porter la responsabilité de l'exécution de plusieurs aviateurs en 1944. A été pendu.
518. Kiefer, Max (WVHA) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite par le tribunal à vingt ans, et de nouveau réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
519. Kietz, Hans (Commandant de la Gestapo de Kharkov) : condamné à mort en 1943 et pendu par les Soviétiques après le procès de Kharkov, organisé rapidement, en deux jours, après la libération de la ville. Le procès fut filmé et les images diffusées largement.
520. Killian, Joseph (SS, surnommé le "bourreau de Montauban", reconnu responsable personnellement de l'exécution d'au moins 257 personnes, pour la plupart, des résistants et des Juifs) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
521. Killinger, Manfred von (ministre en Roumanie) : se suicide à Bucarest en 1944.
522. Kirdorf, Emil (industriel allemand de la Ruhr, soutien de hitler dès 1927, adhérent du parti nazi en 1934) : mort de vieillesse le 13 juillet 1938.
523. Kirschneck, Hans (SS Obersturmführer, ingénieur diplômé, chargé des "actions spéciales" et de l'édification de nouveaux crématoires avec Janish, à Auschwitz-Birkenau) : ???
524. Kittel, Bruno (responsable de l'"action des enfants" dans le ghetto de Kaunas, participe à la liquidation des ghettos de Varsovie, Vilnius et Kaunas) : disparu sans laisser de traces en 1945, présumé mort.
525. Klehr, Jozef (Auschwitz ; participe massivement aux injections de phénol sur les enfants) : condamné lors du Procès de Francfort à la prison à perpétuité.
526. Klein, Fritz (médecin de camp à Auschwitz) : condamné à mort par un tribunal britannique et exécuté en 1945.
527. Kleist, ? von (Standertenfüher SS Amt Ribbentrop) : agitateur néo nazi après la guerre.
528. Kleist, Paul Ewald von (Feld-maréchal, groupe Panzer 1, Groupe d'armées Sud) : capturé par les forces alliées en 1945, condamné pour crimes de guerre en Yougoslavie à 15 ans de prison, Libéré puis extradé de Yougoslavie et remis à l'URSS en 1949. Mort à Vladimir, URSS, en 1954.
529. Klemm, Bruno (Reichsbahn) : aurait été arrêté à Berlin par les autorités soviétiques et transféré en 1945. Disparu. Déclaré mort en 1952.
530. Klemm, Herbert (ministère de la justice) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à vingt ans par la Commission de clémence.
531. Klettner, Martin (ingénieur de la Topf qui fournit les fours crématoires des camps) : ingénieur de la Nagema à Dresde en 1947, passe à l'Ouest et rejoint son ancien patron, Ernst-Wolfgang Topf à Wiesbaden, dépose un nouveau brevet de four d'incinération en 1950, mort dans les années 1970.
532. Klier, Johann (SS-Unterscharfürer, Sobibor) : acquitté en 1950 à Berlin car il aurait secrètement aidé des Juifs.
533. Klingelhöfer, Waldemar (SS, SD, Einsatzgruppen B où il commande le Sonderkommando 7b) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée en prison à perpétuité par la Commission de clémence. Libéré en 1956.
534. Klingenfuss, Karl Otto (ministère des Affaires étrangères) : recherché en zone américaine mais non extradé de Constance en 1949. En Argentine à dater de 1950. Témoin au procès Rademacher à Bamberg en 1968.
535. Klopfer, Gerhard (SS-Oberführer, Chancellerie du parti, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : serait en liberté, 1960.
536. Kloppmann, ? (SS, gardien du camp de Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
537. Kluge, Günther von (maréchal, commandant du Groupe d'armées Centre) : se suicide en 1944.
538. Knab, Werner (SS Obersturmführer, chef du KDS de Lyon de 1943 à août 1944) : condamné à mort par contumace en 1954 par le tribunal militaire de Lyon. Disparu, jamais retrouvé, on suppose toutefois, et selon certains témoignages, qu'il aurait été tué en mars 1945, lors d'un mitraillage par l'aviation américaine de l'autoroute Berlin-Munich.
539. Knipping, Max (un des chefs de la Milice) : fusillé le 18 juin 1947 au Fort de Montrouge.
540. Knochen, Helmut (commandant de la Police de sécurité en France, adjoint de Lischka ) : arrêté avec Oberg et Hagen par les militaires anti-hitlériens, échappe de peu à une exécution le 20 juillet 1944. Condamné à mort à Paris en 1954. Peine commuée en 1958. Relâché en 1962 après une grâce du Président de la République. Représentant en assurances à Offenbach, Main.
541. Koch, Erich (Reichskommissar d'Ukraine) : capturé par les Britanniques en 1949. Extradé et remis à la Pologne en 1950. Jugé en 1958 et condamné à mort en 1959. Exécution définitivement ajournée en raison d'une maladie prolongée. Peine commuée en prison à perpétuité ; mort en prison en 1986.
542. Koch, Karl (SS, commandant du camp de Sachsenhausen de 1936 à 1937, puis de Buchenwald) : Né le 2 août 1897, il est SS-Standartenführer, membre du NSDAP (n°475586) et des SS (n° 14830). Il fut en 1935 chef de la garnison de gardes au KL Esterwegen, commandant du KL Columbia-Haus à Berlin, et en 1936, il fut nommé commandant du camp d'Esterwegen. Le 1er août 1937, il prit, déjà en grade de colonel (SS-Standartenführer) la direction du KL Buchenwald dont il fut commandant jusqu'en décembre 1941. Comme il fit un grand nombre d'abus financiers et fit régner au camp une terreur inhumaine - même d'après l'opinion des SS - il fut rappelé de son poste de commandant. Arrêté vers la fin de 1941, il fut, grâce à l'intervention d'Himmler, mis en liberté et nommé commandant du KL Lublin (Majdanek), d'où en août 1943, on le transféra aux gardes de la poste. En décembre 1943, il fut de nouveau arrêté et condamné à mort par le tribunal SS. On l'exécuta au début 1945. (informations communiquées par M. Sylvain Airaud, qu'il en soit remercié)
543. Koch, Ilse, (épouse de Karl, collectionnait entre autre les tatouages des prisonniers, les lambeaux de peau servaient ensuite à faire des abat-jour et autre objet d'ornementation, surnommée "La chienne de Buchenwald" par les déportés) : fut dénoncée par des SS eux-mêmes. Acquittée par le tribunal SS qui, en revanche condamna son mari à mort, elle fut condamnée à la détention perpétuelle par le tribunal militaire. Peine commuée en 4 ans de prison. Condamnée à nouveau à perpétuité par un tribunal allemand le 15 janvier 1951, elle s'est suicidée dans sa cellule en 1967.
544. Koch, Wilhelm (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires et d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne près de neuf mois) : aurait regagné Erfurt après son séjour à Auschwitz, puis ???
545. Koegel, Max (SS, premier commandant du camp de Ravensbrück de 1939 à 1942, puis commandant de Lublin-Maïdanek en septembre 1942, puis commandant de Flossenbürg d'avril 1943 à avril 1945) : arrêté en 1946, se suicide par pendaison la même année.
546. Kohl, Otto (ETRA Ouest) : vit à Munich en 1958.
547. Koppe, Wilhelm (chef suprême des SS et de la Police du Wartheland et du Gouvernement général) : aurait été arrêté à Bonn en 1961. Libéré sous caution en 1962. Mis en accusation à Bonn en 1964. Procès ajourné pour raisons de santé. Mort le 2 juillet 1975 à Bonn.
548. Körner, Paul (Bureau du plan de quatre ans) : condamné à quinze ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli. Bénéficie d'une retraite.
549. Korreng, August (chef de la police de Düsseldorf) : se suicide le 7 juin 1945
550. Korschan, Heinrich Leo (Krupp Markstädt) : condamné à six ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
551. Koslowski, Willy (chef des gardiens allemands du ghetto de Kaunas) : ???.
552. Kostial, ? (SS, gardien du camp de Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
553. Kraemer, Fritz (Generalmajor der Waffen-SS) : condamné par le tribunal américain de Dachau le 16 juillet 1946 à 10 ans de prison pour sa complicité dans le massacre de Malmédy lors de l’offensive des Ardennes ; mort en 1959.
554. Kramer ou Krammer, Josef (garde du camp de Dachau, puis commandant du Struthof Natzweiler, puis d'Auschwitz II et commandant de Bergen-Belsen) : condamné à mort par un tribunal britannique et pendu à Hasseln, le 13 décembre 1945.
555. Krauch, Carl (plénipotentiaire général de l'industrie chimique, président du Conseil d'administration d'IG FARBEN de 1940 à 1945) : condamné à six ans de prison par un tribunal militaire américain en 1948, libéré en 1950. En 1955, membre du Conseil d'administration d'Huels GmbH. A déclaré lors du procès d’Auschwitz à Francfort en 1956 : « ceux que l’on appelle les prisonniers politiques étaient généralement des éléments antisociaux » (décrivant les prisonniers d'Auschwitz-Monowitz) Meurt en 1968..
556. Krebs, Friedrich (Oberbürgermeister de Francfort) : élu au conseil municipal sur la liste du Parti allemand en 1952.
557. Krebsbach, Eduard (SS, Standortarzt à Mauthausen de 1941 à 1943, puis commandant du camp de Kaiserwald près de Riga) : capturé en 1945 ; dépose en 1946 dans le procès de Mauthausen ; condamné à mort par un Tribunal américain à Dachau le 5 mai 1946 ; exécuté à Landsberg le 28 mai 1947.
558. Kremer, Johannes Paul (médecin SS, Obersturmführer, hôpitaux SS de Dachau et de Prague, à Auschwitz du 8 août au 18 novembre 1942, y signe le certificat de décès de mon grand-père Aron Natanson ) : interné par les troupes anglaises, ses activités à Auschwitz sont découvertes et son journal saisi ; livré à la Pologne à la fin de 1946 ; condamné à mort à Cracovie en décembre 1947 ; peine commuée en réclusion à perpétuité en 1948. Libéré en janvier 1958 pour "bonne conduite" et en raison de son âge (74 ans). En août 1958, interné temporairement à Münster, Westphalie. En 1960, condamné à 10 ans de détention , par le Tribunal de Münster, mais quitte le tribunal libre, sa peine étant considérée comme purgée au cours de sa détention en Pologne..
559. Kretschmer, Karl (police, chef administratif d'une section du Sonderkommando 4a de septembre à novembre 1942, à Koursk, puis adjoint dans la police à Shitomir, puis à Stuhlweissenburg, en Hongrie) : après 1945, demande sa réintégration dans la police, qui est refusée..
560. Kritzinger, Friedrich Wilhelm (Chancellerie du Reich, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : mort en liberté après une grave maladie.
561. Kroeger, Erhard ( RSHA ; Einsatzgruppe C en 1941) : condamné par un tribunal ouest-allemand en 1969 à 3 ans de prison.
562. Krosigk, Schwerin von (ministère des Finances) : condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire allemand. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
563. Krüger, Friedrich (chef suprême des SS et de la Police dans le Gouvernement général): serait mort au combat en mai 1945 ou se serait suicidé en Autriche ?
564. Krukenberg, Gustav (Oberführer dans la Waffen SS, chef d'état-major du Ve corps SS de montagne. En septembre 1944, Brigadeführer, et le 10 novembre 1944, inspecteur des unités françaises de la Waffen SS) : Fait prisonnier par les Russes à Berlin, condamné à 25 ans de prison par un tribunal soviétique. Libéré en 1958. Vivait encore tranquillement à Bonn en 1973.
565. Krumey, Hermann (Einsatzkommando Eichmann): déclaré criminel de moindre importance par un tribunal de dénazification en 1948. Arrêté de nouveau à Waldeck près de Francfort, en avril 1957, l'Autriche l'accusant d'extorsion contre les Juifs hongrois. Libéré sans caution. Activités politiques de droite et propriétaire d'un drugstore en novembre 1957. Aurait été de nouveau arrêté en avril 1958. Condamné à cinq ans de prison en 1965.
566. Krupp, Alfried (industriel) : condamné à douze ans de prison et à la privation de ses biens par un tribunal militaire américain. Peine réduite par la Commission de clémence au temps déjà accompli et restitution des biens.
567. Kube, Wilhelm (Generalkommissar de Biélorussie) : est mort le 22 septembre 1943, assassiné, par l'explosion d'une bombe placée par un domestique, J-G. Mazanik, partisan soviétique infiltré.
568. Kubiliunas, Petras (Lituanien, président du Conseil Général, prend part à l'organisation de la déportation et du massacre des Juifs lituaniens) : arrêté en 1945 en Allemagne et condamné.
569. Küchler, Georg von (commandant de la 8e armée et commandant du Groupe d'armées Nord) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à douze ans par la Commission de clémence en raison du grand âge de l'accusé. Libéré en 1953, mort en 1968.
570. Kügler, Wolfgang (policier, SS Untersturmführer, commandant d'une section de l'Einsatzgruppe 2) : se suicide dans sa cellule le 2 décembre 1959, peu avant son procès.
571. Kuiper, Maarten (policier néerlandais collaborateur, informé par Tonny Ahlers de la cachette d'Anne Frank, il y guide la Gestapo) : fusillé à la Libération.
572. Künstler, Karl (commandant du camp de Flossenbürg de 1939 à 1942) : révoqué en 1942 pour débauche et alccolisme, reversé comme officier d'intendance au sein de la 7eme division SS, mort sur le front en avril 1945.
573. Kuntze, Walter (commandant en chef du Sud-Est) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain.
574. Kutschera, Franz (chef de la police et des SS de Warschau et de Mogilew) : tué par des membres de la résistance polonaise, le 1er février 1944.
575. Kutschmann, Walter (responsable de la gestapo en France puis en Espagne) : réfugié en Argentine ; meurt en 1986 en prison avant d’être extradé vers l’Allemagne.
576. Kvaternik, Eugen (ministre croate de l'intérieur) : signalé en Argentine en 1950.
577. Kvaternik, Slavko (ministre croate de la Défense) : exécuté en Yougoslavie en 1946.
LRetour en haut de la page
578. Lachmann, Erich (Oberwachmeister de la police de Silésie, chef allemand des auxilliaires ukrainiens du camp de Sobibor jusqu'à l'automne 1942, puis transféré à Treblinka) : déserte sur le chemin de Treblinka avec l'aide d'une Polonaise, arrêté alors qu'il errait dans les rues de Varsovie, condamné par un tribunal SS à six ans de prison, envoyé à Dachau comme prisonnier. Arrêté après la guerre puis libéré après le procès de Hagen en 1966.
579. Laers, ? von (Secretaire du Reichspropagande Ministerium) : disparu en 1945 et retrouvé au Caire.
580. Lafay, Bernard (médecin, français, secrétaire adjoint de la Fédération des médecins du front qui vote le numerus clausus des médecins juifs, à la tête du Conseil de l'Ordre des médecins de la Seine sous l'occupation) : participe aux combats de la libération de Paris, selon le général de Gaulle "restera un exemple du médecin français dans la Résistance", conseiller municipal de Paris en avril 1945, sénateur en 1946, député en 1951, secrétaire d'Etat chargé de la fonction publique dans le cabinet d'Edgar Faure de janvier à mars 1952, puis aux Affaires économiques en juin 1953, mort en 1975.
581. Lafont, Henri (avec son adjoint Bonny , chef de la bande de la Gestapo française installée au 93 de la rue Lauriston) : se cache avec Bonny dans une ferme de Bazoches-sur-le-Betz, à la Libération. Ce refuge est révélé par Joseph Joanovici. Arrêtés, sont condamnés à mort en décembre 1944 et fusillés à Montrouge le 27 décembre 1944.
582. Lagardelle, Hubert (ministre du travail de Pétain, démissionne en janvier 1944, devient rédacteur en chef du journal collaborateur La France Socialiste ) : condamné aux travaux forcés à perpétuité le 18 juillet 1946, mort en 1958
583. Lages, Willy (Police de sécurité et SD d'Amsterdam) : condamné à mort en Hollande en 1949. Peine commuée à la prison à perpétuité en 1952.
584. Lagrou, René (fondateur des SS flamands) : tué en 1942 sur le front de l'Est.
585. Lainé, Célestin (chef du parti nationaliste breton, fonde en décembre 1943 la formation Perrot, "première armée bretonne" qui devient un terrible auxiliaire du SD) : Réussit à s'enfuir à la fin de la guerre, condamné à mort par contumace. Longtemps recherché, vit en Irlande jusqu'à sa mort .
586. Lambert , Erwin (SS-unterscharführer, arrivé à Sobibor à la fin de septembre 1942, participe à l'installation des chambres à gaz) : condamné à trois ans de prison lors du procès de Sobibor, à Hagen en 1966.
587. Lambert , Hermann (Treblinka) : condamné à quatre ans de prison en 1965.
588. Lammerding, Heinz : SS-Gruppenführer. Il entre dans les SS-Totenkopf en 1934, sert dans la division Totenkopf jusqu'en 1943 et devient chef de la tristement célèbre division "Das Reich". Chef d'état major de Himmler (fin 1944-mars 1945). Condamné à mort par contumace par un tribunal de Bordeaux pour les pendaisons de Tulle et le massacre d'Oradour-sur-Glane les 8 et 9 juin 1944, il se cache à Wiesbaden sous le nom de Braune, puis s'établit sous son vrai nom à Düsseldorf comme entrepreneur. Il meurt le 13 janvier 1971 à Bad-Tölz, en Bavière, sans jamais avoir été extradé vers la France, qui l'avait réclamé vainement pendant des années...
589. Lammers, Hans Heinrich (Chancellerie du Reich) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à dix ans par la Commission de clémence. Libéré en 1952.
590. Lampaert, Adolf (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
591. Landau, Felix (Gestapo de Radom, puis engagé dans un Einstzgruppe en juillet 1941, responsable des équipes de travailleurs juifs) : en 1946, un ancien "travailleur juif" le reconnaît à Linz, arrêté alors par les Américains. En 1947, s'évade du camp d'internement de Glasenbach. Vit jusqu'en 1958 sous le nom de Rudolf Jaschke, vend des réfrigérateurs. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par le tribunal de Stuttgart en 1963.
592. Landfried, Friedrich (ministère de l'Économie) : relâché de détention préventive en raison de son état mental. Pensionné. Mort en 1953.
593. Lang, ? (Commissaire de police, dirige la 3ème section des Renseignements Généraux responsable de rafles durant l'occupation à Paris) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
594. Lange, Herbert (SS-Sturmbannführer, en 1940 dirige un commando spécial chargé d'assassiner les malades mentaux, puis commandant du camp d'extermination de Chelmno qui s'appela d'ailleurs "Sonderkommando Lange" après avoir été nommé "Sonderkommando Kulmhof") : tué le 20 avril 1945, à Berlin.
595. Lange, Rudolf (SS-Sturmbannführer, Einsatzkommando 2, Latvia, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : aurait été tué dans la bataille de Poznan, en 1945.
596. Lantheaume, ? (Commissaire de police, dirige la 3ème section des Renseignements Généraux responsable de rafles durant l'occupation à Paris) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
597. Lanz, Hubert (22e corps, Grèce et Hongrie) : condamné à douze ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les Juifs. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
598. Lasch, Karl (Gouverneur de Galicie, de Radom) : arrêté en janvier 1942 par les SS pour corruption, jugé et exécuté le 3 juin 1942.
