lundi 26 mai 2008

ANTISEMITISME

Antisémitisme – la haine du Juif

En 1879, le polémiste allemand, Wilhelm Marr a inventé le terme allemand de Antisemitismus pour donner une aura scientifique à son idéologie déterminée par la haine du Juif. Les Arabes qui haïssent les Juifs ont prétendu qu’ils n’étaient pas antisémites puisque eux-mêmes étaient des sémites, et certains Arabes emploient le terme dans ce sens. Dans cette page, nous employons le terme «antisémite» uniquement parce que c’est le terme le plus populaire et par conséquent il est le plus employé lorsqu’on fait une recherche sur le sujet.

Caractéristiques de l’idéologie antisémite et les «symboles» dominants

Ce qui suit pourrait être utilisé comme points de repère pour rapidement identifier les livres, articles et sites Internet antisémites.

En général, tout ouvrage qui prétend décrire les traits caractéristiques de toute une population pourrait être qualifié de raciste même s’il ne le fait pas intentionnellement. Le racisme ou la bigoterie à l’encontre des Juifs est de l’antisémitisme.

Tout texte ou toute déclaration qui véhiculent une ou plusieurs des concepts suivants et affirment qu’ils sont authentiques peuvent être considérés comme antisémites:

Les Protocoles des Sages de Sion

La diffamation du sang

Exclusivisme

Dénégation de l’Holocauste – tout texte, ou toute déclaration, qui prétend que l’Holocauste n’a pas existé ou qu’il a été exagéré par les Juifs ou les «sionistes» ou emploie l’expression «Mythe de l’Holocauste» est antisémite.

Antisémitisme – Vue d’ensemble détaillée et récapitulatif historique

Antisémitisme antique – Les sentiments et théories antisémites étaient manifestes dans la culture païenne. Une très grande émeute a éclaté à Alexandrie en 38 avant J-C. Cette fable d’Apion d’Alexandrie (environ 20 - 45 après J-C.) a été transmise par d’autres comme étant authentique. Les opinions de Tacite sur les Juifs sont décrites dans Les Histoires 5.2-5. Les Juifs sont injuriés dans les Satires de Juvénal.

Ci-après est un récapitulatif des opinions antiques sur les Juifs :

* Les Juifs sont les descendants des lépreux (Manetho) ou victimes de maladies débilitantes (Tacite), que les Egyptiens ont du expulser.

* Les Juifs ont été délivrés du désert par un âne sauvage ou autre animal, et par conséquent, ils ont vénéré l’âne.

* Le colloque de Plutarque de Chaeronea (c.45-120), indique que l’objet du culte juif était le porc.

* * Les Juifs ne vénéraient pas les dieux habituels, comme les autres. Les Juifs étaient parfois jugés responsables de la colère divine lorsque des catastrophes frappaient une communauté.
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* Dans leur temple à Jérusalem, les Juifs sacrifiaient des êtres humains.

* * Les Juifs sont lascifs et «sexy» – on retrouve ces attributs, entre autres, chez Tacite.
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* Les Juifs étaient considérés comme paresseux, c’est pourquoi ils observaient le Shabbath, conformément à la quatorzième satire du poète romain Juvénal (c.67-c.145).

* * Les Juifs avaient des coutumes étranges. La cacheroute et autres lois faisaient l’objet de nombreuses moqueries et superstitions. On croyait que ceux qui appliquaient les lois de Moïse ignoraient les lois de l’Etat dans lequel ils vivaient.
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* * On croyait les Juifs antisociaux («exclusivistes»). Ils étaient séparés des autres êtres vivant dans le monde méditerranéen antique. La raison pourrait être des habitudes alimentaires différentes ou la volonté de ne pas sacrifier aux dieux païens, ou des raisons religieuses.
* * Les Juifs devaient habiter près de leur synagogue pour pouvoir y aller à pied.
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* * La «mutilation des parties génitales» (circoncision) était considérée barbare. En 132, l’empereur romain Hadrien a tenté de mettre fin à cette coutume, ce qui a déclenché la révolte de Bar-Kokhba. Romains et Grecs pensaient que le corps humain et en particulier le phallus étaient sacrés. Ce qui était pris pour de l’homosexualité. En particulier, Hadrien, qui était amoureux d’un jeune et beau jeune homme.

