dimanche 4 mai 2008

LES JUIFS ANTISIONISTES ET LA SHOAH

Pour certains Juifs, l’antisionisme ne serait qu’une façon d’assumer la shoah, comme d’autres ont choisi le refus ou l’abandon de la religion, l’assimilation délibérée ou…. le sionisme.

par Alexandre Feigenbaum

Dans la première moitié du 20ème siècle, de nombreux Juifs de gauche se sont opposés au sionisme. Ils pensaient avoir de meilleures solutions que le sionisme pour mettre fin aux discriminations en Europe. Certains optaient pour l’assimilation des Juifs. D’autres misaient sur les luttes sociales pour changer le monde, estimant que le racisme n’était qu’un produit de la culture bourgeoise à déraciner.

Mais au début des années 1950, l’opposition juive au sionisme est devenue très minoritaire. Il y a eu la terrible shoah, qui a balayé pour longtemps les espoirs d’assimilation. Il y a aussi les campagnes antisémites de Staline, dont on commence à prendre conscience ; nombreux sont ceux qui perdent l’espérance dans l’URSS. Et surtout, il y a eu l’indépendance d’Israël, votée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1947. Cet évènement marque le triomphe des sionistes sur leurs nombreux adversaires au sein même du peuple juif.

Comme l’explique un grand militant communiste juif : « j’étais contre la création d’Israël, parce que je suis contre tous les nationalismes. Mais une fois cet Etat créé, il n’y avait aucune raison de vouloir le détruire. Il n’y a aucune raison de s’opposer d’avantage au nationalisme juif qu’à n’importe quel autre nationalisme ». Être antisioniste dans les années 1950, ce n’est plus proposer une démarche alternative au sionisme, c’est vouloir la destruction d’Israël. Les antisionistes anti-israéliens sont à l’extrême droite (en Europe comme dans le monde arabo-musulman), chez les fondamentalistes musulmans et dans la propagande soviétique.

Mais vers la fin des années 1960, plusieurs facteurs favorisent la réapparition d’une opposition juive au sionisme.
- Il y a eu des guerres d’indépendance en Egypte et en Algérie. Des militants juifs ont été impliqués dans ces luttes de libération nationale. Ils conservent des amitiés, des solidarités avec des militants arabes ou musulmans. Pour eux le caractère juif d’Israël n’est pas justifié et ils préconisent la solution du problème arabe palestinien par la création d’un seul état laïc judéo-arabe. Cette idée sera écrasée notamment par les dictateurs arabes sortis de ces luttes de libération et réceptifs aux théories nazies.
- La propagande antisioniste est tellement outrancière en URSS, qu’on se garde bien de l’envoyer telle quelle en France. Lorsque, par erreur, un texte officiel antisioniste soviétique est publié dans la presse française, il est condamné par la loi pour racisme. La propagande soviétique est donc filtrée et seule une version soft est livrée aux militants communistes français. Ce qui permet aux militants juifs de s’habituer progressivement au discours inversé dont nous parlerons plus loin.
- Mai 1968 marque l’irruption spectaculaire d’une gauche antistalinienne sur la scène politique française. Les trotskystes mettent toutes les déviations de l’URSS sur le dos de Staline. Si ça a raté, ce n’est pas la faute de la théorie marxiste, mais c’est le facteur humain. Il faut réessayer. La théorie du racisme « produit de la culture bourgeoise à éradiquer » reprend donc de la vigueur. Et avec elle, l’espérance que l’antisémitisme, le racisme et les discriminations vont se dissoudre dans la révolution sociale.
- Après la victoire israélienne « des 6 jours », après l’occupation de territoires peuplés d’arabes palestiniens, des Juifs sont de plus en plus critiques envers Israël. Pour eux, le projet sioniste ne serait plus porteur d’un message universaliste.

Comment des Juifs opposés au sionisme se situent-ils par rapport aux grandes idéologies visant à détruire Israël ? Quelles sont les motivations de Juifs anti-israéliens ?