599. Laube, Horst (Sipo-SD en France, chargé des exécutions d'otages, puis directeur au Ministère de l'Intérieur à Berlin) : devenu après 1945, président du tribunal des Affaires sociales du Land de Bade-Wurtemberg, à Stuttgart, habitait Reutlingen à la fin des années 70.
600. Laurent, ? (second commandant du camp de Drancy d'octobre 1941 au printemps 1942) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
601. Lauterbacher, Hartmann (Gauleiter d’Hanovre) : s’échappe d’un camp de prisonnier le 5 février 1948 pour l’Italie ; arrêté par les Italiens en 1950 et extradé vers l’Allemagne ; s’échappe de nouveau et se réfugie en Argentine ; revenu en Allemagne ; mort en 1988 en Allemagne.
602. Laval, Pierre (Premier ministre français, livre les Juifs de zone non-occupée, fait participer sa police aux rafles et à la garde des camps français) : jugé et fusillé à Fresnes le 15 octobre 1945.
603. Laville, ? (inspecteur de la police française, 5ème section des Renseignements Généraux, organisateur d'une équipe de voie publique pour traquer les Juifs dans Paris) : arrêté avec Santoni. Révoqué sans pension, le 6 avril 1945. Jugé le 25 janvier 1946 et condamné à mort. Le jugement est cassé en mai 1946 et il est rejugé. Il bénéficie de "circontances atténuantes" d'après le Commissaire du gouvernement. Laville, agressif au 1er procès, exprime des remords au second.Il est condmné aux travaux forcés à perpétuité le 10 mai 1946.
604. Lécussan, Joseph (directeur aux questions juives à Toulouse, en rapports très étroits avec le SD, puis chef régional de la milice de Lyon, où il assassinera de ses propres mains Victor Basch, président de la ligue des droits de l'homme. Se nomme préfet du Cher en juin 1944) : Arrêté, jugé sommairement, fusillé à Lyon le 25 septembre 1946.
605. Ledanseurs , Georges (Milice) : fusillé à Montrouge le 10 avril 1945.
606. Leeb, Wilhelm von (commandant du Groupe d'armées Nord) : condamné à trois ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour actions antijuives. Mort en 1956.
607. Lefebvre, ? (commissaire divisionnaire de la police française, dirige la police judiciaire à Paris durant l'occupation, présent aux côtés de la Gestapo à l'inauguration du camp de Drancy en 1941) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
608. Leguay, Jean (délégué de la Police de Vichy en zone occupée) : président de la Warner Lambert, Inc., de Londres, président des Laboratoires Substantia de Paris. Le bras droit de Bousquet a été inculpé en 1979. Il lui était reproché son implication dans l’organisation de la Rafle du Vel d’Hiv le 16 et 17 juillet 1942 à Paris. Mais il est mort le 3 juillet 1989, avant d'avoir été jugé..
609. Leibbrandt, Georg (ministère de l'Est, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : poursuites devant un tribunal allemand de Nuremberg interrompues en 1950.
610. Leitgelb, Josef (sergent SS) : assassine le 23 mars 1945 le nouveau maire d’Aix La Chapelle en pleine zone d’occupation allemande) puis ???
611. Leist, Ludwig (commandant allemand civil de la ville de Varsovie) : condamné en Pologne à huit ans de prison en 1947.
612. Lenz, Fritz (ancien directeur d’un Institut d’Eugénisme à Berlin ; recommandait la stérilisation du « 10% inférieur de la population allemande ») : jamais inquiété ; professeur de génétique humaine à l’Université de Göttingen en 1946.
613. Lenz, ? (sergent SS ; massacre d’Oradour-sur-Glane) : condamné à mort par le Tribunal militaire de Bordeaux en 1953 ; gracié ; libéré en 1958.
614. Leprich, Yohann (jeune gardien du camp de concentration de Mauthausen en 1943-1944) : Capturé en 1945 par les Américains, il avait réussi à entrer aux Etats Unis en se faisant passer pour un Hongrois. Entré illégalement au Canada en 199. Arrêté en 2003 près de Detroit.
615. Leriche, René (médecin français, premier président de l'Ordre National des Médecins, aida à la mise en place du numerus clausus des médecins juifs) : après la guerre n'a pas été inquiété, dit avoir aidé des Juifs et posséder des lettres de remerciements, président de l'Académie de chirurgie en 1954, mort fin 1955 ou début 1956 (?).
616. Letz, ? (universitaire de l'Université allemande de Strasbourg, participa aux expériences méedicales menées aux camps de Natzeweiler et Schirmeck) : ???
617. Leu, Alfred ("médecin" ayant pratiqué l'euthanasie dans le cadre du programme T4 sur des adultes et des enfants de l'hôpital psychiatrique de Sachsenberg) : acquitté par la Cour d'assises de Cologne, le 24 octobre 1951 ; le parquet fait appel et il fut jugé à nouveau, mais cette fois pour "homicide involontaire" et "complicté de meurtre".
618. Le Vigan, Robert Coquillaud dit (Acteur de cinéma, dénonciateur forcené des milieux artistiques auprès de la Gestapo) : A la Libération, fut condamné à dix ans de travaux forcés et à l'indignité nationale à vie (1946), puis ce furent la liberté conditionnelle et l'exil misérable, en Argentine où il mourut en 1972.
619. Levillain, Maurice (dirigeant du RNP de Déat) : arrêté en septembre 1944, son procès devant le Haute Cour en avril 1947 est reporté après la découverte de documents le faisant apparaître comme un agent des services secrets nazis. Libéré au milieu des années cinquante, meurt en 1974.
620. Lewin, Sally (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
621. Lewinsky, J. (commandant du peloton d'exécution du camp de Térézin) : condamné à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
622. Ley, Robert (Ministre du Front du travail) : se suicide en 1945.
623. Liebehenschel, Arthur (WVHA, puis commandant d'Auschwitz de novembre 1943 à mai 1944, puis à Maïdanek) : condamné à mort en Pologne et exécuté en 1948.
624. Lindow, Kurt (RSHA) : arrêté par les autorités allemandes en 1950, mais ne semble pas avoir été jugé.
625. Lischka, Kurt (directeur de la Reichszentrale pour l'émigration des Juifs en 1939 ; puis dans la Police de sécurité en France) : condamné par contumace à la prison à perpétuité en France en 1950. Fondé de pouvoir (Prokurist) de la société Krücken de Cologne. Retrouvé et dénpncé par Serge et Beate Klarsfeld dans les années 70. Serge et Beate Klarsfeld tentent de l'enlever et sont condamnés par des tribunaux allemands. De jeunes juifs viennent briser par deux fois les vitres de la façade de son bureau et sont jugés par des tribunaux allemands en 1975 et 1976. Condamné à dix ans de prison par le tribunal de Cologne en 1980.
626. Liski, ? (chef des camps de prisonniers de guerre de Pologne, responsable de l'extermination à Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commmission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
627. List, Wilhelm (commandant de la Wehrmacht, Sud-Est) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Liberté conditionnelle pour raisons de santé en 1951. Mort en 1969.
628. Löhr, Alexander (Groupe d'armées E, Sud-Est) : exécuté en Yougoslavie en 1945.
629. Lohse, Heinrich (général SS, Reichskommissar pour l'Ostland : Etats baltes, Russie blanche, Grande Russie occidentale) : arrêté en 1945, jugé en 1948 et condamné à 10 ans de travaux forcés par un tribunal de dénazification. Libéré pour raisons de santé en 1951. Mort en 1964.
630. Lombard, Gustav (Generalmajor der Waffen-SS) : condamné à 25 ans de prison par un tribunal soviétique ; libéré en 1955 ; mort en 1992.
631. Lorenz, Werner (VOMI) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze ans par la Commission de clémence. Relâché en 1955 ; mort en 1974.
632. Loritz, Hans (SS und PolizeiFührer Nord ; commandant de Dachau de 1936 à 1939; commandant de Sachsenhausen de 1940 à 1942) : se suicide le 31 janvier 1946.
633. Lorkovic, Mladen (ministre croate des Affaires étrangères) : exécuté après une purge par le gouvernement croate en 1944.
634. Lörner, Georg (WVHA) : condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée en prison à perpétuité, puis réduite à quinze ans par la Commission de clémence. A sa libération, acquitté par un tribunal de dénazification bavarois en 1954.
635. Lörner, Hans (WVHA) : condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
636. Losacker, Ludwig (Gouvernement général) : président du conseil d'administration du Deutsches Industrie Institut de Cologne.
637. Lösener, Bernard (ministère de l'Intérieur) : témoin de l'accusation. Libéré en 1949. Oberfinanzdirektor à Cologne. Mort en 1952.
638. Löser, Ewald (Krupp) : condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
639. Lousteau-Chartez, Jean (journaliste à "Je suis partout" et à Radio-Paris, engagé dans la Waffen-SS) : réfugié en Allemagne, anime la radio doriotiste "Radio-Patrie", arrêté, traduit devant la Cour de justice de la Seine le 31 octobre 1945. Reprend plus tard sa carrière journalistique, rédacteur en chef de "Valeurs actuelles".
640. Lucas, Franz (SS, Lagerarzt à à Auschwitz jusqu'à l'automne 1944, puis à Mauthausen et à Ravensbrück) : condamné lors du procès de Francfort à trois ans de prison, libéré en 1963.
641. Luchaire, Jean (ami d'Otto Abetz , journaliste, organisateur de la presse de la collaboration, ultra-collaborateur à la fin de la guerre) : se réfugie en Allemagne à Sigmaringen, dirige la presse et la radio de ce qui reste du gouvernement Pétain : la commission de Brinon, tente ensuite de se réfugier en Italie, arrêté à Merrano, condamné à mort par la Cour de Justice de la Seine le 23 janvier 1946 et fusillé à Montrouge le 22 février 1946.
642. Ludin, Hans Elard (ministre en Slovaquie) : condamné à mort en Tchécoslovaquie en 1946.
643. Lumière, Auguste (inventeur du cinéma avec son frère Louis, décoré de la francisque, parrain de la LVF compagnon de route du PPF de Doriot, il met son prestige au service de la pire des collaboration : la LVF) : mort en 1954 sans avoir été inquiété. Un projet consistant à mettre leur effigie sur de nouveaux billets de banque fut proposé, ce qui provoqua un tollé médiatique et la Banque de France y renonça. Plus récemment, une controverse a éclaté après que l'Université de Lyon II ait choisi le nom d'Auguste et Louis Lumière plutôt que celui de Marc Bloch (fusillé par les Allemands).
644. Luther, Martin (ministère des Affaires étrangères, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : mort en camp de concentration après une purge.
645. Luther, Hans (SS Haupsturmführer, magistrat dans le civil, chef du KDS de Bordeaux de mai 1942 à octobre 1943) : Arrêté et emprisonné à Bordeaux, jugé en 1953. Condamné à 5 ans de prison. Les ayant fait préventivement, il est aussitôt libéré. Mort en 1970 en Allemagne.
646. Lutze, Viktor (chef des SA après l'exécution de Roehm) : mort en 1943.
MRetour en haut de la page
647. Mach, Sano (ministre slovaque de l'intérieur) : condamné à trente ans en Tchécoslovaquie.
648. Machule, Walter (SS Sturmbannführer, chef du KDS de Bordeaux d'octobre 1943 à la Libération) : S'enfuit, n'a jamais été arrêté, ni extradé. Condamné à mort par contumace. Vivait encore tranquillement à Hanovre en 1972..
649. Mackensen, Eberhard von (commandant de Rome) : condamné à mort par un tribunal britannique. Libéré en 1952.
650. Maffre, Paul (KDS de Toulouse, agent de la police allemande au bureau IV-4b, responsable de la déportation de plusieurs centaines de Juifs) : s'enfuit à la Libération et essaye de se cacher. Reconnu, il est arrêté fin 1944 et fusillé sommairement par les FFI à Valence.
651. Malzmüller, Theodor (policier à Lodz, en activité à Chelmno) : témoin au proces de Chelmno en 1965, mais son sort personnel = ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
652. Mamy, Jean, dit Paul Riche (journaliste et cinéaste antisémite, invité en avril 1944 près de Francfort au congrès antijuif organisé par le Service Mondial (Weltdienst), agent de la Gestapo établissant des rapports sur diverses personnalités, participe à diverses perquisitions et dénonce des résistants qu'il conduit à la déportation ou à l'exécution) : arrêté dès la Libération de Paris, sa famille tente de le sauver grâce à une expertise psychiatrique, condamné à mort et fusillé au fort de Montrouge le 29 mars 1947.
653. Mandel, Maria (surveillante d'abord au camp de Lichtenburg., puis à Ravensbrück où elle devient surveillante chef, enfin chef du camp de femme (Lagerführen) au camp d'Auschwitz-Birkenau) : condamné à la peine de mort par jugement du Tribunal National Suprême de Cracovie du 22 décembre 1947, lors du procès des membres de la garnison SS du camp d'Auscwitz-Birkenau. Le verdict fut exécuté.
654. Manstein, Erich von (commandant de la 11e armée) : limogé par Hitler en mars 1944. Condamné à dix-huit ans de prison par un tribunal britannique en 1949. Peine réduite à douze ans. Libéré en mai 1953. Publie ses mémoires. Consultant officieux au ministère ouest-allemand de la Défense par la suite. Mort le 11 juin 1973 à Irshenhausen (Haute-Bavière).
655. Mähr, Albert (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne en novembre-décembre 1942) : aurait regagné Erfurt après son séjour à Auschwitz, puis ???
656. Marion, Paul (PPF, secrétaire général à l'information et à la propagande de Pétain, transforme la Légion) : suis le gouvernement Pétain en Allemagne à Sigmaringen, condamné en 1948 à dix ans de réclusion criminelle, meurt de maladie en 1954 juste après avoir obtenu une grâce médicale.
657. Markl, Hermann (procureur au procès Katzenberger sur la pollution de la race) : revient dans la magistrature bavaroise en 1951 ; Oberlandesgerichtsrat en 1955.
658. Maret, Jocelyn (Milice) : fusillé à Montrouge. Date ???
659. Martin, Frédéric, dit "Rudy De Mérode" (agent français de l' Abwehr depuis 1928, affecté en 1940 au service d' Otto Brandl , monte un service de police auxiliaire de la Gestapo voué au pillage économique et au renseignement.) : en 1944, réussit à passer en Espagne, où il vivait encore tranquillement dans les années 1970.
660. Massute, Erwin (Ostbahn) : professeur au collège technique de Hanovre en 1949.
661. Matthes, Heinrich Arthur (participe au programme d'euthanasie à Berlin en 1941 ; à Treblinka d'août 1942 à septembre 1943 où il s'occupe des chambres à gaz, puis à Sobibor ; Trieste en 1944) : condamné à l'emprisonnement à vie en 1965.
662. Maubourget, Claude (journaliste collaborateur, secrétaire de la rédaction de Je suis partout , entre à la Milice en avril 1944) : blessé en juillet 1944.alors qu'il combattait le maquis du Vercors.
663. Mayol De Lupé, Jean (Ordonné prêtre le 10 juin 1900. Mobilisé comme aumônier militaire en 1914, grièvement blessé en 1918, aumônier de la L.V.F, puis de la division "Charlemagne") : En fuite dès mars 1945, malade, âgé, il est arrêté peu après par les Américains et remis aux autorités françaises. Jugé dès le 14 mai 1947, il est condamné à 15 ans de réclusion, à la confiscation générale de ses biens et à la dégradation nationale. Bénéficiant d'une libération conditionnelle en mai 1951, il se retire à son domicile de Lupé, où il meurt en juin 1956.
664. Meisinger, Josef (commandant de la Police de sécurité du district de Varsovie) : condamné à mort en Pologne en 1947 et exécuté.
665. Melzer, Martin (Hauptsturmfuhrer, assistant du commandant du camp de Maïdanek) : versé ensuite dans une unité combattante, et porté disparu au combat le 24 juillet 1944, identifié comme responsable par la Commmission d'enquête extraordinaire polono-soviétique.
666. Menetrel, Bernard (médecin personnel et conseiller de Pétain, admirait la décison des Allemands de procéder au "déracinement définitif de la juiverie") : après avoir suivi Pértain à Sigmaringen, est placé en résidence surveillée. A son retour en France en mai 1945, interné à la priosn de Fresnes qu'il quitte pour raison de santé en 1946, mort accidentelle le 31 mars 1947.
667. Mengele, Josef ("médecin" des camps à Auschwitz) : s'enfuit en Argentine. Demandes d'extradition formulées par l'Allemagne de l'Ouest rejetées par le gouvernement argentin. Va au Paraguay en 1959, puis au Brésil. Un cadavre exhumé au Brésil en 1985 est identifié comme étant celui de Mengele, la date de la mort étant fixée à 1979.
668. Mentz, (ou Menz ?) Willy (participe au programme d'euthanasie à Grafeneck, Hadamar et Berlin ; à Treblinka de juin 1942 à novembre 1943 où il participe aux gazages ; à Trieste en 1944) : condamné à la prison à vie en 1965.
669. Merdsche, Fritz (SS, Sipo-SD de la région d'Orléans, responsable de milliers de déportations, a fait liquider 35 Juifs de Bourges jetés vivants dans un puits par la Gestapo) : condamné à mort par contumace le 26 avril 1950 puis le 28 septembre 1953, juge au Tribunal de Francfort, en retraite, rédacteur en chef d'une importante revue juridique allemande, habitait Koenigstein-Taunus à la fin des années 70, dénoncé par Beate Klarsfeld en 1975
670. Merten, Max (chef de l'administration militaire de Salonique) : avocat en exercice après la guerre. Retourné en Grèce en tant que représentant d'une agence de voyages. Arrêté là et condamné à vingt-cinq ans de prison en 1959. Libéré avant la conclusion d'un accord d'indemnisation entre l'Allemagne de l'Ouest et la Grèce la même année.
671. Messing, Heinrich (ouvrier de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires et l'ascenseur à cadavres d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne cinq mois en 1943) : aurait regagné Erfurt après son séjour à Auschwitz, puis ???
672. Metzner, Alfred (responsable administratif, chauffeur et interprète du commissaire de Slonim, participe à des exécutions d'une grande cruauté) : Condamné à mort, exécuté en 1950 en Pologne.
673. Meyer, Alfred (ministère de l'Est, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : se suicide en 1945.
674. Meyer, Kurt (SS Oberführer, commandant de la 12.SS-Panzer division Hitlerjugend pendant l'été 1944, responsable de l'exécution de 45 prisonniers canadiens à Authie) : capturé par les Alliés dans le secteur d'Amiens, sera jugé par la suite pour crime de guerre. Condamné à la prison à vie, sera libéré en 1954. Publie en 1957 "Grenadiers du Reich". Mort en 1961.
675. Meyszner, August (chef suprême des SS et de la Police en Serbie) : exécuté en Yougoslavie en 1947.
676. Michel, Elmar (administration militaire en France, chargé de l'aryanisation des biens juifs) : Ministerialdirektor au ministère fédéral de l'Économie. Président du conseil d'administration de Salamander A.G.