On raconte que les empereurs Tibère et Claudius auraient expulsé les Juifs de Rome.

Philostratus (170-c.244) déclare que les Juifs sont des sous hommes ou différents de l’humanité :

"Pour les Juifs qui se sont longtemps révoltés [...] contre l’humanité ; et une race qui s’est faite une vie irréconciliable et isolée, qui ne peut ni partager les plaisirs de la table avec le reste de l’humanité, ni participer à ses libations, prières ou sacrifices, sont séparés de nous par un plus grand fossé que celui qui nous sépare de Suse ou Bactre ou des plus lointaines Indes».

[Philostratus, La Vie d’Apponius de Tyana 5.33;]

L’antisémitisme chrétien – D’après les anciens Pères de l’Eglise, les Juifs étaient damnés pour avoir tué le Christ. C’est pourquoi, d’après Eusèbe de Césarée, les Juifs n’ont pas pu reconstruire Jérusalem ou le Temple de Jérusalem, alors que leurs destructions ont été infligées pour avoir tué le Messie. Les Croisés étaient l’occasion de massacrer massivement les Juifs, en Allemagne et ailleurs, malgré la tentative de l’Eglise catholique de modérer la violence. Durant les Croisés et autres émeutes antisémites, toutes les cités et quartiers juifs étaient incendiés et les habitants étaient jetés par-dessus les murailles. Les Juifs étaient rassemblés dans la synagogue et brûlés vifs. Certains écrivains modernes ont, euphémiquement, qualifié ce traitement d’«indignités subies par les Juifs».

Au Moyen-âge, les Juifs étaient périodiquement expulsés par les pays européens et leurs biens étaient confisqués. Par exemple, les Juifs ont été expulsés d’Espagne plus d’une fois – la dernière en 1492 (suivi en 1496/7 par leur expulsion du Portugal), d’Angleterre, sous Edouard I (1290) et de France sous Philippe Auguste (1182). Philippe a réhabilité les Juifs en 1198, en réglementant soigneusement leurs comptes en banques à son propre profit. En Espagne, pendant une très longue période, les Juifs ont été obligés de se convertir, souvent sous la menace d’être tués, et de même sous Ferdinand et Isabelle. Les «conversos» étaient soumis à l’inquisition et obligés d’admettre, sous la torture, qu’ils étaient secrètement Juifs et hérétiques. Les motivations de l’inquisition étaient la piété chrétienne, confisquer les terres et les biens des conversos et affermir la loi de l’état par opposition aux aristocrates qui étaient soit des conversos soit soutenus par eux. Les inquisiteurs n’ont été canonisés par l’Eglise catholique romaine qu’au XIXe siècle.

Conversions forcées – En plus des conversions effectuées en Espagne sous menace d’expulsion ou de mort, les Juifs étaient parfois obligés d’assister à des sermons ponctuels destinés à les convertir.

Conflits – Une persécution caractéristique s’effectuait dans le cadre d'un débat public entre un prêtre chrétien ou un fonctionnaire de l’Eglise, et un rabbin ou un leader de la communauté juive. Le débat était destiné à «prouver» l’exactitude de la foi chrétienne. A la fin du débat, les Juifs étaient tués, soumis à une conversion massive, ou leurs ouvrages tels que le Talmud étaient brûlés.



Théologie de substitution – Les prophètes de l’Ancien Testament ont affirmé qu’Israël était le peuple élu de Dieu, qu’il serait sauvé et rétablit en Terre Sainte. Les Pères de l’Eglise ont conçu une théologie de substitution pour re-interpréter les références à Israël comme symbolisant les Chrétiens et l’Eglise Catholique. Cette notion représente la doctrine principale de la pensée antisémite au Moyen- âge. L’empereur Ferdinand d’Espagne pensait qu’il était destiné à réhabiliter Israël», ce qui nécessitait l’expulsion des Juifs d’Espagne, et finalement, une croisade pour reconquérir la Terre Sainte. La théologie de substitution a été ravivée et popularisée par les antisionistes tels que le révérend Sizer.

