Par Frédéric Viey
Membre de la L. France
il paraitra vers le 21 mai 2008
Avec l'ouverture des documents aux Archives Nationales et Départementales
concernant la Seconde Guerre Mondiale, il est possible d'avoir accès à toutes les
pièces même si certaines sont encore très sensibles.
Madame Isabelle Rambaud,directrice des Archives départementales de
Seine-et-Marne, donne la possibilité de pouvoir consulter toutes les archives
concernant cette période.
Dans ces documents, le plus incroyable est, sans doute, la découverte d'un camp
de transit à Dammarie-les-Lys pour les Juifs étrangers habitant la Seine-et-Marne
avant leur envoi vers Beaune-La-Rolande ou Pithiviers. Puis il y a aussi ces
camps disciplinaires où des juifs sont internés selon leurs capacités
professionnelles :
manœuvres, tailleurs, tailleurs sur cuir, etc… Il y a également ces camps de
travail agricole où des Juifs parisiens se portent volontaires pour y travailler.
Au bout de ces chemins, il y a, inexorablement, l'application des lois raciales
antijuives, la déportation et la mort.
La Fondation pour la Mémoire de la Shoah travaille pour préserver la mémoire de
cette immense catastrophe qui a réduit les rangs du Peuple Juif dans le Monde :
6.000.000 d'âmes. Cette fondation finance différents projets de recherches sur le
recensement, le marquage, la déportation et l'extermination des Juifs et plus
particulièrement des Juifs de France. Ces travaux trouvent leur réalisation et
leur archivage dans le Mémorial de la Shoah qui remplace ce qui a été pendant
plus de 50 ans le Centre de Documentation Juive Contemporaine. Il faut rappeler
ici le long travail de recherches des minutes de la mise en place de
l'extermination des Juifs de France et la traque des criminels de guerre ayant
œuvrés en France, par Serge et Beate Klarsfeld, aidés par les ''Fils et Filles
des Déportés Juifs de France''. Simon Wiesenthal, le chasseur de nazis, leur
avait ouvert la voie.
Frédéric Viey, historien, retrace dans ce livre les douloureuses étapes de la vie
quotidienne des Juifs en Seine et Marne de 1940 à 1945. Puis rend hommage aux
Justes, qui au péril de leur vie, sauvèrent des fils d'Israël. Il y en a eu plus
d'une vingtaine dans notre département.
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