677. Michel, Hermann (SS-Oberscharführer, Sobibor, surnommé "Le Prêcheur" à cause du discours raffiné qu'il adressait aux arrivants des convois) : détenu par l'armée américaine à Bad Aiblingen, Bavière, mais relâché le 19 avril 1946 ; encaisse un crédit de plusieurs milliers de dollars en 1948, puis disparaît. Aurait vécu en Egypte dans les années 1950.
678. Miete, Kurt (participe au programme T4 d'euthanasie à Grafenek et Hadamar ; à Treblinka de juin 1942 à novembre 1943 ; à Trieste en 1944) : condamné en 1965 à la prison à perpétuité ; libéré pour sénilité.
679. Milch, Eberhard (Feld-maréchal et chef des armements de l'armée de l'air et Jägerstab) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain à Nuremberg, en 1947. Peine réduite à quinze ans par la Commission de clémence. Amnistié et libéré le 4 juin 1954. Bénéficie ensuite d'une retraite. Mort le 25 janvier 1972 à Wupertal.
680. Mildner, Rudolf (Haut responsable de la Gestapo, notamment à Chemnitz, Katyowice en Pologne, responsable de l'envoi de milliers de Juifs à Auschwitz, puis commandat de la SIPO et du SD au Danemark) : témoinde l'accusation à Nuremberg, y reste en prison jusqu'à 1949. Libéré ensuite. Mort en 1951.
681. Möbius, Kurt (bataillon de police de Litzmannstadt, à Chelmno) : condamné à 8 ans de réclusion en 1965 pour sa complicité dans l'assassinat d'au moins 100.000 personnes.
682. Möckel, Karl (administration d'Auschwitz) : condamné à mort en Pologne en 1947.
683. Mohnkel, Wilhelm (SS, division Hitlerjugend, massacre de Tavaux et Pontséricourt dans l'Aisne) : un des derniers défenseurs de la Chancellerie à Berlin, arrêté par les Soviétiques, reste en captivité jusqu'en 1955. Accusé d'être responsable de l'exécution de 80 soldats anglais faits prisonniers en juin 1940, acquitté faute de preuves. Jamais inquiété pour le massacre de Tavaux-et-Pontséricourt.
684. Moll, Otto (Hauptscharführer SS, chef des crématoires d'Auschwitz à partir de mai 1944, sévit de façon particulièrement sadique auprès du Sonderkommando) : arrêté en 1945, jugé par le Haut Tribunal de Cracovie, déclaré coupable et pendu la même année à Landsberg. Un scandale a éclaté dans les années 2000 : sa tombe, comme celle des autres criminels nazis exécutés et enterrés à Landsberg, sont entretenus et même fleuries, par l'Etat.
685. Monage, Raymond (Milice) : fusillé à Montrouge le 13 mars 1952.
686. Montandon, George (anthropologue-ethnologue, caution scientifique du Commissariat général aux questions juives, dirige la revue antisémite "L'Ethnie française", rédige la brochure "Comment reconnaître un juif", donne des "cours" à l'Institut d'études des questions juives) : est atteint dans un attentat préparé par des résistants, à Clamart, le 3 août 1944, serait mort en Allemagne, à Fulda (Hesse) le 30 août 1944 des suites de ses blessures.
687. Moog, Robert, alias Boby (agent-double infiltré dans la Résistance, tenu pour responsable de la destruction de nombreux réseaux de résistance pour le compte de l'Abwehr de Dijon et de la Sipo-SD de Lyon, a arrêté le général Delestraint (Armée Secrète) et René Hardy (résistance "fer"), semble être à l'origine de l'arrestation de Berthie Albrecht, décapitée à la hache à Fresnes) : Supposé mort dans un accident d'avion en 1945 entre Fulda et Francfort.
688. Moritz, August (SS, Sipo-SD à Orléans, organise de nombreuses déportations, livre à la Milice Victor Basch) : condamné à mort par contumace à Marseille le 30 janvier 1954 et à Lyon le 25 novembre 1954, réussit à se donner une façade d'antifasciste en Allemagne et collabore à la reconstitution des Archives de l'Association des Victimes du Nazisme à Hambourg, démasqué par les Klarsfeld en 1973, employé de commerce à Hambourg..
689. Mrugowsky, Joachim (chef de l'Institut d'hygiène de la SS) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et exécuté en 1948.
690. Mühler, Rolf (SS Sturmbannführer, chef du KDS de Lyon (nov. 1942 au printemps 1943) puis de celui de Marseille (1943- juin 1944)) : Se fait muter discrètement dans la Wehrmacht en juin 1944. Reconnu, arrêté et livré par les Américains, jugé en 1954. Condamné à mort. Gracié, libéré en 1962. Meurt à Wüppertal en 1967.
691. Mulka, Robert (adjoint de Rudolf Hoess à la tête du camp d'Auschwitz) : condamné en 1965, à 14 ans d'emprisonnement lors du procès d'Auschwitz, par le tribunal de Francfort.
692. Müller, Erich (construction d'artillerie Krupp) : condamné à douze ans de prison par un tribunal militaire allemand. Peine réduite en 1951 par la Cornmission de clémence au temps déjà accompli.
693. Muller, Karl-Heinz (Chef de la section antijuive de la Gestapo de Toulouse) : condamné à mort par contumace le 9 juin 1953 par le Tribunal de Bordeaux, commissaire principal, chef de la sureté de la ville de Chelle en Basse-Saxe, puis retraité, retrouvé et dénoncé par Serge Klarsfeld en 1978..
694. Müller, Heinrich (SS-Gruppenführer, chef de la Gestapo à partir de 1935, RSHA, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : porté disparu, on perd sa trace le 29 avril 1945, on suppose qu'il est mort pendant la bataille de Berlin.
695. Müller, Johannes (commandant de la Police de sécurité des districts de Varsovie et de Lublin) : mort en détention en 1961, en attendant d'être jugé.
696. Müller, Ludwig (aumônier militaire ; élu le 1er octobre 1933 évêque du Reich ; fervent défenseur et propagandiste du 3ème Reich ; restera fidèle jusqu’au bout à Hitler) : malade, échappe à l’épuration. Mort en 1946.
697. Mummenthey, Karl (WVHA) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à vingt ans par la Commission de clémence.
698. Münch, Hans ("Médecin" d'Auschwitz) : emprisonné à la Libération, il rédige un rapport sur l'extermination par la faim des déportés, collabora avec les autorités et est acquitté par le tribunal de Cracovie (Pologne), puis s'installe depuis lors comme médecin de campagne en Bavière. Donne une interview à France-Inter, dans l'émission "Là-vas si j'y suis". Grâce au travail du journaliste Daniel Mermet en 1998, qui enregistre ses propos mais signale leur contenu au MRAP, Münch est poursuivi, en 1999, pour "provocation à la haine raciale et apologie de crime contre l'humanité", relaxé en première instance en juin 2000, après que ses avocats eurent présenté un certificat médical d'un psychiatre allemand faisant état de sa maladie d'Alzheimer. La cour d'appel de Paris , en septembre 2001, l'a jugé pour s'être réjoui de l'extermination des Tziganes de 1943 à 1945. Sa défense l'a présenté comme sénile donc pénalement irresponsable. La cour parisienne l'a condamné le 17 octobre 2001.
699. Müntzberger, Gustav (SS, participe au programme T4 d'euthanasie à Sonnenstein et Berlin en 1940 : à Treblinka de septembre 1942 à novembre 1943) : condamné à 12 ans d'emprisonnement en 1965, relâché en 1970.
700. Mussfeldt, Erich (SS, participa à l'extermination à Majdanek, vécut les derniers jours de ce camp, puis fut transféré à Auschwitz) : arrêté, décrit les derniers jours de Majdanek, jugé, condamné, pendu à Cracovie.
NRetour en haut de la page
701. Naegelle, Maurice (Milice) : fusillé à Montrouge le 18 juin 1947.
702. Naujocks, Alfred Helmut (monte sur l’ordre d’Himmler l’opération sur Gleiwitz en Pologne) : déserte en novembre 1944 pour l’armée américaine ; arrêté ; s’évade avant d’être présenté devant un tribunal allié ; aurait fait partie du réseau ODESSA : meurt à Hambourg le 4 avril 1960.
703. Naumann, Erich (commandant de l'Einsatzgruppe B) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et exécuté en 1951.
704. Nebe, Artur (chef de la police criminelle au 5ème bureau du R.S.H.A, chef de l'Einsatzgruppe B, organisateur, par exemple, d'un massacre de sept mille juifs à Borissov en octobre 1941) : mêlé à l'attentat contre Hitler le 20 juillet 1944, arrêté par les SS et condamné à mort par le "Tribunal du Peuple" nazi, sera pendu avec une corde à piano le 2 mars 1945. On ne peut présenter cet homme un "héros de la résistance allemande au nazisme" comme certains historiens allemands ont pu être tentés de le faire, c'est avant tout un des pires criminels de masse sur le front de l'Est.
705. Nedic , Milan (chef du gouvernement serbe) : se suicide.
706. Neroni , Georges (Milice) : exécuté à Montrouge le 28 novembre 1944.
707. Neubacher, Hermann (maire de Vienne et plénipotentiaire économique pour le Sud-Est) : condamné en Yougoslavie à vingt ans de travaux forcés Amnistié au bout de sept ans. Activités à Austrian Airlines en 1958. Mort en 1960.
708. Neubauer, A. (gardien du camp de Térézin) : condamné à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
709. Neurath , Konstantin von (ministre des Affaires étrangères et Reichsprotektor) : condamné à quinze ans de prison par le Tribunal militaire international. Libéré en 1954. Mort en 1956.
710. Niznansky, Ladislav (commandant de la plus grande unité d’Edelweiss, équivalent slovaque de la Milice en France, organise la chasse aux Juifs et aux partisans en 1944, responsable du massacre de 164 personnes en Slovaquie en 1945) : condamné à mort par contumace en 1946. En 1947 ou 48, part en émigration au titre d’agent des services de renseignement tchécoslovaques. En Autriche, il s’est mis à la disposition des services américains. Dans les années 1960 il était directeur du département des analyses de la rédaction tchécoslovaque d’Europe libre. En 1986, le Ministère tchécoslovaque de la justice a demandé l’extradition de Niznansky, sans suite. Dix ans après, il a obtenu la nationalité allemande. En 2004, il vit âgé de 86 ans avec son épouse dans un appartement luxueux à Münich. La Cour d’assises de Munich a annoncé en sa décision de le relaxer en estimant que les témoignages étaient insuffisamment probants et ne pouvaient prouver la culpabilité du nazi.
711. Nosske, Gustav (SS, Gestapo, Einsatzgruppe D où il commande l'Einsatzkommando 12) : à Nuremberg, condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à la prison à vie, puis à dix ans par la Commission de clémence.
712. Novak, Franz (RSHA, l’un des assistants d'Eichmann) : se cache en Autriche jusqu’en 1961 date à laquelle il est arrêté, condamné à huit ans de prison à Vienne en 1964. Nouveau procès en 1966 se terminant sur un acquittement. De nouveau jugé en 1969 et condamné à neuf ans. Quatrième procès en 1972, avec un verdict final de sept ans.
ORetour en haut de la page
713. Oberg, Karl (chef des SS et de la Police de Radom ; chef suprême des SS et de la Police en France) : condamné à mort en Allemagne, extradé en France le 10 octobre 1946. Comparaît devant un tribunal français en même temps qu'Helmut Knochen . Condamné à nouveau à la peine de mort en France le 9 octobre 1954. Peine commuée en 1958 en vingt ans de travaux forcés. Gracié en 1965 par le Président de la République et rapatrié en Allemagne où il meurt la même année.
714. Oberhauser, Josef (SS Unterstrumführer, centre de gazage de Grafeneck, Brandebourg, Bernburg en tant qu'incinérateur de cadavres ; police de Lublin en 1941 dans l'opération Reinhard ; Belzec en 1942) : condamné en 1948 à 15 ans de prison pour sa participation aux crimes de l'euthanasie. Amnistié en 1956, puis serveur dans une brasserie de Munich. Condamné à quatre ans et demi d'incarcération en 1965, pour sa complicité d'assassinat de 300.000 personnes, par le tribunal deMunich..
715. Oberheuser, Herta (docteur à Ravensbrück) : condamné à 20 ans d’emprisonnement ; bénéficie d’une remise de peine ; rayé de l’Ordre des Médecins ; travaillait dans un laboratoire pharmaceutique en 1967.
716. Oberlander, Theodor (chargé de la colonisation des territoires de l’est par le régime nazi) : ministre du gouvernement Adenauer.
717. Obler, Walter (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
718. Odewald, Walter (SS Sturmbannführer. Chef du bureau V (Kripo), à Prague puis à Paris (échelon national), responsable de centaines d'arrestations et exécutions) : jamais extradé, ni jugé. En 1973, était toujours fonctionnaire au service de la protection de la Constitution pour la Basse-Saxe, en Allemagne..
719. Ohlendorf, Otto (général SS, SD, commandant de l'Einsatzgruppe D) : condamné à mort par un tribunal militaire américain à Nuremberg en avril 1948 et pendu le 8 juin 1951, à Landsberg.
720. Oltramare, Georges, Chales Dieudonné alias (journaliste antisémite dans la presse suisse dans l'Entre-deux-guerres, accompagne Otto Abetz à Paris en juin 1940, rémunéré par l'Ambassade d'Allemagne, prend la direction de "La France au Travail" et fait des causeries à Radio-Paris dont "Les Juifs contre la France" ) : échappe à un attentat au printemps 1944, se réfugie à Sigmaringen après la Libération, regagne la Suisse où il est arrêté le 21 avril 1945, mis en liberté provisoire, réincarcéré le 1er février 1947, condamné à 3 ans de prison par la Cour pénale fédérale. Du côté français, condamné à mort par contumace le 12 janvier 1950. Après sa libération, séjourne en Espagne (1952) puis en Égypte où il aurait travaillé à la radio dans la section antisémitisme, meurt à Paris le 16 août 1960..
721. Ott, Adolf (SS, SD, Einsatzgruppe B où il commande le Sonderkommando 7b) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée en prison à perpétuité par la Commission de clémence. Libéré en 1958.
722. Oudart, ? (commissaire principal de la police française, R.G. à Paris durant l'occupation, présent aux côtés de la Gestapo à l'inauguration du camp de Drancy en 1941) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
723. Oven, Wilfred von (secrétaire de Goebbels) : réfugié en Argentine.
724. Ozols, Karlis (police lithuanienne opérant à Minsk et en Bielorussie où 10.000 juifs furent assassinés) : naturalisé australien ; jamais inquiété ; vit actuellement en Australie.
PRetour en haut de la page
725. Paersch, Fritz (Gouvernement général) : Landeszentralbank von Hessen de Francfort en 1961.
726. Pagnon , ? (Gestapo française) : exécuté à Montrouge le 27 décembre 1944.
727. Pancke, Gunther (Quartier général SS du Danemark) : condamné à 20 ans de prison par la Cour de Copenhague ; mort en 1973.
728. Pannwitz (von), Helmuth (SS, engagé à la tête de différentes unités de reconnaissance sur le Front de l'Est, il constitue une unité cosaque, qui va devenir en 1943 la 1.Kosaken-div.et par la suite le XV. SS-kosaken-Kavallerie-korps) : sera livré par les britanniques, à la fin de la guerre, aux autorités soviétiques. Jugé pour crimes de guerre en 1946, il sera pendu l'année suivante, en janvier 1947, à Moscou.
729. Panzinger, Friedrich (RSHA) : libéré de captivité par les Soviétiques en 1955. Pris d'un malaise, il meurt en 1959 dans son appartement de Munich où la police allemande venait l'arrêter.
730. Paoli, Pierre-Marie (français, agent du KDS d'Orléans, puis de la Gestapo de Bourges, recruté par le Hauptsturmführer Hasse . Devient Scharführer SS, tortionnaire, responsable à lui seul de centaines d'exécutions, fait déporter tous les prisonniers qui lui ont survécu) : s'enfuit à la libération, arrêté à la frontière danoise par les Anglais le 16 mai 1945, remis aux autorités françaises, Jugé une première fois par le Tribunal militaire de Bourges le 3 mai 1946, puis à Nancy quelques jours plus tard, condamné à mort et exécuté à Bourges le 15 juin 1946.
731. Papen , Franz von (a joué un rôle dans l'arrivée de Hitler au pouvoir) : Après l'acquittement de Nuremberg, un tribunal allemand le condamna aux travaux forcés mais il fut libéré en 1949. Mort en 1969.
732. Papon, Maurice (secrétaire général de la préfecture de Girone, organisateur de convois de déportation) : A la libération se fait passer pour un résistant et parvient à poursuivre une carrière administrative et politique : de 1956 à 1958, il participe à la "pacification" de l'Algérie comme préfet ; préfet de police de Paris durant les événements d'octobre 1961, il couvre les brutalités policières contre une manifestation algérienne (des dizaines de morts). Il est lâché par de Gaulle après l'affaire Ben Barka (1967). Elu député gaulliste en 1958, il devient ministre du budget de Giscard d'Estaing en 1978. Inculpé en 1983, à la suite de plaintes déposées en 1981, il est jugé à partir d'octobre 1997 et est condamné le 2 avril 1998 à "dix ans de réclusion criminelle" pour "complicité de crimes contre l'humanité". Après une tentative de fuite en Suisse, il a été emprisonné en 1999. Libéré pour raisons de santé, après une décision de la Cour de Cassation, le 18 septembre 2002.
733. Pauli, ou Pauly,Max (commandant du camp de Stuttohf en Pologne, puis de Neuengamme) : jugé par un tribunal allié ; condamné à mort et exécuté en 1946.
734. Pavelic, Ante (chef de l'État croate) : en Argentine jusqu'en 1957. Meurt à Madrid en 1959.
735. Peiper, Joachim (Standartenführer SS, en Italie responsable du massacre de civils à Boves en 1943, puis de massacres de civils en Ukraine, puis responsable, fin 1944, de crimes de guerres lors de la bataille des Ardennes : exécution de prisonniers de guerre américains) : jugé à Nuremberg, le 27 juillet 1946, condamné à mort, peine commuée en prison après une campagne de réhabilitation menée par le sénateur d'extrême-droite McCarthy, libéré en 1956, vit ensuite en France près de Vesoul à partir de 1959, retrouvé en 1968 par les Italiens qui veulent le faire juger pour le massacre de Boves, fait l'objet d'une campagne de presse en 1976, supposé mort dans l'incendie (volontaire ?) de sa maison le 14 juillet 1976.
736. Pellemans, Jan (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
737. Pemjean, Pierre Lucien Pemjean, dit Lucien (arrêté pour anarchisme en 1893 rencontre Drumont en prison, journaliste antisémite entre les deux guerres, bien qu'âgé de plus de 80 ans, reprend du service pendant la guerre, "Mon seul regret serait de ne pouvoir assister à l'anéantissement de l'exécrable et maudite juiverie" écrit-il en août 1944) : arrêté le 20 août 1944 par des FFI, meurt à l'hôpital le 10 janvier 1945 sans avoir pu être interrogé..
738. Pemsel, Max Joseph (chef d'état-major au commandement général en Serbie) : commandant du district militaire IV de l'armée ouest-allemande au milieu des années 1950. Commandant du 2e corps en 1961.