Superstitions médiévales sur les Juifs – Certaines superstitions médiévales typiques sur les Juifs comprenaient :

Les Juifs empoisonnent les puits – Cette diffamation était prétendument à l’origine des pestes et en particulier la peste noire.

Profanation de l’hostie – La détérioration de la communion des hosties, qui seraient devenues rouges sang, a été attribuée aux Juifs qui auraient trempé les hosties dans le sang de Chrétiens massacrés.

Les Juifs tuent secrètement des Chrétiens – Pour expliquer, par exemple, l’expulsion des Juifs de France, le moine français Rigord (1205), raconte [Philippe Auguste a souvent entendu] que les Juifs qui habitaient Paris avaient l’habitude chaque année le jour de Pâques, ou pendant la semaine sacrée de la Passion de Jésus-Christ, de descendre secrètement dans les catacombes pour y sacrifier un Chrétien au mépris de la religion chrétienne. Longtemps, ils auraient continué ces actes de cruauté, inspirés par le diable, et au temps du père de Philippe, plusieurs ont été arrêtés et brûlés vifs.

La diffamation du sang – Une variante du thème des meurtres secrets, la diffamation du sang prétend que les Juifs tuaient des jeunes chrétiens pré pubères pour préparer le pain azyme (Matzoth) de Pâques. Cette rumeur a probablement vu le jour en Angleterre, en 1144, lorsqu’une foule de Chrétiens a accusé des Juifs d’avoir mis à mort le jeune William de Norwich pour célébrer les fêtes de Pâques (voir ci-dessus). Cette histoire a été racontée dans La vie et les Miracles de St William de Norwich, par Thomas de Monmouth, un moine de Norwich. Cette histoire, comme les contes racontés par Rigord, ne prétendaient pas que les Juifs utilisaient le sang pour faire le pain azyme, mais affirmaient plutôt que le garçon avait été crucifié. Cependant, cet événement est souvent considéré comme la première «diffamation du sang».

En 1491, en Espagne, les inquisiteurs ont obligé les Juifs à avouer qu’ils avaient tué un enfant chrétien, un dénommé Christophe de Tolède ou Christophe de la Guardia, qui fut canonisé par la suite par l’Eglise Catholique Romaine, et vénéré comme le Saint Enfant de la Guardia (Santo Nino de La Guardia). Aucune disparition qui aurait pu correspondre à la description de l’enfant et confirmer cette histoire n’a jamais été signalée. Cet acte aurait été avoué par les victimes des inquisiteurs sous la torture, par suggestion (par exemple, «Avoue qu’à cette date tu as fait X»). Il est probable que la diffamation du sang ait été célèbre en ce temps.

Le Talmud – Le Talmud aurait prétendument contenu des formules conspirationnelles, des imprécations contre Jésus et Marie et des injonctions pour duper et distinguer les non Juifs. C’est pourquoi il aurait souvent été interdit ou censuré.

Physiognomonie– Outre les caractéristiques du grand nez et des postures voûtées, les Juifs du Moyen-âge étaient illustrés avec des queues et des cornes, comme le diable.

Antisémitisme européen moderne – L’antisémitisme était manifeste dans la littérature du Siècle des Lumières, chez Voltaire et d’autres Edward Gibbon, auteur du Déclin et Chute de l'Empire Romain, indique, dans une note de bas de page, que les Juifs de Chypres avaient provoqué des émeutes et étaient impliqués dans le capitalisme. Comme beaucoup d’autres personnages publics des Lumières, une de ses critiques de la religion chrétienne était qu'elle émanait du Judaïsme. L’antisémitisme moderne est associé aux théories raciales de l’Allemagne du XIXe siècle qui soutenaient que les Juifs étaient une race inférieure à part. Adolf Stoecker, Wilhelm Marr,Richard Wagner et Heinrich von Treitchke étaient des antisémites notoires. Cette notion s’est sans doute développée en réaction à l'assimilation des Juifs qui s'étaient convertis au Christianisme. Des personnages populaires tels que Mendelsohn, Heine et autres qui étaient des Juifs convertis suscitaient l’envie et la suspicion de leurs concitoyens allemands. La Russie est devenue vigoureusement antisémite. Des pogroms (émeutes antisémites) avaient lieu dans de nombreuses villes dans les années 1880. Les autorités les ignoraient ou les encourageaient. La police secrète du Tsar avait falsifié les Protocoles des Sages de Sion, un document qui prétendait ébaucher le plan secret des Juifs pour conquérir le Monde.