L’histoire inversée
Depuis un siècle, des imams fous ont refusé que des Juifs puissent vivre en Palestine et ils ont empêché toute solidarité judéo-arabe. Avec des nazis arabes, ils ont déclenché en 1948 une guerre de l’islam contre Israël pour chasser ou tuer tous les Juifs. Cette guerre se poursuit aujourd’hui avec des moyens non conventionnels, menée par des Etats totalitaires et des groupes terroristes. Ceux qui sont vraiment à la recherche d’une paix juste au Proche Orient devraient dénoncer les imams fous. Ces imams fous sont ceux que l’on voit dans le film « fitnah ». Ils ressemblent à ce rabbin fou qui, en mars 2008, suite à un massacre commis par un Arabe israélien dans une école talmudique, demandait que l’on pende des enfants palestiniens en représailles. Mais les imams fous, eux, ne s’en prennent pas à un seul terroriste, ils veulent la mort de millions de gens innocents simplement parce qu’ils ne sont pas musulmans. Et ils passent à l’acte avec la plus grande sauvagerie.

Les anti-israéliens, eux, présentent une version des faits inverse : ce seraient les Israéliens qui auraient délibérément terrorisé, voire massacré les Arabes palestiniens en 1948. Ils évoquent le « droit au retour » des réfugiés palestiniens en Israël (même si la grande majorité de ces réfugiés sont originaires d’ailleurs) (1, 2). Si ces personnes, endoctrinées par les imams fous dans le mépris et la haine des Juifs, s’installaient en Israël, ce qui serait, au mieux, la destruction du pays par l’intérieur, ou, pire, une seconde shoah (3).

L’un des moments forts de la propagande soviétique fut le procès d’Eichmann. Eichmann, organisateur de l’assassinat industrialisé des Juifs en Europe, fut kidnappé en Amérique du Sud par des agents israéliens, puis jugé et pendu en Israël. Ce fut d’ailleurs la seule peine de mort prononcée dans ce pays. La propagande antisioniste soviétique se déchaîna pendant le procès : Eichmann n’était pas un responsable, juste un technicien brillant ; si l’on jugeait Eichmann en Israël et non en URSS, c’était, selon la presse soviétique, pour cacher la collusion entre sionistes et nazis pendant la guerre.
Deux Français juifs ont, des années plus tard, conforté cette propagande en réalisant un film sur ce procès : Eyal Sivan met en avant sa nationalité israélienne et Rony Brauman sa judéité dans les media. Ensemble, ils ont réalisé un film à partir d’images d’archives du procès. Mais la fondation Spielberg du cinéma affirme que ce film est en réalité un montage mélangeant des séquences du procès dans le but de conforter l’image qu’Eichmann n’était qu’simple technicien et non un maillon efficace du nazisme. Le film s’appelle d’ailleurs « le spécialiste ». C’est la version soviétique ; c’est aussi celle des néo-nazis.


C’est l’attentat qui m’a tuer
Sur Wikipedia, on lit que « CAPJPO-EuroPalestine, anciennement CAPJPO… est une association militant pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien. Elle a été fondée par Olivia Zémor début 2002, au moment de la Seconde Intifada. »

En 2002, il y a eu des séries d’actes anti-Juifs en France : synagogues brûlées, agressions de personnes, d’enfants juifs dans les écoles…. Voici l’analyse d’Olivia Zémor qui, nous le verrons un peu plus loin, revendique ses origines juives :
Les pressions exercées par le lobby pro-Sharon [alors premier Ministre israélien nda] en France deviennent insupportables. Elles cherchent à museler tout ceux qui demandent aux gouvernements européens de faire preuve d'un peu moins de lâcheté et d'assumer leurs responsabilités face à un conflit qui nous concerne tous (et pas seulement les Juifs et les Arabes, comme certains voudraient nous le faire croire). Elles tendent à faire croire que tous les Juifs de France sont des supporters de Sharon et développent ainsi l'antisémitisme en France de manière totalement irresponsable. » (4)

La démarche d’Olivia Zémor peut se schématiser ainsi :
(1) Olivia Zémor dénonce l’antisémitisme ; ce passage semble d’ailleurs s’adresser à des Juifs.
(2) Mais elle ne dénonce pas les auteurs des actes antisémites.
(3) Et elle rend les Juifs responsables de l’antisémitisme.