739. Permilleux, Charles (commissaire de police, directeur du "Service spécial aux affaires juives" à la direction de la Police Judiciaire de la Préfecture de police en octobre 1942, puis directeur adjoint de la Police Judiciaire, chargé de la sous-direction des Affaires Juives) : révoqué par la Commissiion d'Epuration de la police, il est seulement "suspendu en attendant une décision de justice" par le Préfet et obtient un classement de son affaire en justice le 3 juin 1946 ; mis à la retraite d'office le 18 février 1947, arrêté cassé par le Conseil d'Etat le 9 janvier 1949 pour vice de forme, rétabli alors dans tous "ses droits".
740. Pétain, Philippe, maréchal (supprime la République par un coup d'état le 10 juillet 1940, chef de l'Etat français, rencontre Hitler à Montoire et engage la France dans la collaboration, signataire du Statut des Juifs, son gouvernement livre les Juifs, français et étrangers, à la déportation) : le 20 août 1944, les Allemands l'emmènent vers Belfort, puis l'Allemagne (Sigmaringen) au milieu des ultras de la collaboration, où il se considère comme prisonnier. Le 20 avril 1945, devant l'avance de l'armée française, les Allemands organisent son départ. Deux jours plus tard, passe en Suisse. Rentre en France le 26 avril 1945. Incarcéré au fort de Montrouge, est jugé par la Haute Cour du 23 juillet au 15 août 1945, condamné à mort, sa peine est commuée en détention à vie. Enfermé au fort du Portalet puis à l'île d'Yeu où il meurt le 23 juillet 1951.
741. Petit, Jean Védrine (Milice) : fusillé à Montrouge. Date ???
742. Peyronnet, Marcel, Cyril (Milice) : fusillé à Montrouge le 8 août 1947.
743. Peyrouton, Marcel (secrétaire d'Etat à l'Intérieur du gouvernement Pétain, signataire de la Loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs) : hostile à Laval, il est nommé ambassadeur de France en Argentine puis révoqué. Se rallie en 1942 à l'Amiral Darlan, puis au général Giraud qui le nomme en janvier 1943 gouverneur général de l'Algérie. A ce poste, complote contre de Gaulle qui le fait arrêterle 22 décembre 1943 ; séjourne en prison jusqu'à son passage en jugement en décembre 1948. Acquitté par la Haute Cour, libéré, publie ses mémoire en 1950, mort en 1983.
744. Pfannenstiel, Wilhelm (professeur à Marburg an der Lahn) : début d'enquête par les autorités allemandes à Marburg en 1950. Ne semble pas avoir été jugé.
745. Pfannmüller, Hermann (directeur de l'hôpital psychiatrique d'Eglfing-Haar où il a empoisonné ou laissé mourir de faim des enfants) : jugé par la Cour d'assises de Munich en mars 1951, qui ne retient pas l'accusaytion d'homicide volontaire mais seulement d'homicide involontaire et de complicité de meurtre, condamné à 6 ans de prison. Le tribunal avait pris en compte le grand âge de l'accusé. Il fit appel et sa peine fut ramenée à 5 ans de prison.
746. Phleps, Arthur (général de division dans l'armée roumaine, entré dans la SS en 1941, chef du régiment Westland de la division Wiking, puis de la division "Prinz Eugen " et du V. SS-Geb.Korps. Obergruppenführer chargé de la guérilla anti-soviétique en Transylvanie) : porté disparu le 21 septembre 1944, aurait été tué à bord de son avion de reconnaissance, d'autre sources indiqueraient qu'il se serait suicidé en avril 1945. Longtemps recherché, sa mort reste toutefois une quasi certitude
747. Piekarski, Kurt (membre de l'administration civile de Watenstedt en Pologne) : jugé par le tribunal de Varsovie le 16 octobre 1948 et condamné à mort. Sa peine est commuée en prison à vie. Il est relâché le 25 juin 1963.
748. Plate, Albert (SS Hauptscharführer, suppléant de Bothmann à Chelmno) : blessé par les Soviétiques lors de sa capture, se suicide.
749. Platon, Charles, amiral (secrétaire d'Etat du gouvernement Laval chargé de la coordination des trois armes, responsable de la police antimaçonnique, fait partie d'une tentative des ultras de la collaboration avec Déat et de Brinon pour demander à Pétain de s'engager plus nettement encore dans la collaboration avec les nazis) : mis en résidence surveillée en Gironde, exécuté de façon sommaire par les FFI le 18 août 1944.
750. Pleiger, Paul (Entreprises Hermann Göring) : condamné à quinze ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à neuf ans par la Commission de clémence.
751. Ploncard d'Assac, Jacques Ploncard, dit (associé d'Henry Coston , journaliste violemment antisémite, membre du Cercle aryen) : condamné à mort par contumace le 29 mai 1947, s'exile au Portugal où il séjourne 20 ans, est le conseiller et le biographe du dictateur Salazar, amnistié mais ne revient en France qu'après la révolution des oeillets, en 1974.
752. Pohl, Oswald (général SS, WVHA = services économiques, organisa l'exploitation de tout ce qui pouvait venir desJuifs) : condamné à mort par un tribunal militaire américain à Nuremberg, procès qui se tint du 13 janvier 1947 au 3 novembre 1947, pendu le 8 juin 1951 à la prison de Landsberg.
753. Pohlmann, Edmund (kapo à Majdanek) : se suicide durant le procès de Majdanek (27.11.1944 au 2.12.1944).
754. Poinsot, Pierre (commissaire des Renseignements Généraux en service à Bordeaux jusqu'en 1943, puis commissaire aux Affaires Juives, puis au SAP sous les ordres directs de la Gestapo) : s'enfuit avec la Milice de Darnand en août 1944, arrêté le 24 avril 1945 en Suisse porteur de 500.000 Francs, jugé le 15 juin 1945 à Moulins, condamné à mort et à la dégradation nationale, exécuté à Riom le 16 juillet 1945.
755. Pokorny, Adolf (auteur d'un projet de stérilisation) : acquitté par un tribunal militaire américain.
756. Pollok, ? (SS Untersturmführer, ingénieur en superstructures, spécialiste des "actions spéciales" et de l'inspection des crématoires à Birkenau) : ???
757. Pook, Hermann (WVHA) : condamné à cinq ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
758. Poppendick, Helmut (médecin, assistant du Dr Ernst Growitz ) : condamné à 10 ans de prison par le Tribunal de Nuremberg.
759. Porsche, Ferdinand (né en 1875 ; membre du NSDAP en 1937 ; président de la Fédération allemande de l’industrie automobile ; président de la Commission Panzer ; en 1945, 90% de la main d’œuvre de Volkswagen est non-allemande et forcé) : jamais inquiété ; meurt en 1951.
760. Possevine, Alexandre (collaborateur soviétique, devenu SS, accusé de massacres de civils en Ukraine) : condamné à mort et exécuté en URSS en 1988.
761. Pötzinger, Karl (SA Scharführer, incénérateur dans les centres d'euthanasie de Brandebourg et Bernburg, puis à Treblinka et Sobibor) : tué en 1944.
762. Pradel, Johannes Friedrich (RSHA, participe à la mise au point des véhicules de gazage ) : reprend du service dans la police après la guerre, officier de Police de Hanovre ; arrêté dans cette ville en janvier 1961. Condamné à 7 ans de réclusion criminelle en 1966.
763. Priebke, Erich, (capitaine SS, accusé d'avoir organisé et personnellement participé aux massacres des fosses Ardeatines à Rome le 24 mars 1944 : après la mort de 32 soldats allemands tués par la résistance italienne, les SS avaient en représailles exécuté 335 Italiens dont 75 Juifs) : Arrêté à la libération, Priebke avait néanmoins réussi à s'enfuir en Argentine. Retrouvé par des journalistes américains en 1994, fait immédiatement l'objet d'une demande d'extradition de la part de l'Italie. Arrêté par des policiers argentins dans une station touristique de Patagonie où il menait une vie de notable, extradé en Italie le 21 Novembre 1995. Sa libération provoque une vive émotion dans le pays. Le gouvernement décide de le réincarcérer pour un autre motif. La cour de cassation de Rome a confirmé, en novembre 1998, la condamnation à perpétuité à son encontre ainsi qu'à l'encontre de son complice Karl Hass , en rejetant le recours présenté par la défense contre le verdict, prononcé en mars 1998.
764. Priess, Hermann Otto (SS, division panzer Totenkopf) : condamné par le tribunal militaire américain de Dachau dans le cadre du Procès de Malmédy à 20 ans de prison ; libéré de Landsberg en 1954 ; mort en 1985.
765. Prüfer, Franz (Kriminaloberinspecktor, Gestapo de Berlin, affaires juives, organise la déportation des Juifs de Berlin) : arrêté pour malversations fin octobre 1942. Tué dans un bombardement alors qu'il était en prison .
766. Prüfer, Kurt (ingénieur à la société Topf, responsable de la construction des crématoires de Dachau, Buchenwald, Mauthausen et Auschwitz) : Arrêté par les américains le 30 mai 1945, relâché le 13 juin, profite de sa liberté pour faire disparaître les contrats passés, entre autre avec Auschwitz. Arrêté à nouveau, par les Soviétiques cette fois, est jugé, et la preuve est faites que Prüfer connaissait parfaitement l'utilité réelle de ces fours, dès la fin août 1942. Mais beaucoup de pièces accablantes ayant disparues, il ne sera condamné qu'à 25 ans de travaux forcés, en avril 1948, mort d'une hémorragie cérébrale, le 21 octobre 1952, dans un camp soviétique.
767. Pruss, Friedrich (commandant de la gendarmerie de Iapach) :condamné à mort à Lublin ou Lomza le 3 juillet 1948. Sa peine est transformé en prison à vie. Il est libéré en 1957.
768. Prützmann, Hans Adolf (chef suprême des SS et de la Police d'Ukraine) : se suicide en 1945 après avoir été arrêté par l'armée britannique.
769. Puaud, Edgar (Commandant d'un bataillon de l'armée d'armistice en garnison à Montauban, rejoint la L.V.F comme colonel, puis au début de 1944, nommé général de brigade par le gouvernement de Vichy. Après l'attentat contre Hitler, le 20 juillet 1944, prend le commandement de la future division "Charlemagne" comme Oberführer SS) : Blessé grièvement à la cuisse le 6 mars 1945 en Poméranie. Porté disparu le lendemain. Sa mort après capture par les Russes, est une quasi-certitude.
770. Pucheu, Pierre (membre du PPF de Doriot qu'il quitte avant guerre, ministre de l'intérieur de Pétain, est associé à l'élaboration de la liste des 50 fusillés de Chateaubriand) : écarté par le retour de Laval en avril 1942, il passe en Espagne en novembre d'où il essaie de contacter le général Giraud. Arrivé à Casablanca, il est arrêté le 11 août 1943 et traduit devant un tribunal militaire, condamné à mort le 11 mars 1944 et fusillé près d'Alger le 20 mars..
771. Puhl, Emil (Reichsbank) : condamné à cinq ans de prison par un tribunal militaire américain. Vorstand de la Hamburger Kreditbank A.G. en 1961.
772. Pujol, Georges (ancien résistant passé à la Gestapo française, agent de la "Stosstrupp" (Commandos d'exécution et d'élimination) du KDS de Toulouse, tortionnaire) : s'enfuit en juin 1944, ou il abattra lui même plusieurs complices succeptibles de le démasquer. Arrêté malgré tout en août 1944, il est immédiatement jugé. Condamné à mort, il exécuté peu après en compagnie de deux autres tortionnaires français de la Gestapo de Toulouse, Dedieu et Carrera.
QRetour en haut de la page
773. Querrioux, Fernand (médecin français, auteur du pamphlet antisémite "La médecine et les Juifs", membre de l'Institut d'Etude des questions Juives, responsable de la partie médicale de l'exposition "Le Juif et la France", auteur de lettres de dénonciations de confrères juifs) : disparaît à Paris au cours de l'été 1944, serait mort en déportation d'après une plaque à la faculté de médecine où figure son nom ; en réalité serait mort en Allemagne le 24 avril 1945 dans un convoi bombardé par l'aviation américaine.
774. Quisling, Vidkun (premier ministre norvégien en 1940 à l'arrivée des Allemands, créateur du régiment SS norvégien) : devenu dans la presse alliée synonyme de traître et de collaborateur, arrêté en mai 1945, condamné à mort et exécuté.
RRetour en haut de la page
775. Rademacher, Franz (ministère des Affaires étrangères) : dans le groupe tabacs Reemtsa. Condamné à trois ans et cinq mois de prison par un tribunal allemand de Nuremberg en 1952. Se dérobe à la justice après une mise en liberté provisoire et s'enfuit en Syrie la même année. Emprisonné en Syrie pour des actes liés aux affaires arabes en 1963. Retour volontaire en Allemagne en 1966. Condamné à cinq ans par le tribunal de Bamberg en 1968, mais libéré pour raisons de santé. Mort en 1973.
776. Radetzky, Waldemar von (SS, SD, Einsatzgruppe B où il seconde le colonel Steimle à la tête d'un Sonderkommando) : à Nuremberg, condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli et libéré.
777. Radici, Georges (un des chefs de la Milice, chef de cabinet de Max Knipping) : exécuté le 24 juillet 1947 au Fort de Montrouge.
778. Raeder , Erich (amiral, commandant en chef de la marine) : Condamné à la prison à perpétuité par le Tribunal militaire international en 1946, il fut libéré en 1955. Mort en 1960
779. Raes, Eugène (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
780. Rahm, Karl (commandant de Theresienstadt) : jugé en 1947 à Leitmeritz, en Tchécoslovaquie. Condamné à mort et exécuté.
781. Rahn, Rudolf (chargé de mission du ministère des Affaires étrangères en France, représentant du ministère des Affaires étrangères en Afrique du Nord, ambassadeur en Italie) : arrêté le 15 mai 1945, interné de 1945 à 1947, entre en contact avec l'Ambassade de France en Allemagne pour lui proposer ses services, dénazifié en 1950, poursuit une carrière d'homme d'affaire et d'écrivain jusqu'à sa mort en 1975.
782. Rapp, Albert (Einsatzgruppe B) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal d'Essen en 1965.
783. Rasch, Emil Otto (général SS, SD, Gestapo, commandant de l'Einsatzgruppe C) : à Nuremberg, mis en. accusation devant un tribunal militaire américain. Procès 9, du 3 juin 1947 au 10 août 1948, accusation non poursuivie en raison de l'état de santé de l'accusé (maladie de Parkinson), meurt avant la fin du procès.
784. Rasche, Karl (Dresdner Bank) : condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain. Libéré en 1950.
785. Rascher, Sigmund (médecin expérimentateur à Dachau) : éliminé. Aurait été fusillé à Dachau en 1945.
786. Rauca, Helmut (Obersturmführer SS, bourreau des Juifs de Lituanie) : arrêté au Canada, remis aux Autorités allemandes, se suicide à la prison de Francfort le 29 octobre 1983, avant son procès.
787. Rauff, Walter (SS Standartenführer, RSHA, responsable de l'approvisionnement des groupes spéciaux en véhicules de gazage) : aurait été vu au Chili en 1963. Mort dans ce pays le 14 mai 1984.
788. Rauter, Hanns Albin (chef suprême des SS et de la Police en Hollande) : condamné à mort en Hollande et exécuté en 1949.
789. Rebatet, Lucien (Action Française, journaliste à "Je suis partout", chroniques sur "Radio-Paris", auteur de "Les Décombres" d'un antisémitisme très violent, milicien) : s'enfuit en Allemagne à Sigmaringen, arrêté en Autriche le 8 mai 1945, condamné à mort par la Cour de justice de la Seine, gracié le 12 avril 1947, libéré le 16 juillet 1952, reprend son activité de journaliste, en particulier dans la presse d'extrême-droite (Rivarol), meurt en 1972.
790. Rediess, Wilhelm (quartier général SS Nord ; responsable de la mise en place de la Légion des Volontaires norvégiens) : se suicide le 8 mai 1945 en compagnie de Josef Terboven .
791. Redwitz, Michael (commandant du camp de Dachau) : condamné à mort le 15 novembre 1945 par un tribunal militaire américain et exécuté.
792. Reeder, Eggert (chef de l'administration civile en Belgique) : condamné à vingt ans de prison à Bruxelles en 1951. Libéré la même année.
793. Reichleitner, Franz (SS-Hauptsturmführer, participe au programme d'euthanasie, puis commandant du camp de Sobibor après le transfert de Stangl à Treblinka) : tué le 3 janvier 1944, par des partisans, à Trieste. Enterré dans le cimetière militaire allemand de Costermano, en Italie.
794. Reich, Oskar (juif autrichien et ancien international de football, chargé par Aloïs Brunner de repérer les juifs clandestins à Paris et sur la Côte d'Azur, dirige le camp de Drancy et en devient un tortionnaire) : condamné à mort pour exécution d'otages en Bretagne et fusillé le 5 juillet 1949 au Fort de Montrouge.
795. Reichenau, Walter von (commandant de la 6e armée et commandant du Groupe d'armées Sud) : mort en 1942.
796. Reinecke, Hermann (OKW) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Libéré en 1954.
797. Reinhardt, Hans (commandant du Groupe Panzer 3, Groupe d'armées Centre, et commandant de la 3e armée Panzer) : condamné à quinze ans de prison par un tribunal militaire américain.
798. Remer, Otto (chef de la garde rapproché d’Hitler) : installé en Espagne ; demande d’extradition formulé en 1997 par le Centre Simon Wiesenthal ; puis ?
799. Rendulic, Lothar (commandant de la 52e division d'infanterie sur le front russe) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à dix ans par la Commission de clémence. Libéré en 1952. Publie ses mémoires en 1954, mort en 1971.
800. Ribbentrop , Joachim von (ministère des Affaires étrangères) : condamné à mort par le Tribunal militaire international et pendu en 1946.
801. Richard, ? (capitaine de gendarmerie, commandant de la gendarmerie du camp de Drancy, 1942-1943) : jamais poursuivi.
802. Richter, Erich (Ostbahn) : Bundesbahnoberrat de Nuremberg en 1964.
803. Richter, Gustav (expert de la SS pour les déportations en Roumanie) : arrêté par les Roumains ; remis aux autorités soviétiques ; prisonnier des Soviétiques jusqu’en 1955 ; libéré après la visite d’Adenauer à Moscou ; vivait à Stuttgart en 1959 ; procès ouvert en 1981 ; condamné à 4 ans de prison.
804. Richtofen, Wolfram, baron (commandant de la légion Condor en 1938 puis des stukas sur le front français ; campagne dans les Balkans puis en Russie ; commandant en chef de l’aviation en Italie en 1944) : mort en 1945.
805. Riefenstahl, Leni, (cinéaste nazie) : Lors de la sortie de son premier film "la lumière bleue", en 1932, elle est remarquée par Hitler qui au cours des années va en faire sa cinéaste officielle. Hitler lui confie le soin de filmer le congrès de Nuremberg en 1934 et un long métrage en 1935 "Le triomphe de la volonté" considérés aujourd'hui encore comme les plus grands films de propagande nazie jamais réalisés. Elle est arrêtée en 1945 et internée jusqu'en 1948, ses biens sont confisqués et elle va affonter plusieurs procès jusqu'en 1952 où elle est acquittée définitivement par le tribunal berlinois de dénazification. Par la suite écrivain, et voyageuse, est toujours considérée par certains comme la seule amie proche qu'Hitler ait eue. Etait encore en voyage autour du monde en 1996. Morte le 8 septembre 2004 à l'âge de 101 ans.