En France, l’espoir que les Lumières avaient mis un terme au préjudice racial a été anéanti par le procès du Capitaine Dreyfus (commencé en 1983). Dreyfus, un Juif, fut accusé de trahison contre la France. L’affaire avait été accompagnée par de nombreuses protestations antisémites, affirmant que les Juifs manquaient de loyauté envers leurs pays d’accueil. Dreyfus a fini par être innocenté grâce aux accusations de Emile Zola, entre autres.

Ailleurs en Europe et en Amérique du Nord, l’exclusion des Juifs et leur dénigrement conformément aux stéréotypes ordinaires étaient acceptés par la bonne société. Des écrivains tels que Dorothy Sayers, Agatha Christie et F. Scott Fitzgerald décrivaient les personnages Juifs comme des gangsters sournois, ou des gens bruyants, arrivistes et maladroits. Etant jeune, Somerset Maugham a écrit un journal rempli de descriptions imaginaires sur les Juifs malhonnêtes et minables et les Juives lascives. En Angleterre, curieusement, ces sentiments coexistaient avec un sentiment de réhabilitation des Juifs (voir Daniel Deronda), Aux Etats-Unis, l'industriel Henry Ford a publié les falsifiés Protocoles des Sages de Sion dans son journal Dearborn Independent et a ravivé le mythe qu’ils étaient authentiques. Le Père Coughlin, le populaire Capitaine Charles Lindbergh et autres étaient ouvertement antisémites et favorables au régime nazi pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Des restrictions sociales européennes étaient fréquemment imposées aux Juifs, y compris les obliger à vivre dans des secteurs spécifiques (shtetl en Russie ou ghettos avant le XIXe siècle), des impôts particuliers, la censure ou l’interdiction des livres de droit juifs, un quota d'entrée aux universités permettant l’accès à un nombre limité de Juifs (numerus clausus), leur refuser des emplois dans le gouvernement ou les universités, leur interdire l'accès aux associations amicales et leur interdire d’habiter dans des quartiers élitaires.

Le communisme était officiellement non raciste, mais en fait, la persécution des Juifs comme des «cosmopolites déracinés» ou des «sionistes» avait été amorcée à plusieurs périodes sous Staline, et réincarnée en «antisionisme» par ses successeurs.

L’antisémitisme européen semblait avoir atteint son apogée avec l’ Holocauste nazi. Les nazis ont essayé de tuer la population juive d’Europe et ont réussi à en exterminer environ 6 millions.

Après la Seconde Guerre Mondiale, l’horreur de l’Holocauste a provoqué la révulsion de l’antisémitisme dans la bonne société en Europe, sauf en URSS, mais il semble qu’il refait doucement surface soit ouvertement, soit sous la forme d’un «antisionisme» à peine voilé.

Antisémitisme arabe/musulman – Vu le traitement que les Juifs ont subi dans les pays européens, leur expérience sous les lois islamiques était malgré tout relativement bénigne, mettant en avant l’idée que Musulmans, Juifs et Chrétiens vivaient en parfaite harmonie. Ce qui est loin d’être vrai, mais c’est vrai en des temps meilleurs et avec les meilleurs dirigeants de l’Islam, comme les sultans ottomans qui avaient conviés les Juifs à s'installer en Turquie après leurs expulsions par les inquisitions d'Espagne et du Portugal, ou à s'installer dans des communautés telles que Tibériade et Tsfat, en Terre Sainte.