Effectivement lorsqu’il y a un attentat ou un acte anti-juif, Olivia Zémor ne dénonce pas celui qui les a commis, ce qui, finalement, revient à le comprendre, voire à l’excuser. Par exemple, dans un texte diffusé aux sympathisants au sujet du rabbin fou, CAPJPO ne dit pas qu’un terroriste arabe vient d’assassiner huit jeunes étudiants du Merkaz Harav. C’est comme s’il s’agissait d’une catastrophe naturelle dont personne n’est responsable : c’est « l’attentat » qui a causé leur mort.
« Le rabbin Shmuel Eliyahu appelle publiquement aux représailles « les plus terribles », après l’attentat contre le centre d’extrême-droite Merkaz Harav de Jérusalem et la mort de huit jeunes étudiants en religion. ».

L’antisémitisme que dénonce Olivia Zémor est une affaire judéo-juive (5). Les Juifs jouent à la fois le rôle des nazis (« extrême droite ») et de victimes (Olivia).

Dans les périodes de « tension » au Proche Orient, les opérations militaires anti-israéliennes sont occultées. Les anti-israéliens ne s’intéressent qu’aux opérations militaires israéliennes et leurs dépêches ne dénoncent que les conséquences de ces opérations sur la vie quotidienne des Arabes palestiniens. Comme s’il n’y avait pas de guerre, pas d’imams fous, pas de terroristes, juste Israël qui embête et martyrise des civils sans raison, par simple barbarie. Les vrais responsables de l’antisémitisme sont donc –selon Olivia Zémor- les Israéliens, qualifiés « d’extrême droite » ou les Juifs, qualifiés en 2002 de « lobby pro-Sharon ». Ils en seraient responsables parce que leurs actions seraient mauvaises et susciteraient une haine justifiée. En mai 2005, elle affirmait à une télévision israélienne : «je pleure quand il y a des tués civils, je ne pleure pas, je vais vous dire, je ne pleure pas quand il y a des militaires israéliens qui sont juifs ou des colons israéliens qui sont tués, je ne pleure pas et je dis que c'est bien fait pour eux et je voudrais même qu'il y en ait encore plus.....».
En réalité, Olivia Zémor ne pleure pas sur tous les civils tués : les « colons » israéliens sont aussi des civils. Elle considère donc comme légitimes les attentats qui les visent.


Qui est juif ? Être juif, est-ce être victime ?
Souvent, des militants juifs antisionistes affichent, voire revendiquent leurs origines juives (6). Et souvent ils font référence à la shoah. Il semble qu’ils ne supportent pas que les Juifs, parce qu’ils ont vécu la shoah, fassent la guerre et versent le sang, fût-ce pour défendre leur vie. Tout se passe comme si la question fondamentale de la shoah les taraudait : « pourquoi ? » - « pourquoi a-t-on assassiné massivement des innocents ? » Cette question peut faire désespérer de l’humanité et de toute notion de progrès. L’innocence des victimes est insupportable. Elle est même tellement insupportable que certains vont mettre l’accent sur une culpabilité juive. Pour certains Juifs, l’antisionisme ne serait donc qu’une façon d’assumer la shoah, comme d’autres Juifs ont choisi le refus ou l’abandon de la religion, l’assimilation délibérée, la militance sociale ou…. le sionisme.