806. Rindfleisch, ? ("médecin" du camp de Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
807. Ritter, Karl (ministère des Affaires étrangères) : condamné à quatre ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les Juifs.
808. Ritter, Robert (docteur ; « biocriminologue en chef » ; directeur attaché « au camp de la protection de la jeunesse » de Moringen ; responsable scientifique de la stérilisation et de l’extermination des tziganes) : acquitté en 1950.
809. Rives, Paul (philosophe, député socialiste de l'Allier, rejoint le RNP de Déat) : s'enfuit en Allemagne avec Déat, jugé et condamné le 16 janvier 1947 à quatre ans de prison, amnistié, meurt en 1967.
810. Roch, Heinz (SS und PolizeiFührer en Norvège ; responsable des camps de prisonniers de guerre pour le Wehkreis ; Sipo-SD de Simferopol de 1943 à 1944) : se suicide le 10 mai 1945 à Oslo.
811. Rojnica, Ivo (officier oustachi ; accusé de crimes de guerre pour la région de Dubrovnik) : jamais inquiété malgré les protestations du Centre Simon Wiesenthal ; vit en Argentine.
812. Rojko, S. (chef de la cour 1 à Térezin) : l'administration autrichienne refusa de le livrer à la Tchécoslovaquie. Il fut néanmoins condamné en 1963 à Graz à la prison à perpétuité.
813. Roques, Karl von (commandant de Groupe d'armées Sud de l'arrière) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Mort en 1949.
814. Roschmann, Eduard (le boucher de Riga : 40.000 morts) : réfugié en Argentine.
815. Rose, Gerhard (Institut Robert Koch/département de médecine tropicale) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze ans par la Commission de clémence.
816. Rosenberg , Alfred (ministère de l'Est) : condamné à mort par le Tribunal militaire international de Nuremberg et pendu le 16 octobre 1946.
817. Rösener, Erwin (SS, responsable de la lutte anti-partisan pour la région de Laibach ; quartier général SS pour l’Alpenland) : arrêté par les britanniques en 1945 ; extradé vers la Yougoslavie ; condamné à mort par le tribunal militaire yougoslave ; pendu le 4 septembre 1946.
818. Rothaug, Oswald (magistrature) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à vingt ans par la Commission de clémence. Bénéficiant d'une retraite.
819. Rothenberger, Curt (ministère de la Justice) : condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain. Bénéficiant d'une retraite.
820. Röthke, Heinz (Police de sécurité en France, adjoint de Dannecker qu'il remplace en 1942 à la tête des Affaires Juives de la Gestapo, responsable de milliers de déportations) : activités juridiques à Wolfsburg. Mort, sans avoir été inquiété par la justice française, en 1966 ou 1968 (?).
821. Rottée, Lucien (commissaire de police, directeur des Renseignements Généraux à Paris durant la chasse aux Juifs) : en fuite à partir du 18 août 1944, arrêté en Gironde le 15 décembre 1944 porteur de faux papiers et d'une fausse attestation de résistance, condamné à mort, à la confiscation de ses biens et radié de la Légion d'honneur, le 11 avril 1945, fusillé à Montrouge le 5 mai 1945.
822. Rouchouze, Georges (garde du corps de Francis Bout de l'An, chef milicien, traque les Juifs à Saint-Etienne, participe aux exactions de la Milice en Limousin) : s'enfuit en Allemagne, puis est parachuté en France dans l'espoir de constituer un "maquis blanc" de la Milice., arrêté, condamné en juin 1945 à 15 ans de travaux forcés par le Tribunal militaire de Limoges, bénéficie d'une remise de peine après 8 ans passé à la maison centrale de Fontervault. A la fin du XXème siècle, adhère au Front National. Est au centre d'une polémique à Saint-Etienne lorsque le le directeur de la Comédie de Saint-Etienne (Centre dramatique national) veut monter une pièce avec sa participation. Finalement, devant le scandale, il renonce. Mort depuis.
823. Rudin, Ernst (responsable de l’Institut d’Hygiène raciale pour le Reich ; ses principes d’eugénisme seront appliqués dans les Lois de Nuremberg ; décoré deux fois par le 3ème Reich ; à l’origine de la loi du 14 juillet 1933 par laquelle possibilité de stériliser les malades mentaux est accordée à des cours spéciales) : jamais inquiété ; meurt en 1952.
824. Rudolf, Arthur (scientifique ; membre du NSDAP depuis 1931; directeur de la fabrique souterraine de Peenemunde, directeur du Mittelwerke à Dora-Nordhausen) : récupéré par les américains dans le cadre de l’opération Paperclip) : naturalisé en 1954 ; dessine la fusée Saturne 5 ; décoré pour ses services par la NASA en 1969 ; renonce à sa nationalité en 1984 et retourne en Allemagne, suite à une campagne sur son passé nazi et alors qu’une procédure judiciaire était démarrée.
825. Rüehl, Felix (SS, Gestapo, Einsatzgruppe D où il commande le Sonderkommando 10b) : à Nuremberg, condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite par la Commission de clémence au temps déjà accompli et libéré.
826. Rum, Albert (participe au programme T4 d'euthanasie à Berlin à partir de 1939 ; à Treblinka de novembre 1942 à novembre 1943 ; à Trieste en 1944) : déclaré coupable au procès de 1965, mais meurt avant qu'on lui signifie la sentence.
827. Rumohr, Joachim (SS Brigadeführer, dernier commandant de la 8. SS-Kavallerie-Division "Florian Geyer" du 1er avril 1944 à février 1945, son fanatisme va pousser ses hommes dans des combats inutiles et désespérés pour la défense de Budapest encerclée par l'armée soviétique) : le 13 février 1945, alors que toute résistance semble vaine, tente de s'échapper à la tête d'environ 2000 hommes au prix de terribles combats causant la mort de 1200 d'entre eux et de centaines de soldats soviétiques. Gravement blessé, il se suicide avant sa capture.
828. Rundstedt, Karl von (commandant du Groupe d'armées Sud) : détenu en zone britannique en 1948 pour y être jugé. Déclaré trop malade en 1949 pour supporter un procès. Libéré et mis à la retraite avec une pension mensuelle d'environ 2000 marks en 1951. Mort en 1953.
829. Ruppert, Friedrich (commandant du camp de Dachau) : condamné à mort le 15 novembre 1945 par un tribunal militaire américain et exécuté.
830. Rust, Bernard (ministre de l'Éducation) : se suicide en 1944.
SRetour en haut de la page
831. Sabatier, Maurice préfet régional de Bordeaux, supérieur hiérarchique de Maurice Papon) : inculpé en 1988 ; meurt en 1989.
832. Sabiani, Simon (ancien député communiste passé au PPF de Doriot à Marseille, secrétaire général de la LVF en zone Sud, fait des visites sur le front de l'Est) : Au moment du débarquement de Provence, le 15 août 1944, s'enfuit en Allemagne, puis en Italie et de là, en Argentine. Revient en Espagne en 1954 où il vit encore deux ans e sous le nom de Pedro Multedo. Meurt en 1956.
833. Sadowski, ? (Inspecteur principal adjoint de la police française, animateur de la Section Juive de la police à Paris) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
834. Saint-Loup, Marc Augier, dit (journaliste à Germinal, membre du bureau politique du PPF de Doriot, fondateur des Jeunes de l'Europe Nouvelle mouvement fasciste qui joua un rôle dans la chasse aux Juifs en Isère, en 1944 [Voir destin tragique de Lucien Natanson], s'engage dans la Waffen-SS, division Charlemagne) : se réfugie en Amérique du Sud après la Libération, revient en France en 1953. Fait ensuite de l'argent en écrivant de la "littérature" nostalgique d'inspiration politico-aventurière sur la LVF et les Waffen-SS.
835. Saint-Paulien, Maurice Yvan-Sicard (secrétaire du PPF de Doriot ) : se réfugie en Espagne à la Libération, condamné aux travaux forcé à perpétuité par contumace, regagne la France en 1957 et fait l'objet d'une mesure d'amnistie.
836. Sakic, Dinko (commandant du camp de Jasonevac) : réfugié en Argentine ; extradé en 1998.
837. Sakic, Nada (épouse de Donko Sakic, responsable de la section fémùinine du camp de Stara Gradiska) : réfugiée en Argentine ; extradée en 1998.
838. Sallet, ? (Milice) : fusillé à Montrouge le 18 juin 1947.
839. Salmuth, Hans von (commandant au 30e corps, 11e armée, et commandant de la 2e armée, Groupe d'armées Centre) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à douze ans par la Commission de clémence. Libéré en 1953.
840. Sammern-Frankenegg, Ferdinand von (chef des SS et de la Police de Varsovie) : tué par des partisans en Yougoslavie en 1944.
841. Sandberger, Martin (SS, SD, Einsatzgruppe A où il commande le Sonderkommando 1a) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée à la prison à perpétuité par la Commission de clémence. Libéré en 1953.
842. Sander, Fritz (ingénieu de la Topf qui fournit les fours crématoires des camps, auteur d'un brevet de four d'incinération en continu) : arrêté en mars 1946 par les Soviétiques, fait une crise cardiaque lors d'un interrogatoire le 25 mars 1946, meurt à l'hôpital peu après.
843. Santoni, Antoine (inspecteur de la police française, Renseignements Généraux, organisateur d'une équipe de voie publique pour traquer les Juifs dans Paris à partir de février 1942) : A la Libération, s'enfuit en Allemagne puis essaye de gagner l'Italie. Arrêté par la police suisse pour entrée clandestine sur le territoire. Le 22 novembre 1944, est livré à la police française à Annemasse. Du 23 novembre 1944 au 15 février 1945, incarcéré à Besançon puis transféré enfin à Paris. Pendant son transfert, s'échappe et se cache en région parisienne puis en Corse. Il échappe, jusqu'en 1951, aux recherches. Il est condamné par contumace le 7 octobre 1948. Le 15 octobre 1951, est arrêté, sur dénonciation, par la DST. Le13 février 1952, remis en liberté provisoire. Jugé le 6 février 1953 et acquitté par le tribunal militaire de Paris. Il retrouve ses droits et réintègre la police comme officier. Le 1er mars 1957, il est mis à la retraite par réforme.
844. Sauberzweig, Karl Gustav (quartier général SS en Croatie) : arrêté par les britanniques ; se suicide en 1946 alors qu’il allait être extradé vers la Yougoslavie.
845. Sauckel , Fritz (plénipotentiaire du Travail, commissaire du Reich pour la main d'oeuvre) : condamné à mort par le Tribunal militaire international de Nuremberg et pendu le 16 octobre 1946.
846. Sauts, ? (Collaborateur du préfet Leguay , délégué de Bousquet en zone occupée) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
847. Savart, ? (premier commandant du camp de Drancy) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
848. Sawatzki, Willi (camp d'Auschwitz) : au cours du procès d'Auschwitz acquitté et relâché.
849. Sawoniuk, Anton (participe aux meurtres des juifs de Domachevo en Bielorussie) : condamné en 1993 par un tribunal anglais à la prison à vie.
850. Schacht, Hialmar (Reichsbank) : acquitté par le Tribunal militaire international en 1946. Intercepté en 1951 à Lod, en Israël, lors d'un vol international, il est reconduit à l'aéroport sans être inquiété. Mort en 1970.
851. Schäfer, Emanuel (BdS de Serbie) : condamné à un an et neuf mois de prison par un tribunal de dénazification. Puis à une peine supplémentaire de six ans et six mois par un tribunal répressif allemand.
852. Scheide, Rudolf (WVHA) : acquitté par un tribunal militaire américain.
853. Schellenberg, Walter (RSHA = services secrets, responsable de l'exécution de prisonniers de guerre russes) : condamné à six ans de prison par un tribunal militaire américain, le 2 avril 1949, mais pas pour actes contre les Juifs. Libéré avant la fin de sa peine, en décembre 1950. Mort en Italie en 1952.
854. Schellong, Conrad (Dachau : 1937-1938 ; Division SS Viking) : réfugié aux Etats-Unis dans l’Illinois ; procès en dénaturalisation en 1982 ; dénaturalisé à la même date ; les procédures d'expulsion ayant échoué, Schellong vivait toujours à Chicago en 1988.
855. Schelp, Fritz (Reichsbahn) : président de la Bundesbahndirektion de Hambourg en 1950. Membre du Vorstand de la Bundesbahn en 1952.
856. Scherpe, Herbert (SS-Oberscharführer, Revier d'Auschwitz, assassine des enfants par des injections de phénol puis refuse de continuer, transféré alors à Golleschau) : réussit à être libéré d'un camp d'internement après la guerre sans avoir été identifié, vit ensuite à Mannheim jusqu'à son arrestation en 1961. A Francfort, condamné à quatre ans et demi de prison et à la perte de ses droits civiques pour quatre ans.
857. Schilling, Klaus (médecin à Dachau ; expérimente un vaccin contre le paludisme) : condamné à mort et pendu à Dachau le 28 mai 1946.
858. Schimana, Walter (SS, Police de Sécurité région de Donau, quartier général à Vienne) : emprisonné par les autorités autrichiennes à Salzburg ; se suicide avant son procès en 1948.
859. Schirach , Baldur von (Reichsstatthalter de Vienne) : condamné à vingt ans de prison par le Tribunal militaire international. Libéré en septembre 1966 après 20 ans. Mort en 1974.
860. Schirmer, Hans (Ministère de la Propagande sous les ordres de Goebbels, chargé de la radio) : retrouvé et dénoncé publiquement en 1975 par Beate Klarsfeld alors qu'il venait d'être nommé haut fonctionnaire au Ministère des Affaires Etrangères. Cette nomination entraîna une protestation du gouvernement israélien.
861. Schlegelberger, Franz (ministère de la Justice) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Mis en liberté surveillée pour raisons médicales sur recommandation de la Commission de clémence en 1951.
862. Schleier, Hans-Martin ("patron des patrons allemands", commissariat aux biens juifs à Prague) : condamné en 1945 ou 46, puis libéré, avant de faire une seconde carrière qui se termina par son assassinat par la RAF (Fraction Armée Rouge, groupe terroriste d'extrême gauche appelé aussi la "Bande à Baader"). Son corps fut retrouvé dans le coffre d'une voiture à Mulhouse le 19 octobre 1977, avec trois balles dans la tête.
863. Schleier, Rudolf (directeur du Landesgruppe France du NSDAP, chargé de la propagande nazie en France, assure l'intérim d'Abetz, puis chargé de la propagande sur la question juive pour les agents de l'AA à l'étranger) : ??? , meurt en 1959.
864. Schluch, Karl Alfred (SS, opération T4 puis seize mois à Belzec) : écrit un rapport à la Libération sur l'extermination à Belzec. Après Belzec, affecté à l'automne 1943 à une unité combattante en Italie. Fait prisonnier par les Américains, puis libéré le 6 juillet 1945. Travaille d'abord comme ouvrier agricole, puis dans le batiment, avant de reprendre un poste d'infirmier (son métier d'origine) à partir de 1952 à l'hopital de Breuning-Hau. Jamais jugé.
865. Schlüter, Friedrich (camp d'Auschwitz) : condamné à 4 ans et 1/2 d'emprisonnement au cours du procès d'Auschwitz par le tribunal de Francfort.
866. Schmald, Walter (allemand par son père, adjoint au chef du SD de Brive. Responsable de nombreuses atrocités, il choisit notamment les 99 hommes qui ont été pendus à Tulles le 9 juin 1944) : Capturé par le maquis, reconnu, il sera exécuté le 22 août 1944 près de Lascaux..
867. Schmaling, Rudolf (Kommandeur de la Sipo-SD de Nancy) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
868. Schmelter, Fritz (ministère de l'Armement) : Deutsche Indust efinanzierungs A.G. Francfort en 1964.
869. Schmid, Theodor (ostbahn) : Bundesbahnoberrat.
870. Schmidt, Henry (SS, chef de la Gestapo de Dresde, organisateur de l'extermination de 985 Juifs de cette ville) : survit sous un faux nom, est arrêté en avril 1986 et condamné à la prison à perpétuité le 28 septembre 1987 par le tribunal de Dresde. Libéré après 1989 pour raisons de santé, mort en 1992.
871. Schmidt, Max Hans Peter (Hauptscharführer, sévit à Fürstengrube, y exécute lui-même des Juifs ou ordonne leur exécution, y compris durant la marche de la mort vers Dora) : le 19 avril 1979, le tribunal de Kiel abandonne les poursuites faute de témoins. Trois survivants non présents au procès ont témoigné depuis des exécutions ordonnées par le Kommandant Schmidt. Le consulat allemand de Boston a été sollicité par des Américains pour la réouverture d'un procès, sans réponse.
872. Schmitt, Philip-Johann-Adolf (SS, premier commandant du camp du fort de Breendonk en Belgique) : reconnu par un ancien déporté à la prison de Noorsingel à Rotterdam le 20 novembre 1945, jugé au procès d'Anvers en 1950, condamné à mort, fusillé à Anvers.
873. Schmidt, Paul Karl (chef de la presse au ministère des Affaires étrangères) : sous le nom de Paul Carell, auteur de best-sellers sur la Seconde Guerre mondiale.
874. Schmidt, Paul O. (interprète de Hitler) : témoin au procès de Nuremberg et alors emprisonné. Libéré ensuite. On ignore la date de sa mort.
875. Schmidt, W. (adjoint de Jöckel à la direction du camp de Térézin) : condamné à mort par le tribunal exceptionnel de Litomerice.
876. Schmitz, Heinrich (captaine SS, adjoint au chef de la Gestapo en Lituanie, responsable des affaires juives au quartier général SS et à la police lituanienne) : arrêté à la fin de la guerre et jugé à Wiesbaden en 1962, se suicide avant le prononcé du jugement.
877. Schmitz, Hermann (membre du Conseil d'administration d'IG-Farben de 1935 à 1945, directeur des finances du groupe) : condamné à quatre ans de prison par un tribunal militaire allemand en 1948, mais pas pour actes contre les Juifs. Libéré en 1950. Président honoraire des aciéries Rheini à partir de 1956. Meurt en 1960.
878. Schneider, Hans Ernst (Hauptstrumfuhrer SS ; en 1945, son nom apparaît dans un document pour de l’envoi de matériels pharmaceutiques à côté des signatures de Wolfram Sievers et de Hans Rauter) : échappe à la justice en 1945 ; se remarie avec sa femme en 1947 sous le nom de Hans Schwerte ; occupe une chaire de littérature moderne à l’Université d’Aachen en 1965 ; devient le doyen de la même université en 1970 ; sa véritable identité est révélée en 1995.