Le statut des Juifs sous l’Islam n’était toutefois pas constant et dépendait du moment et du lieu. Le Coran propose des injonctions mitigées à l’égard des Juifs et des Chrétiens, tantôt les louant pour être des gens du livre, tantôt les traitant d’hypocrites pour ne pas avoir suivi Mohammed. Très tôt dans sa carrière, Mohammed avait attaqué et détruit la ville juive de Khaibar, et «Khaibar, Khaibar» est devenu le cri de ralliement des émeutes musulmanes antisémites. En tous cas, Juifs comme Chrétiens étaient considérés être formellement protégés comme des citoyens de seconde classe dans les pays musulmans. Seuls les musulmans pouvaient combattre à la guerre. C’est pourquoi Juifs et Chrétiens ne recevaient pas des concessions de terrain dans les pays conquis comme les chevaliers, ce qui représentait une source principale de richesse et le signe d’un certain statut social. Juifs et Chrétiens payaient un impôt spécial et devaient en général porter des habits distinctifs. Dans certains endroits, les Juifs étaient emprisonnés dans le «Mellah» (ghetto). Dans plusieurs pays, tels que le Maroc et le Yémen, les jeunes enfants avaient pour habitude de lancer des pierres sur les Juifs et les maudire. Les Juifs étaient parfois obligés de se convertir à l’Islam ou bien ils étaient expulsés, comme sous la dynastie Al-Mohad, au Maroc, commençant en 1146.

En général, les Juifs étaient méprisés pour être des roublards bien que faibles et sans courage. Par exemple, après la révolution des Jeunes Turcs dans la Turquie Ottomane, les Juifs pouvaient servir à l’armée. Une blague turque racontait qu’avec beaucoup de temps il était possible de recruter et de former une unité juive. Les Juifs étaient alors envoyés au front d’où ils revenaient rapidement parce qu’ils avaient été effrayés par des bandits qu’ils avaient rencontré sur la route. Un Hadith musulman (légende liée au Coran) raconte qu’au final les musulmans tueront tous les Juifs qui essaieront de se cacher dans les arbres. Toutefois, seule une sorte d’arbre accepterait de les cacher. Ce Hadith est repris dans la charte du Hamas, mais il est d’origine respectable.

Dans les temps modernes, début du XIXe siècle, les pays musulmans et arabes reprenaient des thèmes antisémites européens tels que la diffamation du sang (un incident qui s’est produit à Damas en 1840) et plus tard, les Protocoles des Sages de Sion, Mein Kampf et autres caractéristiques de l'antisémitisme chrétien européen tels que la dénégation de l'Holocauste. Des caricatures dans les journaux arabes et musulmans illustraient régulièrement les Juifs avec les traits caractéristiques antisémites tels que la posture voûtée, les yeux en bouton de bottines, et les nez crochus.




Juifs antisémites – Des Juifs apostates et quelques autres ont souvent fait carrière en partageant et en propageant des opinions antisémites, en diffamant le Talmud et les «prophéties» sur un présumé secret et d’odieuses coutumes juives. Comme il existe des Américains antiaméricains, et des Chrétiens qui dénoncent le Christianisme, il n’y a pas de raison logique pour qu’il n’y ait pas de Juifs antisémite. Le simple fait qu’ils sont ou ont été Juifs justifie à peine leurs revendications. Dans certains cas, la personne n’est pas vraiment juive.

Antisionisme et antisémitisme – L’antisionisme s’oppose à l’existence de l’Etat d'Israël ou à l’idée de former une patrie juive. Ce n'est pas forcément antisémite, mais en général ça l’est, particulièrement lorsque les critiques envers Israël et les «sionistes» suggèrent qu’ils contrôlent le gouvernement américain, conspirent pour dominer monde et déclenchent des guerres mondiales, etc. (voir ci-dessus les caractéristiques des sites Internet antisémites). L’antisionisme est généralement basé sur la prémisse que les Juifs sont inférieurs ou différents de tout autre groupe social, et par conséquent ils n’ont pas le droit de se proclamer nation ou peuple.

Sites Internet antisionistes – Les sites Internet antisionistes tels que abbc.com, ziopedia, radio-islam, serendipity et rense.com publient régulièrement des articles sur les Protocoles des Sages de Sion, ou sur le Mein Kampf de Hitler, diffament le Talmud et renient l’Holocauste. D’autres sites, tels que Stormfront, publient les mêmes documents sans le masque protecteur de l’antisionisme.

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