Le texte que nous présentons ici est de Michèle Sibony. Michèle Sibony est animatrice des « femmes en noir », qui distribuent des tracts anti-israéliens chaque semaine en plein Paris. Le 8 avril 2002, elle présentait l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) devant des associations chrétiennes (7,8). Cela se passe juste après deux évènements : le 2 avril, l’armée israélienne entrait dans Jenine après des combats acharnés ; le 7 avril, 250.000 personnes (dont une majorité de Juifs) défilaient dans les rues de Paris sur le mot d’ordre « non à l’antisémitisme et à l’antisionisme, avec Israël pour la paix et contre le terrorisme ». Voici un extrait de la présentation de Michèle Sibony :
Ces derniers mois, il est arrivé qu'on inscrive des numéros sur des bras de prisonniers palestiniens. Où est la mémoire ?
Qui est juif ?
A Jénine, les 200 prisonniers qui ont été libérés avaient les orteils brisés.
Qui est juif ?
A Jénine, les chars ont écrasé les maisons sur leurs habitants qui refusaient de se rendre.
Qui est juif ?
A Ramallah, on enferme des hommes, des enfants, des vieillards, on les empêche d'accéder aux soins. Leur représentant élu est assiégé, sans eau, sans électricité.
Qui est juif ?
On détruit des mosquées, on tire sur des églises, on vandalise des habitations, on écrase des voitures dans les rues, par plaisir.
Qui est juif ?

Notons d’abord que face à la foule de la veille, Michèle Sibony insiste sur sa façon différente –et minoritaire- d’être juive.

Tous les actes de barbarie attribués à l’armée israélienne se sont avérés faux par la suite. Arrêtons-nous sur l’épisode du tatouage des bras des prisonniers, très révélateur. Voici les faits : un commandant israélien, qui interrogeait des Jéninois, ne les avait pas enregistrés comme prisonniers et les avait simplement numérotés au crayon feutre, car ces gens devaient être libérés rapidement. Il ne s’agit ni d’une torture ni d’une atteinte aux droits de l’homme et pourtant c’est ce qui émeut d’abord Michèle Sibony. Ce tatouage n’est choquant que par sa charge symbolique : il rappelle un autre numéro, le tatouage indélébile imprimé par les nazis sur les bras des détenus juifs des camps de la mort. L’analogie s’arrête là, car les Juifs aux mains des nazis n’étaient plus jamais libérés. Mais Michèle Sibony ne fait pas la différence ici.

Avec des accents lyriques, Michèle Sibony affirme ici qu’être juif c’est être soi-même victime ou être du côté des victimes. Pour elle, en faisant la guerre ou en menant des opérations de police, Israël se salit les mains et dilapide l’innocence des victimes, c’est-à-dire, pour elle, la judéité. Dans ce passage, on a même l’impression que les victimes arabes ne sont l’objet de sa sollicitude que parce qu’elles sont la preuve de la perte de judéité des Israéliens.

Cette démarche est aussi celle de Mireille Delamarre, qui, au nom de la Résistance au nazisme, milite pour la « non-violence de la confession israélite » :
« Fille d'un père qui a passé 5 années aux mains des tortionnaires nazis, s'est fait traiter de sale youpin pendant cette même période, toute collaboration avec une puissance qui torture dans ses geôles, tue des centaines d'enfants, en blesse des milliers dont certains resteront handicapés à vie, ainsi que toute reconnaissance ne serait-ce que formellement (par politesse) avec ceux qui les soutiennent directement ou indirectement m'est moralement interdit.»
Mireille Delamarre citoyenne française militante pour les droits de l'homme et la non violence de confession israélite » (9).

Olivia Zémor fait aussi le lien entre antisionisme et shoah. Dans sa présentation sur des sites internet, elle décrit sa jeunesse par quatre mots clés : Paris, Smyrne, Drancy (c’est-à-dire la shoah) et Juif.
« 55 ans, mariée deux enfants. Née à Paris, de père et de mère juifs. Elevée par des grands parents venus de Smyrne, puis internés à Drancy....
Présidente de l'association CAPJPO (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche-Orient) créée en février 2002 et regroupant des adhérents de toutes origines, luttant pour une paix juste au Proche-Orient et contre les replis communautaristes en France.»
Par deux de ces mots clé, elle nous signifie l’importance de la shoah dans le souvenir de sa propre enfance. Sinon, pourquoi insisterait-elle ainsi sur ses propres origines, puisque dans la phrase suivante elle explique que son combat antisioniste concerne des gens indépendamment de leurs origines ?