879. Schnitzler, Georg von (IG-Farben) : condamné à cinq ans de prison par un tribunal militaire américain.
880. Schobert, Ritter von (commandant de la 11e armée) : mort au combat en 1941.
881. Schoellen, Théodor (gardien au camp de Majdanek) : exécuté le 3 décembre 1944 à Majdanek.
882. Scholtz-Klink, Gerda (responsable des organisations des femmes nazies : Frauenwerk, Ligue de la Croix-Rouge féminine, Front du travail des Femmes) : arrêtée en 1948 et condamnée à dix-huit mois de prison par une cour française ; interdite d’occuper un poste publique en Allemagne en 1950 ; publie « Les femmes dans le Troisième Reich » en 1978.
883. Schöngarth, Karl (SS-Oberführer, BdS du Gouvernement général et BdS de Hollande, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : condamné à mort par un tribunal britannique en 1946.
884. Schörner, Ferdinand (maréchal ; commandant groupes d’armées en Ukraine puis sur le front de l’est) : interné de 1945 à 1955 en URSS, puis condamné par un tribunal allemand en 1957 ; mort en 1973.
885. Schreiber, Walter (major-général, service médical de l'armée, participe aux "expérimentations humaines") : aux mains des soviétiques de 1945 à 1948 ; échappe au tribunal de Nuremberg, récupéré dans le cadre de l’opération Paperclip, contrat de 180 jours avec l'Air Force School of Aviation Medicine à Randolph Field, San Antonio, Texas. A l'expiration du contrat, lâché par le secrétaire d'État Thomas K. Finletter en raison des accusations relatives aux expériences médicales portées contre lui par un groupe de médecins de Boston en 1952. Part pour l'Argentine où il résiderait toujours.
886. Schreinko, Willy (SS, adjoint de Vorlander dans les massacres de résistants de La-Roche-De-Bran et d'otages à Chauvigny) : condamné à 5 ans de prison par contumace par le Tribunal militaire de Paris.
887. Schrijnen, Remy ( SS belge, Langemarck) : emprisonné par les autorités belges de 1945 à 1950 ; de nouveau condamné en 1953 ; libéré en janvier 1955 ; vit en Belgique.
888. Schröder, Kurt Freiherr von (banquier allemand, finance l'arrivée au pouvoir de Hitler, organise l'entrevue secrète entre Hitler et Von Papen du 4 janvier 1933) : trouvé déguisé en SS dans un camp de prisonniers en France, interné par les Britanniques, jugé en novembre 1947 pour crimes contre l'humanité, condamné à trois mois de prison et à une amende dérisoire. Après un appel du procureur, il est condamné en 1948 à une amende plus conséquente de 500.000 marks, mais après un nouvel appel, il parvient à réduire le paiement à une somme insignifiante en juin 1950. Mort en 1965.
889. Schröder, Oskar (service médical de l'armée de l'air) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à quinze ans par la Commission de clémence.
890. Schubert, Heinz Hermann (SS, SD, officier de l'Einsatzgruppe C) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée en dix ans de prison par là Commission de clémence.
891. Schueller, Eugène (industriel, membre de la Cagoule, financier de l'extrême-droite, participe à la direction des mouvements pro-nazis MSR et RNP, collabore à la presse collabo) : à la Libération, le dossier pour collaboration économique est classé le 6 décembre 1948. Reprend ses activités industrielles et commerciale et fonde le magazine "Votre Beauté".
892. Schultze, Karl (ingénieur de la Topf qui fournit les aérations des crématoires d'Auschwitz, se rend plusieurs fois sur place en 1943 et 1944) : arrêté par les Soviétiques début mars 1946, interrogé à Moscou en février-mars 1948, condamné le 3 avril 1948 à 25 ans de travaux forcés, libéré en octobre 1955.
893. Schultze, Walter ( SS, région Sud ; Quartier Général SD ; Président de l’Association des Professeurs d’Université) : condamné par le tribunal de dénazification de Munich à 4 ans de prison pour son rôle dans le meurtre de 380 handicapés. Lors de son procès , déclare n’avoir à aucun moment senti qu’il commettait une injustice ou un crime. Mort en 1979.
894. Schulz, Erwin (général SS, Gestapo, Einsatzgruppe C où il commande l'Einsatzkommando 5) : à Nuremberg, condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à 15 ans par la Commission de clémence. Libéré en 1954.
895. Schumann, Horst (médecin du programme T4 d'euthanasie, médecin des camps à Auschwitz et Ravensbrück, chargé des stérilisations) : activités médicales à Khartoum, au Soudan, et au Ghana. Extradé du Ghana et remis à l'Allemagne de l'Ouest en 1966. Procès ajourné pour raisons de santé. Mort en 1983.
896. Schütt, Heinz-Hans (SS-Scharführer, participe au programme d'euthanasie à Grafeneck et Hadamar, puis au camp de Sobibor jusqu'en août 1942 où il est chargé de l'intendance) : pour des raisons obscures, il est arrêté et condamné par un tribunal SS à six ans de prison, puis envoyé sur le front de l'Est vers la fin de la guerre.
897. Schwammberger, Joseph (officier SS) : fut le premier ancien criminel de guerre extradé d'Argentine en 1990 après dix-sept ans de négociations. Jugé par le tribunal de Stuttgart en 1990, accusé de meurtre de 45 Juifs et de complicité d'assassinat pour 3000 autres dans trois camps de concentration en Pologne, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Agé de 83 ans, était encore détenu en Allemagne en 1996.
898. Schwarz, Franz Xaver (Trésorier du NSDAP) : mort en 1945.
899. Schwarz, Gottfried (SS Hauptscharführer au crématoire de Grafeneck et de Bernburg, puis suppléant du commandant de Belzec) : tué en Istrie en 1944.
900. Schwarz, Heinrich (commandant d'Auschwitz III, puis nommé au Struthof) : jugé au procès de Natzweiler-Struthof de décembre 1946 à février 1947, condamné à mort, exécuté le 20 mars 1947.
901. Schwarze, ? (Untersharführer au camp de Klooga) : ???.
902. Schwarzhuber,Johann (SS obersturmführer, camp de Sachsenhausen de 1938 à 1942, puis Dachau en 1944, puis Auschwitz en 1944-1945, puis à nouveau Dachau, commandant adjoint de Ravensbrück le 12 janvier 1945) : arrêté le 3 mai 1945 par les Alliés, jugé par les Britanniques au procès de Ravensbruck, condamné à mort et exécuté le 3 mai 1947 .
903. Schweblin, ? (commissaire, directeur de la police française des Questions Juives) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
904. Schweinoch, Werner (Ostbahn) : Bundesbahnoberinspektor en 1964.
905. Schwier, Werner (commandant du KL d’Ommen aux Pays-Bas) : arrêté après la guerre ; interné dans un camp de prisonnier à Bruxelles ; s’échappe et fuit en Allemagne où il termine ses jours ; jamais inquiété.
906. Seibert, Willi (SS, SD, adjoint d' Olhendorf à la tête de l'Einsatzgruppe D) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée en quinze ans de prison par la Commission de clémence.
907. Seidl, Siegfried (commandant de Theresienstadt) : condamné à mort par un tribunal autrichien en 1946.
908. Seifert, Michael (officier SS ; camp de Bolzano en Italie) : condamné in absentia à la prison à vie.
909. Seldte, Franz (ministre du travail) : mort le 1 avril 1947 à l’hôpital américain de Nuremberg.
910. Sell, Max (entré dans la SS au début de la guerre, chef du service central des bâtiments de la Waffen-SS, administration d'Auschwitz) : mort peu après sa capture par les Américains, dans des circonstances imprécises.
911. Seyffarth, Arnold (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires d'Auschwitz-Birkenau où il séjourne trois mois en 1943) : aurait regagné Erfurt après son séjour à Auschwitz, puis ???
912. Sézille, Paul (agitateur antisémite alcoolique et violent, organisateur du Rassemblement antijuif de juillet 1940, secrétaire général de l'Institut d'étude des questions juives, organisateur de l'exposition "Le Juif et la France") : mort le 20 avril 1944 à l'âge de 65 ans.
913. Seyss-Inquart , Artur (Reichskommissar en Hollande) : condamné à mort par le Tribunal militaire international et pendu en 1946.
914. Shimkus, Kazys (Lituanien, major de l'armée de l'air et commandant du Premier bataillon d'Einsatzgruppen) : s'enfuit en Allemagne, vit en Australie.
915. Sievers, Wolfram (Ahnenerbe) : condamné à mort par un tribunal militaire américain et exécuté en 1948.
916. Silberbauer, Karl (Gestapo, Amsterdam, participe à l'arrestation d'Anne Frank et de sa famille) : suspendu un an de la police, à son retour à Vienne, pui réintégré dans la police. .
917. Sima, Horia (chef de la Garde de fer) : préside un gouvernement fasciste roumain en exil (Vienne, Autriche, 1944-1945), puis s'enfuit en Espagne, oú il est protégé Franco. Influence fortement le (néo)fascisme espagnol du type Blas Piñar, au moyen de publications et relations personnelles. Mort en 1993, à Madrid.
918. Simon, Gustav (chef de l'administration civile au Luxembourg) : arrêté en 1945. Se suicide.
919. Simon, Max (commandant en second de la division "Totenkopf", puis chef de la division "Reichsführer SS" d'octobre 1943 à octobre 1944. nommé SS Gruppenführer le 20 avril 1944 avant de prendre le commandement du XIII.SS-Korps) : prisonnier des anglais, condamné notamment pour avoir ordonné les exécutions de civils et soldats allemands pour défaitisme ou lâcheté dans les derniers mois de la guerre, il est libéré en 1955. A nouveau arrêté, il est jugé et acquitté en 1956 par un tribunal allemand. Mort en 1961.
920. Six, Franz (Général SS, SD, Einsatzgruppe B où il commande le Vorkommando Moscou) : à Nuremberg, condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à 10 ans par la Commission de clémence. Libéré en 1952. Puis conseiller en publicité.
921. Skorzeny, Otto : né en 1908, officier de la Waffen SS de 1940 -1943 (Standartenführer). A partir d'avril 1943, chef du groupe VI S du RSHA (préparation et exécution de sabotage derrière les lignes ennemies). Il expérimente l'armement de ses commandos sur les détenus du camp de Sachsenhausen où il s'installe en août 1943. Le 12 septembre 1943, il fait évader avec son "unité spéciale" Mussolini, prisonnier du gouvernement Badoglio. Chef des SS jagdverbände (janvier 1944). Commandant de la division spéciale Schwedt. Arrêté et évadé (sans difficultés), dirigeait encore une affaire immobilière à Madrid dans les années 1970. Mort en 1975.
922. Sollmann, Max (Lebensborn) : condamné par un tribunal militaire américain au temps accompli pour son affiliation à une organisation criminelle.
923. Sommer, Karl (WVHA) : condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée à la prison à perpétuité par le gouverneur militaire, puis réduite à vingt ans par la Commission de clémence.
924. Spanner, Rudolph ("médecin" SS, fit des expériences pour tenter de fabriquer du savon à partir de graisse humaine, à l'Institut anatomique de Dantzig, à partir de déportés du camp du Stutthof) : sa "formule" fut évoquée à l'audience du 14 février 1946 du procès de Nuremberg. Après la guerre, Spanner a été directeur de la chaire d'anatomie à l'université de Cologne.
925. Speer , Albert (ministre de l'Armement) : condamné à vingt ans de prison par le Tribunal militaire international en 1946. Libéré le 1er octobre 1966 après 20 ans, mort le 1er septembre 1981.
926. Speidel, Hans (chef d'état-major, commandant militaire en France de 1940 à 1942) : commandant des forces terrestres de l'OTAN en Europe centrale au milieu des années 1950.
927. Speidel, Wilhelm (commandant militaire en Grèce) : condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les Juifs. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
928. Spirito, François (gangster marseillais, indicateur du SD de Marseille, fait des coups à Paris avec ceux de la rue Lauriston.): disparaît en 1944 grâce à ses relations avec la mafia. Réapparaît aux Etats-Unis en 1948. Extradé en 1954, acquitté faute de preuves. Mort à Marseille en 1967.
929. Sporrenberg, Jakob (général SS, chef des SS et de la Police de Lublin, chargé d'écraser la révolte de Sobibor) : condamné à mort en Pologne en 1950. Exécuté.
930. Stadie, Otto (participe au programme T4 d'euthanasie à partir de 1940 à Brandenburg ; à Treblinka de juillet 1942 à juillet 1943 ; à Trieste en 1944) : condamné à sept ans d'emprisonneemnt en 1965.
931. Stahlecker, Franz Walter (commandant de l'Einsatzgruppe A) : tué le 23 mars 1942, dans un combat avec les partisans soviétiques.
932. Stahler, Sylvester (officier SS, impliqué dans le massacre d'Oradour-sur-Glane) : électricien en Autriche, pas entendu lors du procès du massacre en 1953.
933. Stalp, Heinz (kapo à Majdanek) : exécuté le 3 décembre 1944 à Majdanek.
934. Stangl, Franz (ancien officier de police, SS-Hauptsturmführer, participe au programme d'euthanasie à Hartheim et Berneburg, commandant de Sobibor, puis de Treblinka) : passe en Italie avec des papiers de la Croix-Rouge et, avec l'aide de l'évêque Hudal du Vatican, s'enfuit à Damas en 1948, Au Brésil de 1951 à 1967. Découvert en 1967 dans une usine Volkswagen, à Sao Paulo. Extradé et condamné à la prison à perpétuité à Düsseldorf en 1970. Mort d'une crise cardiaque, en détention, le 28 juin 1971.
935. Starck, Wilhelm (RSHA ; Gestapo et chef de la police d’Augsbourg) : condamné en 1948 à 4 ans de prison ; mort en 1968.
936. Stark, Hans (SS Untersturmführer, dans les KZ de Sachsenhausen, Buchenwald et Dachau, blockführer à Auschwitz en 1940, abattait des femmes par plaisir à l'entrée de la chambre à gaz en 1942, puis détaché pour faire des études de droit) : continue ses études après la guerre et devient professeur d'agronomie, puis chargé de mission dans les syndicats agricoles. Arrêté en avril 1959, condamné par le Cour d'Assises de Francfort en 1965 à 10 ans de réclusion juvénile car il n'avait pas 21 ans à l'époque des faits.
937. Steckenbach, Bruno (chef du personnel du RSHA) : arrêté par les Soviétiques ; en captivité soviétique de 1945 à 1955 ; libéré ; nouveau procès ajourné en 1973 pour raisons de santé ; mort en 1977.
938. Steengracht van Moyland, Adolf (ministère des Affaires étrangères): condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à cinq ans par le tribunal en retirant la condamnation pour agression. Libéré en 1950.
939. Steimle, Eugen (SS, SD, Einsatzgruppe B où il commande le Sonderkommando 7, puis Einsatzgruppe C où il commande le Sonderkommando 4a) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Peine commuée en vingt ans de prison par la Commission de clémence. Libéré en 1954.
940. Steinbrinck, Otto (Mitteldeutsche Stahlwerke) : condamné à cinq ans de prison par le tribunal militaire américain, mais pas pour actes contre les Juifs.
941. Steiner, Félix (entre dans la SS en 1933 dont il devient un des principaux organisateurs. Commande la division Wiking. SS-Obergruppenführer en 1943, est mis au courant d'un complot contre Hitler et laisse entendre qu'il n'est pas opposé totalement à leur plan. Pourtant, dans les derniers jours de la guerre, commande encore "le groupe d'armée Steiner" que Hitler attendra vainement dans Berlin encerclé) : disgracié par Himmler en mars 1945, il sera arrêté par les anglais. Libéré au bénéfice du doute en 1948, il va par la suite rédiger des essais et des souvenirs. Meurt en 1966 à Munich sans jamais avoir été condamné.
942. Stepinac, Alojzijc (cardinal croate oustachi, archevêque de Zagreb ; « Hitler est un envoyé de Dieu » déclare t-il en 1942) : condamné aux travaux forcés ; peine commuée en assignation à résidence ; béatifié le 3 octobre 1998 par l'Eglise catholique, malgré les protestations du Centre Simon Wiesenthal.
943. Stier, Walther (Ostbahn) : Amtsrat. Administration centrale de la Bundesbahn de Francfort en 1963. Puis Bundesbahndirektor.
944. Stinnes, Hugo (industriel allemand, une des grands bénéficiaires de l'"aryanisation", utilisateur de main d'oeuvre concentrationnaire juive) : mis en état d'arrestation dans l'été 1945, ses liens avec le parti nazi ne peuvent être alors établis et il est relâché en juin 1948.
945. Stock, Walter (Chef de la Gestapo de Berlin en 1942, organise la déportation des Juifs de Berlin) : jugé par le Landesgericht Berlin en 1951, mais verdict = ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
946. Strauch, Eduard (SS, SD, Einsatzgruppe A où il commande l'Einsatzkommando 2) : à Nuremberg, condamné à mort par un tribunal militaire américain. Extradé et remis à la Belgique; de nouveau condamné à mort. Exécution ajournée en raison de l'état mental de l'accusé. Mort en 1955.
947. Strauss, Adolf (commandant de la 9e armée, Groupe d'armées Centre) : détenu en zone britannique en 1948 en attendant d'être jugé. Déclaré trop malade en 1949 pour supporter un procès.
948. Streicher , Julius (directeur de Der Stürmer) : condamné à mort par le tribunal militaire international et pendu en 1946.
949. Stroop, Jürgen (chef des SS et de la Police de Varsovie) : condamné à mort en Pologne et exécuté en 1951.
950. Stübbs, Gerhard (Gestapo de Berlin, affaires juives, organise la déportation des Juifs de Berlin) : accusé de malversation en octobre 1942, il se suicida avant d'être arrêté.
951. Stuckart, Wilhelm (ministère de l'intérieur, participant à la Conférence de Wannsee du 20 janvier 1942) : condamné par un tribunal militaire américain, pour raisons de santé, au temps déjà accompli. Condamné à une amende de 500 marks par un tribunal de dénazification. Trésorier payeur général d'Helmstedt, puis directeur de l'Office pour la promotion économique de la Basse -Saxe. Mort dans un accident de voiture en 1953.
952. Stülpnagel, Karl-Heinrich von (commandant de la 7e armée et commandant militaire en France) : membre du complot contre Hitler au moment de l'attentat du 20 juillet 1944, est arrêté, tente de se suicider. Condamné à mort lors du procès de Berlin-Plötzensee le 30 août 1944 et exécuté par pendaison.
953. Stülpnagel, Otto von (commandant militaire en France) : se suicide dans une prison française en février 1948.
954. Stumpfl, Friedrich (directeur de génétique et de biologie raciale à l’Université d’Innsbruck ; « expertise » des vagabonds et des juifs dans le cadre de la politique d’eugénisme) : continue sa carrière après guerre en Autriche.
955. Stütz, Josef (SS Hauptsharführer, Kaunas) : tué par un Juif de Vilnius en 1943 (?).
956. Suarez, Georges (journaliste collaborateur, pro-nazi et antisémite, directeur d' "Aujourd'hui", juge Vichy "trop mou" avec les Juifs et les résistants) : arrêté, traduit devant la Cour d'Assises de la Seine, condamné à mort le 23 octobre 1944 et exécuté au fort de Montrouge le 5 novembre 1944.
957. Suchomel, Franz (SS Unterscharfuehrer, participe au programme T4 d'euthanasie à Berlin et Hadamar ; à Treblinka d'août 1942 à octobre 1943, puis à Sobibor ; à Trieste en 1944) : condamné à 6 ans de prison en 1965, libéré en 1969. Interviewé par Claude Lanzmann dans "Shoah".
958. Suhren, Fritz (commandant de Ravensbrück) : jugé en 1949 à Rastatt, condamné à mort et exécuté le 12 juin 1950 .
959. Szálasi, Ferenc (chef d'État hongrois, créateur des "Croix Fléchées", premier ministre en 1944 au moment de la déportation des Juifs de Hongrie) : exécuté en Hongrie en 1946.
960. Sztójay, Döme (Premier ministre hongrois) : exécuté en Hongrie en 1946.
TRetour en haut de la page
961. Tanguy, G. (commissaire de la police française, directeur de la police judiciaire, organisateur de la mise en application de l'étoile jaune à Paris) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
962. Taubert, Eberhard (ministère de la Propagande) : Volksbund für Frieden und Freiheit, 1955
963. Taunis, Ignas (Lituanien, membre du loup de Fer, du Parti Nationaliste collaborationniste, en 1944 directeur des services de police puis gardien-chef adjoint de la prison de Kaunas, directeur de la main d'oeuvre) : s'est réfugié en Australie où il vivrait encore.
964. Teichmann, Heinrich (employé civil d'Auschwitz-Birkenau, chargé des "actions spécisles" et de l'aménagement des chambres à gaz) : ???
965. Terboven, Josef (Commissaire du Reich pour la Norvège) : se suicide le 8 mai 1945.
966. Ter Meer, Fritz (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1934 à 1945) : condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain en 1948. Libéré en 1950. Président adjoint de T.G. Goldschmidt A.G. d'Essen ; Aufsichtsrat de Bankverein Westdeutschland A.G. de Düsseldorf ; Aufsichtsrat de Düsseldorfer Waggonfabrik, en 1955. Président du Conseil d'administration de Bayer de 1956 à 1964. Meurt en 1967.
967. Thadden, Eberhard von (ministère des Affaires étrangères) : mis en accusation devant un tribunal allemand de Nuremberg en 1948. S'enfuit à Cologne, où le procureur refuse son extradition en 1949 et en 1950. Toujours à Cologne en 1953. Meurt en 1964, pendant l'instruction de son dossier, dans un accident de voiture.
968. Thernes, Anton (SS - Obersturmbannfueher ; Majdanek) : condamné à mort par un tribunal polonais ; exécuté à côté du crématoire de Majdanek le 3 décembre 1944.
969. Thierack, Otto Georg (ministre de la Justice en 1933, vice-président du Tribunal du Reich en 1935, président de la "Haute Cour du Peuple" de 1936 à 1942) : se suicide, dans le cap d'internement d'Eselheide près de Paderhorn, en 1946.
970. Thomalla, Richard (SS, constructeur du camp de Sobibor, protégé de Globocnik ) : exécuté le 12 mai 1945 par le NKVD, en, URSS.
971. Thomas,Georg (OKW/Wi Rü) : incarcéré à Buchenwald après une purge. « Libéré » là par les Alliés en 1945.
972. Thomas, Max (Bds Belgique et France du Nord de 1940 à 1941, BdS d'Ukraine) : serait mort au combat en 1944 ou se serait suicidé en novembre 1945. [Problème : est-ce le même homme ?]
973. Thyssen, Fritz (important industriel allemand, soutien du parti nazi dès 1923, finance toutes ses campagnes électorales, membre du Reichstag en novembre 1933) : catholique pratiquant, il entre en désaccord avec la politique de réarmement de Hitler, les tracasseries contre les catholiques et la persécution des Juifs, ce qu'il écrit dans une lettre à Hitler du 28 décembre 1939, avant de quitter l'Allemagne pour la Suisse. Ses propriétés sont confisquées par les nazis. Il rédige ses mémoires : J'ai payé Hitler ! Arrêté par la police de Vichy, il est livré aux Allemands et passe la fin de la guerre en prison. Mort en 1951 à Buenos-Aires.
974. Tiso, Jozef (président de la Slovaquie) : mis à l'abri par le cardinal Faulhaber dans un monastère bavarois en mai 1945. Pris par les Américains, extradé et remis à la Tchécoslovaquie en novembre 1945. Exécuté dans ce pays en 1947.
975. Tissot, ? (Commissaire de police, dirige la 3ème section des Renseignements Généraux responsable de rafles durant l'occupation à Paris) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
976. Todt, Fritz (Ministre de l'armement, organisateur du travail forcé) : Trouve la mort en février 1942 dans un accident d'avion.
977. Topf, Ernst-Wolfgang (codirecteur de la Topf qui fournit les fours crématoires des camps) : passe à l'Ouest en juin 1945, dirige à partir de 1951 la Topf & Söhne à Wiesbaden, dissoute en 1963.
978. Topf, Ludwig junior (codirecteur de la Topf qui fournit les fours crématoires des camps) : se suicide le 30 mai 1945 dans sa maison d'Erfurt.
979. Tornbaum, Alfred (SS, commandant de la 3ème compagnie de police allemande à Kaunas) : jugé à Wiesbaden, en Allemagne, en 1962. La Cour estima qu'elle n'avait pas assez de preuves pour prononcer un jugement.
980. Tournay, Raymond (médecin français, secrétaire général de la Fédération des Associations amicales de médecins du front qui a établi, le 6 janvier 1941, la demande de mise en place d'un numerus clausus des médecins juifs) : intedit d'exercice à la Libération, mais néanmoins éluau Conseil de l'Ordre de la Seine, puis président d'honneur de la Société française de Phlébologie, mort en 1984.
981. Touvier, Paul (chef de la milice de Lyon) : Longtemps caché par des religieux, il avait été gracié par Georges Pompidou en 1970. Recherché à nouveau, il a été arrêté à Nice, dans un couvent, en 1989. Pour s’être rendu « sciemment complice de crimes contre l’humanité », il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1994. Il est mort en 1996 à Fresnes.
982. Trabandt, August-Wilhelm (General der Waffen-SS ; Kdr Horst Wessel) : en captivité soviétique de 1945 à 1954 ; meurt en 1968.
983. Trenker, Othmar (SS, Haupsturmfuhrer ; commandant adjoint de la Gestapo de Munich ; en Pologne en 1940 ; organise en 1944 les déportations de Hongrie ; participe sur ordre de Kaltenbrunner l’enquête sur les conjurés du 20 juillet 1944) : jamais inquiété ; vit en Allemagne.
984. Tschentscher, Ervin (WVHA) : condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite en 1951 par la Commission de clémence au temps déjà accompli.
985. Tuka, Vojtech (Premier ministre slovaque) : condamné à mort en Tchécoslovaquie en 1946.
986. Tulard, André (Service des Affaires Juives, directeur du fichier juif de la Préfecture de police, prépare la rafle du Vél' d'hiv') : jamais inquiété, meurt dans son lit, le 3 février 1967, ayant conservé son titre de "chevalier de la Légion d'honneur".
987. Tumann, Anton (capitaine SS, gardien du camp de Maïdanek, puis commandant du camp de Neuengamme) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, condamné à mort et exécuté le 8 octobre 1946.
988. Turner, Harald (bureau du gouverneur militaire de Serbie) : condamné à mort en Yougoslavie en 1947.
URetour en haut de la page
989. Ulmer, ? (SS Unterscharführer, architecte, dessine les plans de crématoire pour Birkenau) : en désaccord avec l'utilisation de son travail, est versé dans une unité combattante à la fin de 1942.
990. Ulrich, Aquilin , alias Dr Schmidt (pseudonyme) (médecin ayant participé aux action d'euthanasie du programme T4) : jugé par la Cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en mai 1967, en même temps que les Dr Bunke et Endruweit, acquitté après avoir affirmé que la mort des malades mentaux n'avait pas été cruelle et s'être référé aux ouvrages scientifiques de l'époque qui préconisaient l'euthanasie. le verdict d'acquittement fut accueilli par des applaudissements de la salle. Le parquet fit appel, mais les trois médecins produisirent des certificats médicaux selon lesquels leur état de santé était incompatible avec le stress d'un nouveau procès. Cela n'empêcha pas le Dr Ulrich de continuer à exercer la médecine jusqu'en 1984. Un nouveau procès des trois médecins eut lieu en 1987 et il fut condamné à 4 ans de privation de liberté. Il fit appel et la peine fut réduite à 3 ans.
991. Unger, Fritz (chef de groupe au KDS de Toulouse, adjoint du Sturmbahnführer Suhr, s'était "spécialisé" dans la torture jusqu'à ce que mort s'en suive) : ??? Tout renseignement m'intéresse.
992. Unverhau, Heinrich (SS-Oberscharführer, participe au programme d'euthanasie, membre de la direction SS de Belzec, puis transféré en mai 1943 à Sobibor) : après la guerre, il gagne sa vie comme musicien. Acquitté à l'issue du procès de l'euthanasie à Grafeneck en 1948 ; acquitté au procès de Belzec à Munich en 1963-64.
993. Urbanczyk, Walter (SS Obersturmführer, supervise la construction de fours crématoirdes à Auschwitz) : ???
994. Urvoy, Yves (directeur à Vichy de l'Institut national légionnaire, fondateur du groupe "Renaître" basé sur les principes de la révolution nationale, intervenant à l'école de la Milice d'Uriage) : enlevé dans sa propriété le 19 août 1944 et retrouvé mort le lendemain.


VRetour en haut de la page
995. Vaernet , Karl (d’origine danoise ; expérimentation et castration d’homosexuels à Buchenwald et Neuengamme) : s’échappe en 1947 en Amérique du Sud ; travaille au Ministère de la Santé en Argentine en tant qu’endocrinologue ; mort le 25 novembre 1965.
996. Vallat, Xavier (commissaire français aux questions juives) : condamné en France à dix ans. Libéré par le ministre de la Justice, René Mayer, en 1950 ; bénéficie de la loi d'amnistie en 1953. Mort en janvier 1972.
997. Van Der Brouck, Abdon (ancien sous-officier français, KDS de Lille, chef de la "brigade des anges" (espionnage et infiltration) pour la Gestapo de Lille-Bruxelles ; organise en juin 1944 "le train de LOOS" où 1250 détenus de la prison centrale de LOOS seront déportés sur Sachsenhausen et Dachau) : arrêté en Hollande, il est jugé et condamné à mort. Sera exécuté à Lille le 19 juin 1947 en compagnie de cinq complices dont Léoncy Grevet, chef de la section anti-juive de Lille.
998. Van de Voorde, Gaston (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
999. Van Neck, Frans (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
1000. Van Praet, Petrus (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
1001. Vasseur, Jacques (agent du SD d' Angers) : disparaît en août 1944, condamné à mort par contumace le 11 septembre 1945. Retrouvé et arrêté à Lille en 1962. Jugé par la Cour de sûreté de l' Etat, il est condamné à mort le 18 octobre 1965. Gracié par De Gaulle, sa peine est commuée en détention à perpétuité.
1002. Vayssettes, Pierre (sous-chef de bureau aux Affaires Juives, adjoint de Tulard, qualifié de "brutal" par un témoin, employé au Service des Affaires juives) : révoqué sans pension par la Commission d'Epuration de la Police (séance du 20 avril 1945) ; son dossier personnel disparaît ensuite des Archives. Aurait cependant touché sa retraite par la suite. Mort en 2002.
1003. Veesenmayer, Edmund (ministre en Hongrie): condamné à vingt ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à dix ans par la Commission de clémence. S'occupe d'affaires commerciales à Darmstadt en 1961.
1004. Veliavicius-Vylius, Ignas (Lituanien, capitaine de l'armée de l'air, commandant de la prison de Kaunas et du "Neuvième Fort" de juin 1941 à janvier 1943) : s'enfuit avec les Allemand, arrêté par les douaniers soviétiques en essayant de retourner en Lituanie, jugé en mai 1945.
1005. Verbeeck, Franz Heinrich (Ostbahn) : Bundesbahndirektor.
1006. Vermeulen, Georges (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
1007. Vialon, Friedrich (Ostland) : ministère d'Allemagne fédérale des Finances de 1950 à 1958 ; bureau du Chancelier fédéral de 1958 à 1962 ; Staatssekretär au ministère d'Allemagne fédérale pour la Coopération économique (Wirtschaftliche Zusammenarbeit) de 1962 à 1966.
1008. Viel, Julius (sous-lieutenant SS accusé d'avoir tué sept travailleurs forcés juifs venant de la prison de la Gestapo à Theresienstadt en mars 1945, à Leitmeritz [aujourd'hui Litomerice, en République Tchèque]) : âgé de 83 ans, a été condamné à 12 ans de prison par le tribunal de Ravensburg, en Allemagne, le 3 avril 2001.
1009. Vieux, Marcellin (capitaine de gendarmerie, second commandant de la gendarmerie du camp de Drancy, juillet 1942-septembre 1942, au moment de l'arrivée des raflés du Vél'd'hiv et des déportations massives vers Auschwitz) : pas arrêté mais inculpé, jugé devant la Cour de Justice de la Seine pour atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat en 1947, mais en fuite .
1010. Viffert, Ernst ( SS danois, Ligue des Volontaires danois) : condamné pour crimes de guerre par le tribunal militaire de Kiev à 25 ans de travaux forcé ; mort en 1950.
1011. Villaplane, Alexandre (ancien footballeur de l'équipe de France, capitaine durant la coupe du monde 1930, Gestapo française, chef de la Brigade Nord-Africaine, composée de maghrébins faisant de la lutte anti-maquisards) : condamné à la peine capitale le 1er décembre 1944, exécuté à Montrouge le 27 décembre 1944.
1012. Villinger, W. (spécialiste de la « crimino-biologie » ; expert en stérilisation et euthanasie) : retrouve une chaire en 1945 ; directeur de la clinique neuro-psychiatrique de Marburg.
1013. Voegler, Albert (industriel allemand, un des principaux soutiens financiers de Hitler de 1930 à 1933) : mis en cause par Kaltenbrunner pour propos défaitistes après l'attentat contre Hitler de juillet 1944, il est protégé par Albert Speer. Se suicide à Dortmund, le 13 avril 1945, après son arrestation par les troupes américaines.
1014. Vogel, Hermann (gardien au camp de Majdanek) : exécuté le 3 décembre 1944 à Majdanek.
1015. Volk, Leo (WVHA) : condamné à dix ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à huit ans par la Commission de clémence.
1016. Vorlander, Karl (officier SS, responsable des massacres de résistants de La-Roche-De-Bran et d'otages à Chauvigny) : condamné à mort par le Tribunal militaire de Paris, je ne sais pas s'il a été exécuté ???
1017. Voss, Bernhard (quartier général SS) : pendu à Prague le 4 février 1947.
WRetour en haut de la page
1018. Wächter, Otto von ( SS-Gruppenführer et Generalleutnant de la Police, gouverneur de Galicie) : mort à l'hôpital Santo Spirito de Rome le 10 septembre 1949, sous la protection de l'évêque Alois Hudal.
1019. Wagner, Adolf (Gauleiter de Bavière) : mort de maladie le 12 avril 1944.
1020. Wagner, Eduard (Generalquartiermeister de l'armée) : exécuté après une purge en 1945.
1021. Wagner, Gustav (SS-Oberscharführer, surnommé "Gustl", Sobibor, particulièrement sadique) : après la guerre, s'échappe avec Stangl et est découvert au Brésil. Le gouvernement brésilien refuse de l'extrader vers l'Allemagne. Selon les sources gouvernementales brésiliennes, se serait suicidé en octobre 1980.
1022. Wagner, Heinrich (participe aux massacres d’Izraylouka en Ukraine en 1943 ( 100 juifs assassinés) ; accusés du meurtre de 19 enfants) : procès suspendu en 1993 pour raisons de santé ; naturalisé australien ; vit à Adelaïde.
1023. Wagner, Horst (ministère des Affaires étrangères) : arrêté sur ordre des autorités allemandes en 1949. S'enfuit en Espagne, puis en Italie. Echec de la procédure d'extradition entamée en 1953 en Italie. Rentre par la suite en Allemagne. Arrêté après avoir fait une demande de versement de retraite et relâché moyennant une caution de 80 000 marks en avril 1960. Non jugé. Mort en 1977.
1024. Wagner, Robert (Reichsstatthalter de Bade et chef de l'administration civile en Alsace) : condamné à mort le 4 mai 1946 et exécuté en France le 14 août 1946.
1025. Wahlmann, Adolf ("médecin" du centre de mise à mort d'Hadamar : programme T4 d'euthanasie) : jugé par la cour d'Assises de Francfort-sur-le-Main en mars 1947, condamné à mort pour le meurtre d'au moins 900 personnes. Se pourvoit en cassation. La qualification de "complicté de meurtre" (qui déjà remplaçait celle d'"homicide volontaire") fut remplacée par celle d'"incitation au meurtre". La peine fut ensuite commuée en emprisonnement à perpétuité, puis il fut remis en liberté.
1026. Walbaum, Jost (gouverneur général) : son extradition vers la Pologne fut refusée par les autorités britanniques occupantes en 1948-1949. Médecin. Fit l'objet d'enquêtes ouest-allemandes qui s'achevèrent en 1963 sans donner lieu à procès. lieutenant SS
1027. Wannenwacher, ? (lieutenant SS, accompagne des trains de déportation de Drancy à la frontière allemande en 1943) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
1028. Warlimont, Walter (OKW) : condamné à la prison à perpétuité par un tribunal militaire américain. Peine réduite à dix-huit ans par la Commission de clémence.
1029. Walter, Bernhard (SS Oberscharführer, photographe de l'identité à Auschwitz, co-auteur, avec Ernst Hoffmann, des photos de l'album d'Auschwitz) : fut interrogé lors du procès de Francfort, en 1964, où ses photos furent montrées par Lili Jacob ; il répondit de façon évasive.
1030. Weber, ? (WVHA, service de la construction, chargé de l'isolement par bitume des caves des crématoires II et III de Birkenau) : un Johannes Weber a été condamné à 15 ans de prison lors du procès Auschwitz/Birkenau en 1947, mais vu la fréquence du patronyme, s'agit-il du même homme ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
1031. Weichs, Maximilian von (commandant de la 2e armée, Groupe d'armées Centre, et commandant en chef du Sud-Est) : mis en accusation devant un tribunal militaire américain. Trop malade pour être jugé.
1032. Weinmann, Ernst (engagé au parti nazi avec son frère Erwin, commandant de la police de Sécurité en Serbie) : ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
1033. Weinmann, Erwin (engagé au parti nazi avec son frère Ernst, dirige un commando de l'Einsatzgruppen C, commandant de la police de Sécurité à Prague en 1943) : introuvable après la guerre, fut déclaré officiellement mort en 1949.
1034. Weirauch, Lothar (chef de la division de la population et de l'aide sociale au Ministère de l'Intérieur, chargé des déportations) : après la guerre, directeur au Ministère des Affaire étrangères de RFA chargé des ressortissant allemands.
1035. Weiseborn, Jacob (commandant du camp de Flossenbürg de 1938 à 1939) : se suicide le 20 janvier 1939.
1036. Weiss, Martin Gottfried (commandant du camp de Dachau de 1942 à 1943) : condamné à mort et pendu à Dachau le 28 mai 1946.