Les vestales de l’innocence des victimes
Dans les passages cités, ce que Michèle Sibony et Mireille Delamarre dénoncent le plus fermement, c’est la perte de judéité à cause des actions de l’armée israélienne. C’est comme si les victimes arabes n’étaient là que comme des indicateurs visibles de la perte d’innocence et de la judéité des Israéliens (10). Les Juifs antisionistes auraient-ils donc choisi de protéger à tout prix l’innocence des victimes ?

Les Israéliens n’auraient donc pas le droit de faire la guerre, d’avoir une armée, de tuer des terroristes parce que les Juifs auraient une responsabilité morale vis-à-vis de l’humanité. Cette idée de responsabilité morale est très messianique et bien des rabbins y souscriraient. Mais pour nos militantes anti-israéliennes, ce n’est pas Moïse qui donne aux Juifs cette mission. C’est le fait d’avoir été victimes qui oblige les Juifs à rester victimes. Etonnante obligation morale, qui n’est imposée à aucun autre peuple victime.

Les Juifs antisionistes comme Michèle Sibony voient, horrifiés, Israël abandonner le statut de victime de la shoah. Sans doute est-il plus confortable d’être perçu par l’opinion publique comme une victime que comme un soldat. Mais il y a plus : le malaise des juifs antisionistes débouche sur un étrange paradoxe : la victoire militaire des Israéliens leur ferait courir un plus grand danger que la victoire : un danger identitaire. Il faut rester innocent, irréprochable, pour que le génocide ne recommence pas (11,12). Ainsi les Juifs antisionistes ont vécu comme une catastrophe la guerre des six jours et l’occupation israélienne de territoires. Eux qui se veulent les vestales de l’innocence des victimes, refusent qu’Israël soit en guerre, même si la guerre lui est imposée, car la société juive/israélienne n’est alors plus irréprochable. Surtout si elle est victorieuse sur le terrain.

Cette dimension du combat est très personnelle, presque communautaire. Est-ce à cause de cela ? Pour se donner une posture universaliste, les Juifs antisionistes affirment que la cause palestinienne serait LA grande cause humanitaire du moment (ce qui est évidemment faux) et qu’ils représentent une avant-garde parmi les Juifs.

1 Droit au retour : Ce n’est pas Sarkozy qui en décide ! Publié le 16-11-2007 http://www.europalestine.com/spip.php?article2861
2 1961 : Quand un compromis sur le droit au retour était possible http://www.europalestine.com/spip.php?article3086
3 Ce qui montre que les anti-israéliens ne sont donc pas du tout pro-palestiniens puisqu’ils sont prêts à exploiter tous les Arabes du Proche Orient comme chair à kamikazes, juste pour tuer des Juifs.
4 Sites « enfants de Palestine » http://www.enfantsdepalestine.org/ar,115
5 Manifestation à l’appel de la CAPJPO jeudi 18h devant France Télévisions Le 15 juillet 2004, http://www.orleansloiretpalestine.org/spip.php?article173
6 Ainsi en août 2006, Rony Brauman cosignait un « appel des Juifs contre les frappes » israéliennes sur le Liban Sud.
7 Justice et Paix, lettre de mai 2002 http://justice-paix.cef.fr/lettre0502.htm
8 Une spécificité de l’UJFP apparaît nettement face aux négationnistes : dans les manifestations anti-israéliennes, des militants de l’UJFP sont souvent en opposition frontale avec des individus qui nient la shoah en pensant ainsi délégitimer Israël.
9 Mireille Delamarre, responsable de la publication de l’association pacifiste Vpaixmed, a envoyé ce courriel à l’organisateur d’un colloque franco-israélien de victimologie de l’enfant en mai 2005
10 En réalité la plupart des faits signalés ce jour-là par M. Sibony se sont avérés inexacts par la suite.
11 Notons au passage que la société fait souvent peser sur les Juifs une exigence de perfection qui n’est demandée à aucun autre peuple victime. Qui n’a pas entendu la phrase : « comment, après tout ce que le peuple juif a enduré, un Juif a-t-il pu faire chose pareille ?»
12 B. Dubois, A. Feigenbaum , K. Jbil, P. Kieusseian « à qui, à quoi sert donc l’antisémitisme ? », HEVEL, 2008, à paraître


Auteur : Alexandre Feigenbaum

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