1037. Weizsäcker, Ernst von (ministère des Affaires étrangères) : condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite à cinq ans par le tribunal par retrait de la condamnation pour agression. Libéré en 1950. Mort en 1951.
1038. Wende, ? (chef du four crématoire au camp de Maïdanek) : identifié comme responsable par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, ??? Toute personne ayant le renseignement sur son sort peut m'en avertir.
1039. Wendler, Richard (SS-Gruppenführer et Generalleutnant de la Police, gouverneur du district de Cracovie et de Lublin) : jugé responsable de l'extermination à Maïdanek par la Commission d'enquête extraordinaire polono-soviétique, avocat à Munich, mort le 24 août 1972 en Bavière.
1040. Werkmann, ? (architecte civil du SS-HHB, puis du WVHA, réalise les plans de crématoires à Auschwitz) : ???
1041. Werkmeister, Karl (ministère des Affaires étrangères) : ambassadeur en Suède en 1963.
1042. Werner, Rudolf (bourreau du ghetto de Lida) : un procès a eu lieu à Mayence en 1966-67 où il a été jugé et condamné en même temps que Windisch mais ce premier procès s'achève sur un vice de forme (le président de la cour, le Dr. Von der Sand ayant fait installer un dispositif d'écoute dans la salle du jury). Le second procès s'ouvre en février 1969, sans Werner, inapte à subir un procès pour raisons de santé. Mort en 1971, à 63 ans.
1043. Weser, Arno dit « Le cracheur » (SS, Gestapo de Dresde, persécuteur des Juifs de Dresde) : selon Viktor Klemperer, se serait empoisonné en 1945.
1044. Wetzel, Erhard (ministère des territoires de l'Est) : fait prisonnier par les Soviétiques. Libéré en 1955. Ministerialrat en Basse-Saxe. A pris sa retraite en 1958. Les enquêtes ouest-allemandes s'achevèrent sans donner lieu à procès.
1045. Wijss, Fernand (SS belge, camp du fort de Breendonk) : condamné à mort lors du procès de Malines, exécuté à Malines le 12 avril 1947.
1046. Willing, August (contremaître de l'entreprise Topf, monte les fours crématoires de Dachau et de Gusen-Mauthausen) : ???
1047. Windisch, Léopold (délégué aux Affaires juives pour le district de Lida, bourreau du ghetto de Lida, responsable des exécutions massives commises à Lida le 8 mai 1942, à Zoloudek le 9 mai, à Vasilinski le 10 mai, à Voronovo le 11 mai, à Iviè le 12 mai, responsable aussi de l'exécution de 86 tsiganes à l'automne 1941) : en 1947 et 1948, trois victimes juives déposent sous serment contre lui. Non-lieu pour incompétence du tribunal autrichien de Linz en 1954, nouvelle plainte en 1964 éteinte en 1965 "car les accusés ne sont pas autrichiens". Un procès a eu lieu à Mayence en 1966-67 où Windish se trouvait détenu depuis 1964. Il y a été condamné en même temps que Werner, un autre bourreau de Lida. Le premier procès s'achève sur un vice de forme (le président de la cour, le Dr. Von der Sand ayant fait installer un dispositif d'écoute dans la salle du jury). Le second procès s'ouvre en février 1969, sans Werner, inapte à subir un procès pour raisons de santé. Windisch est condamné à la prison a vie. Mort le 28 juillet 1985.
1048. Winkelmann, Otto (chef suprême des SS et de la Police en Hongrie) : conseiller municipal de Kiel. Fait appel pour le retrait de sa pension par le Schleswig-Holstein en 1974.
1049. Winkler, Max (Bureau central d'administration de l'Est) : acquitté par un tribunal de dénazification en 1949. Mort en 1961.
1050. Wirth, Christian, surnommé "Christian-le-Terrible" (ancien chef de la police de Stuttgart, SS-Sturmbannführer, inspecteur du programme d'euthanasie et de l'Opération Reinhard sous les ordres de Globocnik , inspecteur des trois camps : Belzec dont il sera le premier commandant, Maïdanek, Sobibor) : tué par des partisans le 25 mai 1944. Enterré dans le cimetière militaire allemand de Costermano, en Italie, sous une grande croix de pierre.
1051. Wirth, Eduard ("médecin" SS, exerce au camp de Dachau, Neuengamme, puis Auschwitz) : capturé par les Anglais, se pend et agonise pendant plusiers jours en septembre 1945.
1052. Wisliceny, Dieter (expert pour la déportation en Slovaquie, Grèce et Hongrie) : exécuté en Tchécoslovaquie en 1948.
1053. Wittrock, Hugo (commissaire régional de Riga, crée le ghetto de la ville) : écrit ses mémoires parues à Lünebourg en 1979, où il nie toute responsabilité dans le massacre des Juifs de Riga qu'il attribue à Friedriech Jeckeln.
1054. Wittwer, ? (SS Untersharführer, s'occupe de la mise en place des crématoires) : ???
1055. Wöhler, Otto (11e armée) : condamné à huit ans de prison par un tribunal militaire américain.
1056. Wohlthat, Helmut (Bureau du plan de quatre ans) : Aufsichtsrat de Farbenfabriken Bayer A.G. en 1951.
1057. Wolf, Franz (SS-Unterscharführer, frère de Josef Wolf, au camp de Sobibor avec son frère à l'époque de la révolte du camp) : condamné à huit ans de prison lors du procès de Sobibor, à Hagen, en 1966. Vivrait aujourd'hui en Bavière.
1058. Wolf, Josef (SS-Unterscharführer, frère du précédent, arrive à Sobibor en mars 1943, chargé du tri des textiles et de la coupe des cheveux) : tué dan,s la révolte de Sobibor ; enterré dans le cimetière militaire allemand de Chelmn.
1059. Wolff, Karl (chef de l'état-major personnel de Himmler) : condamné en 1949 par un tribunal de dénazification au temps déjà accompli. Condamné à quinze ans de prison par un tribunal de Munich en 1964. Libéré en 1971. Mort en 1984.
1060. Wolter, Waldemar (médecin SS à Dachau puis Herzogenbush, puis SS-Sturmbannführer d’août 44 au 3 mai 1945 à Mauthausen) : exécuté le 25 mai 1947 à Landsberg
1061. Wörmann, Ernst (ministère des Affaires étrangères) : condamné à sept ans de prison par un tribunal militaire américain. Peine réduite par le tribunal à cinq ans par retrait de la condamnation pour agression.
1062. Wulff, Heinrich (l’un des auteurs du massacre de Tulle) : condamné à 10 ans de travaux forcés ; peine réduite à 5 ans en 1952 ; libéré en 1955.
1063. Würster, Karl (membre du Conseil de direction d'IG-Farben de 1938 à 1945) : acquitté par un tribunal militaire américain à Nuremberg. Président du Conseil d'administration du "nouveau" BASF à partir de 1952, membre de nombreux conseils d'administration dans l'industrie chimique. Professeur honoraire de l'Université d'Heidelberg en 1952. Citoyen d'honneur de l'Université de Stuttgart et de la ville de Ludwigshafen où il résidait (1960). Prend sa retraite du CA de BASF en 1965. Prix Shiller de la Ville de Mannheim en 1967. Meurt en 1974.
1064. Wurth, Adolf (médecin, anthropologue ; associé du Dr Robert Ritter ) : travaillait au Bureau de la Statistiques du Land de Baden-Württemberg dans les années 1970.
ZRetour en haut de la page
1065. Zabel, Martin (Ostbahn) : Vizepräsident, Bundesbahndirektion Kassel, 1964.
1066. Zahn Albrecht (Ostbahn) : Bundesbahndirektor de Stuttgart.
1067. Zangen, Wilhelm (industriel allemand, grand utilisateur de main d'oeuvre concentrationnaire lorsqu'il était à la tête de Mannesman) : de 1957 à 1966, président du Conseil d'Administration de Mannesman, mort le 25 novembre 1971, sans avoir été inquiété.
1068. Zeitschel Karl-Theodor ou Théo (directeur du Judenreferat du département politique de l'Ambassade d'Allemagne à Paris pendant la guerre, pillage des oeuvres d'art françaises appartenant à des Juifs, joue un rôle important dans la déportation des Juifs de France) : aurait été tué dans un bombardement à Berlin en 1945, condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace le 1er juillet 1954 à Paris.
1069. Zeller, Louis-Maurice, dit " Marc Evrard" (Officier de marine, LVF, agent du SD du Morbihan. Responsable de la capture, de la torture et de la mort de nombreux maquisards) : arrêté, il est condamné à mort et fusillé en mai 1946.
1070. Zenner, Carl (chef de la police et des SS de Wei?ruthenie ) : condamné à 5 ans de prison par un tribunal anglais ; libéré en 1950 ; de nouveau condamné en 1961 par la Cour de Coblence pour ses activités à Minsk à 15 ans de prison ; mort en 1969.
1071. Ziegler, Hans Severus (Responsable "culturel" du Reich et en particulier de l'exposition sur le "musique dégénrée (entarte Musik) , inventeur du terme Hitler jugend) : n'a pas été inquiété, a travaillé jusqu'en 1962 en tant qu'enseignant à Essen et l'Allemagne du Nord, écrivait encore dans les années 1960 que "Heinrich Heine ne peut pas être un écrivain allemand parce qu'il est Juif " (National und Soldaten Zeitung Munich).
1072. Ziereis, Franz (commandant de Mauthausen de 1939 à 1945) : blessé par les Américains alors qu’il cherchait à s’évader le 23 mai 1945 ; meurt le 24 mai 1945 avant d’être jugé ; son corps sera exposé en place publique par les prisonniers.
1073. Zierke, Ernst (SS-Unterscharführer, participe au programme d'euthanasie à Grafeneck et Hadamar, membre de la direction SS du camp de Belzec jusqu'en mars 1943, puis envoyé au camp de Dorohucza d'où il part pour Sobibor le 5 novembre 1943 pour participer au démantèlement du camp) : acquitté au procès de Belzec, à Munich en 1963-64 et mis en liberté provisoire au cous du procès de Sobibor, à Hagen, en 1966, pour raisons de santé.
1074. Zill, Egon (commandant du camp de Natzwiller de mai au 25 octobre 1942, puis de Flossenbürg d'octobre 1942 à avril 1943) : Condamné à perpétuité, sa peine fut ramenée à 15 ans. Mort en 1974.
1075. Zimmermann, Herbert (Kd S, Bialystok) : se suicida en 1966.
1076. Zirpins, Walter (Police criminelle de Lodz) : Polizeidirektor à Hanovre. Arrêté dans cette ville en novembre 1960.

Bibliographie :
* La première liste a été établie d'après Raul Hilberg, La destruction des Juifs d'Europe , Fayard, 1988 complétée par Raul Hilberg, Exécuteurs, victimes, témoins, Folio Histoire, Gallimard 1994.
* puis complétée par d'autres sources comme Serge Klarsfeld, Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France
* Le sort des collaborateurs français les plus importants est évoqué à partir du Dictionnaire historique de la France sous l'Occupation de Michèle et Jean-Paul Cointet
* et de Pierre-André Taguieff, L'antisémitisme de plume 1940-1944, Berg international éditeurs
* Le sort des dirigeants des Einsatzkommandos et Sonderkommandos des Einsatzgruppen a été précisé grâce à Michel Moracchini, Les troupes spéciales d'Hitler , Grancher, 2001.
* Les bourreaux des Juifs de Lituanie sont évoqués à partir d'Alex Faitelson, Courage dans la tourmente en Lituanie 1941-1945 , L'Harmattan-Le Forum IRTS de Lorraine, 1999,
* les bourreaux SS du camp du fort de Breendonk à partir le l'ouvrage Le Fort de Breendonk, 1971-1977
* ceux de Ravensbrück grâce à Germaine Tillon, Ravensbrück, Seuil, 1973, 1988,
* les bourreaux de Dresde dans le Journal de Viktor Klermperer, Seuil, 2000.
* Les bourreaux de Sobibor dans Thomas Blatt, Sobibor - The Forgotten Revolt
* Policiers et gendarmes français sont signalés dans Maurice Rajsfus, La police de Vichy, Les forces de l'ordre françaises au service de la Gestapo 1940-1944 , Le Cherche-Midi, 1995 et dans Jean-Marc Berlière et Laurent Chabrun, Les policiers français sous l'occupation , Perrin, 2001.
* Médecins français signalés par Bruno Halioua dans Blouses blanches, étoiles jaunes, Liana Lévi, 2002.
* Responsables de l'organisation, architectes, contremaîtres des fours crématoires, dans Jean-Claude Pressac, Les crématoires d'Auschwitz, La machinerie du meurtre de masse, CNRS Editions, 2001.
* Bourreaux du ghetto de Lida dans Joseph Kuszelewicz, Un Juif de Biélorussie de Lida à Karaganda, L'Harmattan, 2002
* Sur Horia Sima : Casals i Meseguer, Xavier. La tentación neofascista en España. Barcelona: Plaza & Janés, 1998
* Sur les médecins du programme T4, voir Willi Dressen, La justice de la république fédérale face aux crimes d'euthanasie perpétrés par le régime national-socialiste, article paru dans la Revue d'Histoire de la Shoah, n°183, juillet-décembre 2005 ISBN 2-9524409-0-5
<>
Merci en particulier à M. Sylvain Airaud, à Laurent Albaret, à M. P. Trécourt, à Timothy Maes, à Rudi Claeye
à André Renou, fils de déporté, à Nicolas Béduchaud. à J.-F. Nimsgern, à Patrick Antoine,
à M. Francis Bryard qui m'a fourni de nombreuses notices, notamment de médecins impliqués dans les expériences médicales,
à M. Roger Gay-Des-Combes auquel je dois beaucoup de notices, notamment celles des responsables de la Gestapo en France,
à Mme Marie-Pierre Besson de Vézac pour les notices de bourreaux du camp de Térézin,
à M. Roland Scharbach, pour quelques noms du monde "culturel" nazi,
à Ferran Lupescu (Catalogne), pour le destin d'Horia Sima,
à Gerard Serres Palson, pour ses recherches dans l'Etat-Civil de Montrouge,
à Ulrike, pour des renseignements sur son grand-père SS, qu'elle vive en paix.

Cette page peut être complétée ou corrigée. Une quarantaine de notices sont incomplètes quant au devenir de ces criminels nazis.
Si vous disposez d'informations plus complètes, veuillez me les communiquer .

Voir aussi Le Procès de Nuremberg
et Quatre criminels contre l'humanité jugés en France
Sur la question, souvent posée du "pardon" : La Shoah et le pardon et Pardonner ? A qui ?

Criminels nazis et devenir
Bibliographie proposée par Francis Bryard qui a beaucoup contribué à la réalisation de cette page

1. Témoignages / 2. Ouvrages de références / 3. Articles / 4. Sources web

* 1. Témoignages
o Abetz Otto : D’une prison ; Amiot-Dumont, Paris, 1949, 313 pages
o Chambon Albert : 81490 ; Flammarion, 1961, 248 pages
o Ichbiah Léon :Matricule 173293 ; Magnard , 1983, 283 pages
o Kessel Joseph : Témoin parmi les hommes : l’heure du châtiment, Plon, 1968, 311 pages
o Poncet André-François : Souvenirs d’une ambassade à Berlin ; Flammarion, 1946, 356 pages
o Skorzeny Otto : Les Commandos du Reich ; Collections Actions, 1962, 219 pages
o Speer Albert : Journal de Spandau, Robert Laffont
o Speer Albert : Au cœur du 3ème Reich ; Fayard-Le Livre de Poche , 1971, 794 pages
* 2. Ouvrages de références :
o Azéma Jean-Pierre : De Munich à la Libération, Nouvelle Histoire de la France Contemporaine, Points Seuil, 1975
o Bernadach Christian : Les médecins maudits ; France-Empire, 1967, 288 pages
o Reiner Sylvain : Et la terre sera pure ; Fayard, 345 pages
o Schirer William : Le 3ème Reich: des origines à la chute;Stock-Le livre de Poche, 1959-1960, tome 1 : 783 pages, tome 2 : 728 pages
o Klarsfeld Beate : Partout où ils seront ; Edition Spéciale, 1972, 437 pages
* 3. Articles :
o Wieviorka Annette : Un procès devant l’histoire ; in L’Express, 2 novembre 1995, pages 92-97
o Bedarida Francois : Camps nazis : l’horreur pour mémoire ; in L’Express, 6 avril 1995, pages 134-139
o Conan Eric et Peschanski Denis : Auschwitz : la vérité ; in L’Express, 30 septembre 1993, pages 24-33
o Bialot Joseph : Les derniers jours d’Auchwitz ; in Le Point N°1165, 14 janvier 1995, pages 37-45
* 4. Sources web
o A Cybrary of the Holocaust http://remember.org Site américain exclusivement en anglais
o A Teacher’s guide to the Holocaust http://fcit.coedu.usf.edu/holocaust/sitemap/sitemap.htm Site-portail américain en anglais
o Axis biographical research: an apolitical military history site http://www.geocities.com/?orion47/ Site américain de biographie des personnalités de l’Axe; à manier avec précautions
o Centre de Documentation Juive Contemporaine/ Mémorial du Martyr Juif Inconnu http://perso.wanadoo.fr/memorial-cdjc/index.htm
o Cercle d’Etude de la Déportation et de la Shoah http://www.multimania.com/aphgcaen/cercle.htm
o Deutsches Historisches Museum, Berlin http://www.dhm.de/ Le site du Musée de Berlin; majoritairement en allemand avec une base en anglais
o Justiz und NS-Verbrechen http://www.jur.uva.nl/junsv/index.htm Site en allemand de l’Université d’Amsterdam contenant des fiches des condamnations des procès ouest et est-allemands. Traduction partielle en anglais
o Meyer’s holocaust links http://pwl1.netcom/?jdemeyer/shoah.htm Site portail américain.
o Nazi War Criminal Records Interagency Working Group/ National Archives and Records Administration http://www.nara.gov/iwg/ Le site de l’IWG, groupe de travail chargé par Clinton de la déclassification des dossiers des criminels nazis. Contient notamment les documents provenant de la CIA. Très intéressant.
o Places of World War II http://www.geocities.com/Pentagon/7087/index.htm Site américain consacré aux sites de la 2ème guerre. Informations intéressantes sur les camps de concentration et les usines allemandes qui utilisaient la main-d’œuvre des camps.
o Ressources documentaires sur le génocide http://www.anti-rev.org/ Site bilingue français/anglais de Michel Fingerhut
o The Avalon Project at the Yale Law School http://www.yale.edu/lawweb/avalon/imt/imt.htm Mise en ligne des documents en anglais du Procès de Nuremberg
o The Forgotten Camps/ Les Camps oubliés http://www.jewishgen.org/Forgotten Camps Site de Chuck Ferry et Vincent Châtel en anglais et en français
o The Holocaust History Project http://www.holocaust-history.org Autre site portail américain
o The Jewish Virtual Library http://www.us-israel.org/jsource/holo.html Site portail
o The Nizkor Project http://www.nizkor.org/
o The Simon Wiesenthal Center http://www.wiesenthal.com Essentiel
o Third Reich Factbooks http://www.skalman.nu/third-reich/ Site américain
o United States Holocaust Memorial Museum http://www.ushmm.org/main.jsp Nombreux documents. Site américain